Le feu au Moyen Âge
|4e partie. Les victimes du feu
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Extrait du texte
Considéré, cette fois, sous l’angle destructeur, la thématique suivra trois orientations de recherche. Le feu tue chaque année beaucoup de gens, des enfants, des ouvriers, des maladroits, des marginaux, victimes de la vindicte populaire. Il provoque aussi de terribles maladies, des variétés de lèpres, des fièvres, des feux, disait-on alors, qui semaient l’effroi à une époque où mêmes les hôpitaux spécialisés pour soigner le mal de saint Antoine, véritable avant-goût de l’enfer, étaient incapables de distribuer des soins efficaces (chapitre 12).
La peine de mort par le bûcher ou par le chaudron d’eau bouillante est appliquée à des catégories d’individus bien déterminées, des sodomites, des hérétiques, des infanticides, des gens coupables de crime de lèse-majesté. Le supplice qui figure parmi les pires inventions et turpitudes que l’esprit humain ait trouvé et utilisé pour punir, devient une manifestation à grand spectacle où rien n’est improvisé mais où tout obéit à des règles précise...
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