1 Farge A., La Vie fragile. Violence, pouvoirs et solidarité à Paris au xviiie siècle, Paris, Hachette, 1986, p. 12.
2 Ce modèle est repris d’un manuel à l’autre (Manuel de la gendarmerie impériale, Paris, Chez Lefebvre, 1810, p. 397-398 ou Manuel du gendarme, Nantes, Impr. Mellinet-Malassis, 1819, p. 146-149).
3 Ce modèle est conservé même après l’ordonnance du 29 octobre 1820 (Manuel de la gendarmerie, Paris, Chez Troussel, 1833, p. 280-281 ; Berriat H., Album de la gendarmerie, Grenoble, Baratier, 1835, p. 191-192).
4 Luc J.-N., « La gendarmerie au xixe siècle, une arme inconnue », Luc J.-N. (dir.), Gendarmerie, État et société au xixe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, p. 7-28.
5 Brouillet P., La Maréchaussée dans la généralité de Paris au xviiie siècle (1718-1791). Étude institutionnelle et sociale, doctorat, dir. J. Chagniot, EPHE, 2002, p. 658-671.
6 Becker H. S., Outsiders. Études de sociologie de la déviance, Paris, Métailié, 1985 [1963], p. 182.
7 Nicolas J., La Rébellion française. Mouvements populaires et conscience sociale (1661-1789), Paris, Le Seuil, 2002.
8 Soulet J.-F., Les Pyrénées au xixe siècle. II : Une société en dissidence, Toulouse, Eché, 1987.
9 Chauvaud F., Les Violences rurales au quotidien. Actes du 21e colloque de l’ARF, Paris, La Boutique de l’histoire, 2005, p. 20.
10 Revue d’histoire du xixe siècle, n° 30, 2005-1, Roynette O. (dir.), Pour une histoire culturelle de la guerre au xixe siècle ; Drévillon H., Batailles. Scènes de guerre de la Table ronde aux tranchées, Paris, Le Seuil, 2007.
11 Nicolas J., La Rébellion française…, op. cit., p. 26 ; Dieu F., Gendarmerie et modernité. Étude de la spécificité gendarmique aujourd’hui, Paris, Montchrestien, 1993.
12 Leseur C., Marginaux, contestataires et rebelles en Haute-Marne au xixe siècle, doctorat, dir. A. Rey, Reims, 1994.
13 Le procureur général de Riom au ministre de la Justice, 22 mai 1821, AN, BB18 1073.
14 « [L]es émeutes, les émotions populaires, les disettes, la criminalité, les révolutions, les guerres, les départs de soldats, les accidents de travail, les révoltes, les grèves sont très étudiés. », Farge A., « De la souffrance », Des Lieux pour l’histoire, Paris, Le Seuil, 1997, p. 16.
15 Petit J.-G., « La Justice en France, 1789-1939. Une étatisation modèle ? », Crime, Histoire & Sociétés, vol. 6-1, 2002, p. 90 ; Meyer J., Le Poids de l’État, Paris, PUF, 1983, p. 96.
16 Précis des opérations de la gendarmerie en Corse et des pertes qu’elle a éprouvées, 30 avril 1823, AN, BB18 1097 ; bulletin de police du 14 février 1824, F7 3796.
17 Cité par Bourgeois R. et Luciani G., Gendarmes en Corse sous la Restauration, Grenoble, PUG, 2001, p. 46. Pour dépasser ces préjugés, Wilson S., Vendetta et banditisme en Corse au dix-neuvième siècle, Albiana, Messagera, 1995 [1988], 535 p. et Casanova A., Identité corse, outillages et Révolution française : essai d’approche ethno-historique (1770-1830), Paris, CTHS, 1996.
18 Cardoni F., La Garde républicaine, d’une République à l’autre. Un régiment de gendarmes à Paris, 1848-1871, doctorat, dir. J.-N. Luc, Paris IV-Sorbonne, 2005.
