Conclusions
p. 241-247
Texte intégral
11977-2017. Les anniversaires décennaux sont souvent l’occasion pour les historiens de se pencher sur les événements commémorés et de les étudier avec le recul nécessaire. À cet égard, l’initiative de Matthieu Boisdron et de Michel Catala d’organiser un colloque sur les élections municipales de 1977 en France, dans le cadre de l’université de Nantes, est bienvenue car c’est sans doute le premier colloque d’historiens consacré à cette consultation électorale qui marqua un tournant dans l’histoire politique de la France contemporaine1. En croisant les approches, les thématiques, les temporalités et les échelles et en associant jeunes chercheurs faisant part de leurs travaux (thèses récentes), historiens confirmés et acteurs-témoins comme Edmond Hervé et Jacques Auxiette, les maires PS de Rennes et de la Roche-sur-Yon élus à cette occasion, les études ici réunies ont montré, quarante ans après, toute la richesse de l’histoire du temps présent.
2Comme celles de 1935, de 1945 et de 1947, les élections municipales de 1977, trois années après l’entrée de Valéry Giscard d’Estaing à l’Élysée, n’ont pas été de simples élections locales. Elles se déroulent dans le nouveau contexte socio-économique de ce qu’il est convenu d’appeler la crise économique issue du 1er choc pétrolier – en réalité les effets de la troisième révolution industrielle –, marquée par la montée brutale du chômage de masse. Avec son plan de relance, l’ancien Premier ministre Jacques Chirac (1974-1976) avait cru voir « le bout du tunnel » à la fin de 1975 mais Raymond Barre, son successeur, doit gérer un chômage qui tourne autour d’un million de demandeurs d’emploi de la fin 1974 à la fin 1976, ainsi qu’une inflation forte et un affaiblissement du franc. Mal accueilli par les syndicats ouvriers, le premier plan Barre annoncé le 22 septembre 1976 s’est efforcé de freiner ces indicateurs négatifs pour le gouvernement. En outre, condamnées à gouverner ensemble, les droites sont divisées : les partis de la coalition giscardienne subissent les assauts des gaullistes depuis la démission de Jacques Chirac le 25 août 1976. Cherchant à réduire le scrutin municipal à une série d’autant d’élections locales, la majorité est en plus soumise à la pression croissante de l’Union de la gauche, et en particulier à celle du Parti socialiste (PS) refondé à Épinay en 1971 et en plein essor alors que le PCF reste une force politique puissante, électoralement et par ses capacités de mobilisation. Autant dire que ces élections municipales de 1977 ne se présentent pas sous les meilleurs auspices pour la majorité. Pour la première fois depuis longtemps, elles sont marquées par une forte politisation voulue par la gauche unie, une claire bipolarisation droite-gauche dans les villes ainsi que par la nationalisation du scrutin. On sait que les résultats auront une signification nationale. Ce n’est donc pas une consultation locale ordinaire chargée de valider ou non les équipes en place et leur gestion municipale. Au-delà des enjeux politiques immédiats, un an après les élections cantonales de 1976 qui s’étaient traduites par une poussée de la gauche, et de la sanction ou non des politiques du gouvernement Barre, il faut aussi tenir compte de l’ombre portée de Mai 68, près de dix ans après les événements qui ont secoué le pays et qui continuent de produire leurs effets.
3Articulant le national, le régional et le local, des approches en fait complémentaires valident la pertinence des jeux d’échelle et des temporalités mettant en perspective le temps court, le processus électoral lui-même, et le temps plus long des prémices des facteurs de changement dans les mois et les années qui précèdent le mois de mars 1977. Ainsi, afin de mieux mesurer la portée de ces élections municipales et en comprendre les dynamiques, il fallait d’abord planter le décor d’une société en pleine évolution, dans tous les domaines, encore marquée par les contestations post-soixante-huitardes. Plus que d’autres régions françaises, l’Ouest fait figure depuis une vingtaine d’années de zone de changement accéléré et de modernisation : révolution agricole dans les campagnes et adaptation au Marché commun, exode rural et urbanisation, efforts d’industrialisation du tissu urbain mais aussi du monde rural avec notamment l’essor des industries agroalimentaires, relative tertiarisation de l’économie. Ces transformations mettent en cause des équipes municipales notabilaires, parfois vieillissantes, dirigées par des maires de droite ou centristes, gérant souvent leur commune de manière assez consensuelle dans des configurations de Troisième Force – avec des élus socialistes de la SFIO – héritées de la IVe République et visant à écarter les communistes, voire les gaullistes. Or, les élections municipales de 1977 se déroulent dans un contexte de luttes politiques (agitation étudiante et lycéenne, contestations dans l’armée) et sociales nombreuses mettant en œuvre des registres d’action et des pratiques hérités de 1968 (grèves illimitées, occupations d’usine, séquestrations de cadres, mobilisation de comités de soutien par les extrêmes gauches…), notamment en Bretagne. Pour bon nombre d’électeurs de gauche, ces premières élections de portée nationale depuis 1974 font figure de débouché politique à un moment où le mouvement social paraît s’essouffler en raison des effets de la crise. En fait, sans disparaître, il est en train de se réorienter vers des luttes sociétales et environnementales (contre la construction de deux centrales nucléaires dans l’Ouest). L’Union de la gauche, et surtout le PS, a alors su prendre en charge et politiser la question urbaine et sa gestion par les municipalités en place dénonçant un urbanisme de grands ensembles qui a répondu sans doute aux nécessités de l’heure mais qui a fait la part belle au capitalisme. Ces partis prônent l’association des citoyens à la gestion de la ville. Durant leurs campagnes, les socialistes candidats avancent un slogan porteur : « Changer la vie, changer la ville » reprenant le titre de l’ouvrage publié en 1976 par le géographe rennais Michel Phlipponneau, le futur premier adjoint d’Edmond Hervé. Face aux notables en place, la démocratie locale et le rajeunissement des équipes sont bien des enjeux en 1977.
