Le feu au Moyen Âge
|3e partie. Feux, croyances et joies
Chapitre 9. Les croyances : ambivalence du feu
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Extrait du texte
Le christianisme ne pratique pas le culte du soleil, du feu et de la lumière, attesté dans plusieurs civilisations lointaines : chez les Hittites, les Mésopotamiens, les Égyptiens dont le hiéroglyphe astral est souvent représenté, chez les Mazdéens d’Iran et les Gréco-Romains. On fait aux éléments des offrandes et des sacrifices chez des peuples contemporains de l’époque que nous étudions, en Germanie au moment des migrations, chez les Scandinaves, d’Islande au royaume de Kiev, plus tard en Chine du temps de Marco Polo, en Inde avec Sûrya et Shiva, chez les Précolombiens d’Amérique à la venue de Christophe Colomb. Toutes ces civilisations associent le soleil ou les flammes à la fécondité, à la naissance, aux moissons, au temps qui s’écoule.
L’Europe chrétienne, le royaume de France et ses grands fiefs dans l’immédiat, font du quatrième élément un trait d’union entre le monde humain et le Royaume de Dieu. Son rôle ambivalent, spirituel et matériel, sa dualité créatrice et destructrice...
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