Table des matières
Première partie. Les conditions conjoncturelles et structurelles de l'épuration
Chapitre I. Un contexte favorable à une épuration modérée
- Une libération exogène
- La Libération s’attarde (5 août-31 août 1944)
- Le tribut à payer à la Libération : la peur pour tous
- Des FFI réduits à l’impuissance
- Peu d’exécutions sommaires
- Le temps du provisoire (août 1944-printemps 1945)
- Une passation calme des pouvoirs
- Une atmosphère révolutionnaire
- Une aspiration commune à l’ordre
- La Résistance au pouvoir : deux légitimités sans dualité
- L’autorité centrale : l’image rassurante de la Résistance
- Des comités loyaux et discrets
Chapitre II. L’organisation de l’épuration à l’échelle départementale
- La justice de la République n’est pas la justice de Vichy
- « Les collaborateurs seront châtiés »
- « La vraie justice comporte une part de compassion »
-
Les instruments de la répression :
une mécanique complète et complexe - Les rouages de l’épuration
- Les internements administratifs
- Une alternative aux peines judiciaires
- Limiter au maximum la part d’arbitraire
- L’épuration judiciaire
- Une épuration économique à deux visages
- L’épuration administrative et politique
- Une épuration tous azimuts
- Une œuvre durable ?
- Des difficultés conjoncturelles et structurelles
- La poursuite d’objectifs contradictoires
- De lourdes contraintes matérielles
- Des obstacles techniques
- Exceptionnalité et légalité
Deuxième partie. La diversité des processus d'épuration légale
Chapitre III. L’épuration devant les juges
- La répression devant les juridictions civiles
- Un rythme ternaire
- Des sources en trompe-l’œil
- Une répression ordinaire
- Le Maine-et-Loire dans l’ensemble national
- Mythe et réalité de la sévérité comparée
- « Une douceur angevine » toute relative
- Le temps n’adoucit pas les mœurs
- Exceptionnalité et pratique ordinaire de la justice
- La collaboration à l’aune de l’épuration
- La difficile qualification des faits reprochés
- La répression d’une collaboration « ordinaire »
- Les angles morts de l’épuration judiciaire
- Les dossiers classés des cour de justice et chambre civique
- Une orientation particulière des plaintes déposées au parquet
- Les mécanismes d’abandon des poursuites
- Le « trou noir » des juridictions militaires
-
La cour martiale de la 4
e
région militaire
(5 septembre-15 novembre 1944) -
L’action des tribunaux militaires permanents
du 20 novembre 1944 au 11 février 1955 - Quel bilan ?
- Qui sont les justiciables ?
- La collaboration, une affaire d’adultes ?
- Un fait urbain
- Les origines géographiques
- Quelle société au banc des accusés ?
-
Différence des sexes et répression judiciaire :
les femmes devant les tribunaux de l’épuration civile
Chapitre V. L’épuration des fonctions publiques
- Les élites locales face à l’épuration
- Des conditions particulières
- Une épuration limitée ?
- L’épuration des épurateurs
- Le corps préfectoral en accusation
-
Entre forces de répression et forces de l’ordre :
la crise de la police et de la gendarmerie à la libération - Des problématiques communes
- Une épuration exemplaire
- La non-épuration de la magistrature locale
- À l’heure du bilan : quelques vérités têtues
- L’épuration administrative ordinaire
Chapitre VI. L’épuration du secteur privé
-
Une épuration peut en cacher une autre :
l’UD-CGT d’une scission à l’autre (1938-1947) - La drôle de guerre : « munichois » et « anti-munichois »
-
Le temps de l’Occupation et de la Libération :
« chartistes » et clandestins - La guerre froide : communistes et non-communistes
- Entreprises et entrepreneurs
- L’épuration professionnelle dans les entreprises
- Le problème de la définition des compétences
- Deux affaires exemplaires
- L’épuration des entreprises : des mesures de justice fiscale
- Demander des comptes au plus grand nombre
- Un bilan modeste ?
- La force tranquille du patronat ?
- La presse : le changement sans rupture
- Le paysage de la presse angevine sous l’Occupation
- Une révolution de propriété plus qu’une révolution politique
- Un esprit sain dans un corps sain...
- L’épuration des médecins
- L’Église et la Libération
Troisième partie. La dimension populaire de l'épuration
Chapitre VII. La répression populaire
- La protoépuration (1940-4 août 1944)
- Les violences populaires pendant et après la Libération
- Les tontes : exutoire de la violence populaire
-
Des collaborateurs jugés par la communauté :
les manifestations de l’ostracisme - Réalités et limites de la violence populaire
- La définition du suspect par les voisinages
- Le système de représentations du « collabo »
- Une définition en creux du « bon Français » ?
Chapitre VIII. Épuration et opinion
- La place de l’épuration dans l’opinion publique de l’été 1944 à 1946
- L’enthousiasme éphémère de la Libération
-
Désillusion et division de l’opinion
à compter de l’hiver 1944-1945 - Les manifestations d’un égoïsme départemental ?
- Les premières élections à l’interface de l’épuration
- Déroulement et résultats du scrutin
- La validation des choix opérés à la Libération
