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Le feu au Moyen Âge

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Jean-Pierre Leguay

1re partie. Le feu dans le cloître familial

Chapitre 4. Feu aux sens, foyer en effervescence

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Géographique :

France

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Extrait du texte

« Les femmes sont comme les poules, lorsqu’elles sont loin de la maison deviennent légères » déclare perfidement un dicton d’un auteur misogyne. Tout aussi négative est cette formule qui met le mari en garde contre sa diablesse acariâtre, sa besaigre qui s’aigrit comme le mauvais vin et tyrannise ses proches mais oublie sa mission domestique : « cheminée fumeuse, femme rioteuse ».

Les plaisirs du lit peuvent être l’ultime étape d’une aventure qui commence par le coup de foudre, se poursuit par l’offre d’une flamme et s’achève par des sens brûlants de désir dans le cadre d’une relation d’adultère. Le dard de l’amour et le feu sont inséparables dans les romans merveilleux de la Table Ronde, dans les lais bretons de Marie de France, dans la littérature courtoise, dans les chansons, cansos, tensons, coblas ou dans les sirventès (poèmes satiriques) des troubadours de langue d’oc, dans le comique des farces, des fabliaux, des anas, etc. Les formes complexes de sociabilité entre parents et ...

© Presses universitaires de Rennes, 2008

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