Table des matières
Première partie. L’isolement des jeunes sourds-muets (1800-1828)
Chapitre I. L’enfant sauvage
- Mettre fin à la mendicité
- Honorer les indigents
- Du sourd-muet au vagabond
- Le « bon ordre »
- Le poids de la surdité
- Civiliser le jeune sourd-muet
- L’éducation gestuelle privilégiée
- Les objets de l’éducation
- L’apprentissage d’un état
- Rendre le sourd-muet à la religion
- La surdité spirituelle
- Les sermons de l’abbé Jamet
- Le consensus sur l’éducation
- Le long cloître des institutions
Chapitre II. Le temps des fondations
- L’infléchissement de la politique publique
- Le discours de l’État
- L’inversion des responsabilités
- L’école départementale d’Angers
- Une régionalisation avortée
- La réponse catholique
- Les pionniers
- Un consensus social
- Une souplesse structurelle
- L’initiative individuelle privilégiée
- De nouveaux acteurs éducatifs
- La charité traditionnelle retrouvée
- Un réseau éducatif atomisé
Deuxième partie. L’instruction des sourds-muets (1828-1878)
Chapitre IV. L’invention des sourds-muets
- Une prise de conscience collective
- Une inquiétude grandissante
- Un constat alarmant
- La quête de la réalité
- Un enjeu social
- L’enfant abandonné
- Le jeune sourd-muet dépendant
- La construction de la victime
- Instruction et ordre social
- Un nouvel acteur : le « visiteur du pauvre »
- L’action des administrateurs
- L’apparition du patronage
- Le rôle des élus
Chapitre V. Ouvrir la porte de l’instruction
- Une volonté de réforme
- Organiser la prise en charge éducative des jeunes sourds-muets
- Contrôler le développement de l’instruction des jeunes sourds-muets
- Quantifier et identifier le monde des sourds-muets
- La rationalisation du réseau d’écoles
- Une présence de plus en plus visible
- Le modèle congréganiste : entre émergence et hégémonie
- Vers une départementalisation de l’accueil
- Vers une harmonisation des méthodes d’enseignement
- Mettre fin à l’anarchie des pratiques éducatives
- Le débat sur les méthodes
- La promotion des institutions nationales
Chapitre VI. Une inscription sociale mesurée
- Le prix de la croissance
- Un effort immobilier important
- De nouvelles pratiques pédagogiques
- Une hétérogénéité accrue des effectifs
- L’essoufflement des politiques départementales
- Un manque d’ambition
- Des ressources constantes
- Une présence insuffisante d’élèves boursiers
- Vers l’asphyxie financière du système éducatif
- Entre économie et rigueur
- Une incorporation sociale restreinte
- La détresse financière des écoles
- Une stagnation des effectifs
Troisième partie. La logique assistancielle (1878-1934)
Chapitre VII. L’éducation spécialisée
- L’institutionnalisation d’un modèle éducatif : l’oralisme
- La remise en cause du modèle français
- La constitution d’une alliance institutionnelle
- L’officialisation du compromis public/privé : le congrès de Milan
- Du sourd-muet au sourd-parlant
- Première résolution :
- Deuxième résolution :
- La légitimation d’une éducation spécialisée
- La généralisation de la méthode orale pure dans l’Ouest
- La mise en œuvre d’une éducation spécifique (1881-1885)
- Les classes d’arriérés
- Des conditions d’enseignement spécifiques
- Un espace de gestion mixte
- Un service départemental d’assistance
- Un financement public
- Une collaboration indéfectible
Chapitre VIII. L’enfance anormale
- Une continuité contestée
- Le poids des communautés montfortaines
- Les contrecoups de la législation anticongréganiste
- La sécularisation de l’institution de la Persagotière
- La préservation du champ de l’assistance
- L’état d’urgence déclarée
- La définition d’un champ de l’anormalité
- Un lent règlement : Saint-Brieuc
- De l’éducation à la médicalisation
- Les sociétés de secours mutuels
- L’émergence de l’ORL
- L’éducation auditive et les troubles du langage
Chapitre IX. De la différence à la déficience
- La Grande Guerre
- La réquisition des institutions d’éducation de sourds-muets
- La Persagotière : un centre de rééducation des mutilés de guerre
- Les cours de rééducation
- Une crise sociale et économique
- Une misère sociale accrue
- Un afflux d’élèves
- La crise monétaire d’après-guerre
- La bipolarisation de l’éducation des sourds-muets
- De nouveaux projets de réorganisation
- La Fédération Nationale des Associations de Patronage des Institutions de Sourds-Muets et d’Aveugles de France
- Une affirmation culturelle de l’Ouest
- De la différence à la déficience
- Un bras de fer parlementaire
- Un bailleur de fonds providentiel : l’association de patronage
- De l’éducation à la rééducation
Annexe
- Notices sur les institutions d’éducation de sourds-muets de l’Ouest
- 1 – Institution départementale d’Angers (Maine-et-Loire)
- 2 – Institution de La Chartreuse-près-d’Auray (Morbihan)
- 3 – Institution du Bon-Sauveur de Caen (Calvados)
- 4 – École de Conde-sur-Noireau (Calvados)
- 5 – École départementale de Nantes (Loire-Inférieure)
- 6 – Hôpital Saint-Louis de Laval (Mayenne)
- 7 – Pensionnat de Périers (Manche)
- 8 – École de Cherbourg (Manche)
- 9 – École du Mans (Sarthe)
- 10 – École de Pont-l’abbé-Picauville (Manche)
- 11 – Institution départementale de Plestan (Côtes-du-Nord)
- 12 – Institution du Sacré-Cœur de Caen (Calvados)
- 13 – Institution départementale de Lamballe (Côtes-du-Nord)
- 14 – École de Vitré (Ille-et-Vilaine)
- 15 – Pensionnat de Villedieu (Manche)
- 16 – Institution de Rillé (Ille-et-Vilaine)
- 17 – Pensionnat de Rennes (Ille-et-Vilaine)
- 18 – Institution d’Alençon (Orne)
- 19 – Institution de Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord)