Une dynastie de musiciens bretons
Les Collin au xixe et au xxe siècles
Les Collin forment un véritable « clan », actif de 1789 à 1951 à Saint-Brieuc, le « fief » de la famille, et dans un second temps à Rennes ; leur rayonnement maximal s’exerce durant le siècle qui s’écoule entre la nomination de Jules comme organiste de la cathédrale de Saint-Brieuc (1836) et la disparition de son petit-fils Charles-Augustin (dit C.-A.), titulaire de l’orgue de Notre-Dame de Rennes (1938). Ce clan dont l’origine sociale est relativement modeste, offre un remarquable exemple d’asc...
Note de l’éditeur
Publié avec le soutien de la Société d’émulation des Côtes-d’Armor et de la Commission de la Recherche de l’université Rennes 2.
Éditeur : Presses universitaires de Rennes
Lieu d’édition : Rennes
Publication sur OpenEdition Books : 3 juin 2025
ISBN numérique : 979-10-413-0556-8
DOI : 10.4000/141z8
Collection : Histoire
Année d’édition : 2025
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7535-9829-4
Nombre de pages : 382
Marie-Claire Mussat
PréfacePremière partie. Une famille de musiciens en province : portraits
Charles-Augustin Collin et Sullian Collin
Deuxième partie. Les musiciens d’église
Troisième partie. Musique profane, les Collin, musiciens dans la société
Les Collin forment un véritable « clan », actif de 1789 à 1951 à Saint-Brieuc, le « fief » de la famille, et dans un second temps à Rennes ; leur rayonnement maximal s’exerce durant le siècle qui s’écoule entre la nomination de Jules comme organiste de la cathédrale de Saint-Brieuc (1836) et la disparition de son petit-fils Charles-Augustin (dit C.-A.), titulaire de l’orgue de Notre-Dame de Rennes (1938). Ce clan dont l’origine sociale est relativement modeste, offre un remarquable exemple d’ascension : d’abord par la voie de l’Église (en particulier avec les quatre chanoines que compte la descendance de Julien, le « fondateur »), ensuite par celle de la musique où s’illustrèrent surtout les deux plus doués, Charles (1827-1911) et son fils Charles-Augustin (1865-1938). La richesse de la documentation et l’intérêt du fonds d’archives familial permettent d’apporter ici une contribution aux recherches concernant la vie musicale en province et même à Paris quand on sait les liens que la famille tissait avec le grand facteur d’orgue Aristide Cavaillé-Coll, l’organiste Lefébure-Wély et l’école Niedermeyer.
IdRef : 069866481
Jocelyne Ourvois a découvert la richesse de la culture à Saint-Brieuc après des études de lettres. Il lui a semblé intéressant de mettre ses pas dans ceux de l’organiste de la cathédrale, Charles Collin. Il fut un excellent guide pour découvrir la culture musicale en Bretagne et les membres de cette famille de musiciens. Ce travail lui a permis d’écrire une thèse soutenue en 2002 à l’université Rennes 2.

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