Le Nom de la rose, du livre qui tue au livre qui brûle

André Peyronie

doi:10.4000/books.pur.29825

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Le Nom de la rose, du livre qui tue au livre qui brûle

Aventure et signification

André Peyronie

Traduit en plus de trente langues, tiré à plus de vingt millions d’exemplaires, Le Nom de la rose est un roman à la fois très populaire et très savant. L’essai qui lui est ici consacré tend à rendre compte de ce phénomène en montrant qu’il place, à sa source, le désir, et, en son déploiement, l’aventure. Le désir de lire le livre interdit est aussi désir charnel, désir de comprendre et de connaître, il constitue le moteur même de l’action. Contre les censures religieuses, contre les abus de p...

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Éditeur : Presses universitaires de Rennes

Lieu d’édition : Rennes

Publication sur OpenEdition Books : 13 juillet 2016

ISBN numérique : 978-2-7535-4635-6

DOI : 10.4000/books.pur.29825

Collection : Interférences

Année d’édition : 2006

ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7535-0251-2

Nombre de pages : 218

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Nota bene

Introduction

Conflit majeur 1 : le rire

Conflit majeur 2 : l’enquête

Contre-conflit : l’accord amoureux

Conflit mineur 1 : la pauvreté

Conflit mineur 2 : le procès

Conflit majeur 3 : la maîtrise du lieu

Conflit majeur 4 : la puissance suprême

Conclusion

Réception critique du Nom de la rose

Traduit en plus de trente langues, tiré à plus de vingt millions d’exemplaires, Le Nom de la rose est un roman à la fois très populaire et très savant. L’essai qui lui est ici consacré tend à rendre compte de ce phénomène en montrant qu’il place, à sa source, le désir, et, en son déploiement, l’aventure. Le désir de lire le livre interdit est aussi désir charnel, désir de comprendre et de connaître, il constitue le moteur même de l’action. Contre les censures religieuses, contre les abus de pouvoir idéologiques, l’aventure racontée par le jeune Adso s’enracine avec une remarquable intensité dans l’invention historique de l’esprit critique et de la démarche scientifique. C’est le roman de la conquête du savoir, du gai savoir, qui seul peut fonder le libre arbitre individuel, et établir une société comptable même de ses pauvres.

André Peyronie

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