Le feu au Moyen Âge
|2e partie. Le feu, artifices, forges & ateliers
Chapitre 8. De la réalité à l’utopie : métiers d’exception
Entrées d'index
Géographique :
FranceLes formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.
Extrait du texte
Des artisans se singularisent dans le monde du travail comme « réalistes » ou utopistes. L’adjectif réaliste convient bien à l’orfèvre, un vrai artiste, qui réalise une œuvre de qualité pour une clientèle restreinte mais croissante. À la demande traditionnelle des clercs et des cours princières s’ajoutent désormais les besoins des hommes et des femmes de la haute bourgeoisie dont le goût immodéré pour des parures de prix atteint de telles proportions que la royauté est amenée, à plusieurs reprises, à édicter des lois somptuaires.
Le bronze, associé aux activités artistiques sous forme de statuettes, de vases, de parures, de vaisselle a aussi alimenté deux industries : l’armement fourni par des ouvriers spécialisés qualifiés de fondeurs d’artillerie, d’artilleurs, de canonniers ou de bombardiers, et la fabrication de cloches par des clochiers.
Le « grand œuvre » de l’alchimiste est de mettre le feu au service de la recherche qui, jusqu’à preuve du contraire, peut paraître utopique.
Le «...
© Presses universitaires de Rennes, 2008