Le feu au Moyen Âge
|3e partie. Feux, croyances et joies
Chapitre 11. Jeux de lumières et de torches
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Extrait du texte
La liste des festivités profanes, difficiles parfois à distinguer de certains usages religieux (à la Saint-Jean par exemple), est longue et revêt plusieurs significations. Le mot fête désigne en effet, une joie familiale liée à une étape majeure de la vie (naissance, anniversaire, baptême, mariage), la commémoration d’une victoire nationale ou d’un changement de règne, les cérémonies qui marquent la fin d’un drame (d’une inondation), toutes sortes d’événements exceptionnels comme la première entrée d’un roi dans sa bonne ville, d’un évêque dans sa cité.
L’accent sera mis ici sur les illuminations des fêtes profanes, urbaines et villageoises. Ces moments de plaisir intense sont associés au calendrier (le carnaval), aux changements de saison (au solstice), à la venue de personnalités, au pire à la contestation, à la dérision, à de singulières coutumes féodales ou encore aux rites d’initiation animés de bandes de jeunes célibataires à la recherche de partenaires.
Le feu figure en bonne p...
© Presses universitaires de Rennes, 2008