19 Strieter T. W., « The faceless Police of the Second Empire : a social profile of the Gendarmes of mid-nineteenth-century France », French History, 8-2, 1994, p. 167-195.
20 « 25 émeutes évoquées devant le Parlement de Provence entre 1750 et 1780 : est-ce beaucoup ou est-ce peu ? », s’interrogeait Michel Vovelle (« Les troubles sociaux en Provence (1750-1792) », Actes du 93e congrès national des Sociétés savantes, Tours, 1968, Paris, Bibliothèque nationale, 1971, t. II, p. 333).
21 Chauvaud F., « Les rixes intervillageoises sous la Restauration. L’impossible dénombrement d’un conflit singulier », Garnot B., L’Infrajudiciaire du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Actes du colloque de Dijon, 5-6 octobre 1995, Dijon, EUD, 1996, p. 445.
22 Merley J., La Haute-Loire de la fin de l’Ancien Régime aux débuts de la Troisième République (1776-1886), Le Puy, Cahiers de la Haute-Loire, 1974, t. I, p. 446.
23 Vila S., « Une révélation ? Les luttes populaires dans le département de l’Hérault au début de la monarchie de Juillet, 1830-1834 », Droite et gauche en Languedoc-Roussillon de 1789 à nos jours. Actes du colloque de Montpellier, 9-10 juin 1973, Montpellier, Université Paul Valéry, 1975, p. 108.
24 Bernard Desmars compare les cartes de la répartition de la délinquance et celle des brigades (La Délinquance en Loire-inférieure entre 1800 et 1830, doctorat, dir. Y.-H. Nouailhat, Nantes, 1990, p. 220). Pour mieux comprendre la répression, Guy Haudebourg dresse la carte des brigades du sud de la Bretagne en 1844 (Mendiants et vagabonds en Bretagne au xixe siècle, Rennes, PUR, 1998, p. 294).
25 Saurel L., La Gendarmerie dans la société de la Seconde République et du Second Empire, III. La gendarmerie dans la population, doctorat d’État, 1963, p. 990.
26 Perrot M., Les Ouvriers en grève. France, 1871-1890, Paris-La Haye, Mouton, EPHE, 1974 (2 932 grèves de 1871-1890).
27 Béliveau D., Les Révoltes frumentaires en France dans la première moitié du xixe siècle. Une analyse des rapports de sociabilité, de la distribution des rôles sexuels, et de leurs impacts dans la répression des désordres, dir. J. Revel, EHESS, 1992 (929 troubles de 1816 à 1847) ; Dornel L., La France hostile. Socio-histoire de la xénophobie (1870-1914), Paris, Hachette, 2004 (300 cas de 1819 à 1914).
28 Lapalus S., La Mort du vieux. Une histoire du parricide au xixe siècle, Paris, Tallandier, 2004 (771 affaires jugées aux assises de 1825 à 1913).
29 Johnson H. C., The Midi in Revolution. A study of regional political diversity : 1789-1793, Princeton, PUP, 1986 ; Sottocasa V., Mémoires affrontées. Protestants et catholiques face à la Révolution dans les montagnes du Languedoc, Rennes, PUR, 2004.
30 Jean Nicolas retient un seuil de quatre individus et exclut les rébellions d’une même famille (La Rébellion française…, op. cit., p. 27). Cette restriction serait dommageable pour le premier xixe siècle parce que la rétraction du devoir de rescousse sur la sphère familiale est une évolution qu’il importe de pouvoir mettre en valeur. D’ailleurs, jusqu’où étendre la famille dans une France aux modèles familiaux si contrastés ? Il est rare en outre que les sources permettent de discerner les cousins des voisins ou d’identifier les belles-familles.
31 Un corpus trop étroit fausse les interprétations comme le pointe Benoît Garnot, « Quantitatif ou qualitatif ? Les incendiaires au xviiie siècle », Revue historique, CCLXXXVI-1, n° 579, juil.-sept. 1991, p. 43-52.