4En outre, sur ces terres de vieille chrétienté et de forte imprégnation religieuse, un autre facteur joue un rôle majeur dans les évolutions en cours : la crise de l’Église catholique et le grand décrochement de la pratique religieuse dans les années 1970, ce qui a donné naissance à un nouveau catholicisme militant. Des militants catholiques ont pris des responsabilités dans les organisations syndicales agricoles (CDJA, FDSEA de l’Ouest) et ouvrières (CFDT). Dès lors qu’au sein de l’institution religieuse le verrou du vote conservateur a sauté, il devient possible pour des chrétiens non seulement de voter à gauche mais aussi de militer dans les partis de cette orientation et d’y prendre des responsabilités électives. Petits partis (PSU, CIR) et clubs ont permis ce transit politique dans les années 1960 et ces militants vont souvent converger vers le PS dans les années 1970. Des chrétiens de gauche sont nombreux à suivre de tels itinéraires et leur influence est sans doute à son apogée en 1977.
5Dans un second temps, il était nécessaire d’examiner le rapport des forces politiques en présence – l’apolitisme des listes et des étiquettes n’étant plus guère de mise dans les villes et même dans bon nombre de petites communes – et d’analyser le positionnement des principaux partis politiques en tenant compte du fait que, pour la première fois dans une consultation nationale, le corps électoral s’était élargi du fait du droit de vote accordé aux jeunes à l’âge de 18 ans par Valéry Giscard d’Estaing2. Le comportement de ces jeunes électeurs et électrices formés dans le creuset des années 1968 pouvait modifier la donne localement, notamment dans les villes universitaires. Et ce d’autant plus que des forces politiques neuves présentaient des listes pour la premières fois. Ainsi, pour une fois unies, trois organisations trotskistes, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Lutte ouvrière (LO) et l’Organisation communiste des travailleurs (OCT) alignaient des listes communes tandis que l’Organisation communiste internationaliste (OCI) appelait à voter directement pour l’Union de la gauche. Les maoïstes de L’Humanité rouge – PCMLF et du PCR-ML prônaient l’abstention révolutionnaire3. Avec 57 listes dans 31 villes, les listes trotskistes recueillirent 4,32 % des voix en moyenne au 1er tour, un résultat non négligeable, se prononçant pour l’Union de la gauche au second tour. De même, l’offre politique s’est élargie alors qu’il n’y a pas encore de parti écologiste structuré mais une nébuleuse. Divers mouvements « écologistes » présentent 1 200 candidats dans le pays dans 70 villes, soit sur des listes vertes dans 61 villes, soit sur des listes avec le PSU, l’extrême gauche ou le PS. Localement, leurs résultats ne sont pas négligeables non plus avec 10,8 % pour Paris-Écologie et 9,1 % pour Grenoble-Écologie. Ils obtiennent même un maire à Étel (Morbihan), le leader du combat contre le projet de centrale nucléaire à Erdeven.
6Dans le cadre de l’Union de la gauche à son apogée en 1977, le PCF qui a en pourtant profité au niveau municipal n’apprécie guère d’être concurrencé par le PS au point de rompre sciemment cette alliance peu de mois après les élections, dès septembre 1977. Pourtant, des listes d’union avaient été présentées dans 211 villes de plus de 30 000 habitants, l’accord n’ayant été impossible que dans une dizaine de villes seulement dont Marseille et Saint-Brieuc. Sur les 156 villes gagnées par la gauche, le PS en dirige 81 et le PCF 72, renforçant ses bastions de région parisienne, notamment dans la « banlieue rouge », un gain de 22 maires pour 37 au PS. Les communistes entrent dans de nombreuses municipalités, notamment dans les villes de l’Ouest, obtenant 28 000 élus locaux dans près de 6 000 communes. Dans ce colloque, aucune étude spécifique n’a été consacrée au Parti socialiste au niveau national. Il n’en reste pas moins que la montée en puissance électorale de ce parti est présente dans toutes les études quelles que soient les échelles. Comme le PCF d’ailleurs, le parti de François Mitterrand a soigneusement préparé ces élections locales qui font un peu figure de revanche des présidentielles de 1974 et de marche pied pour accéder au pouvoir gouvernemental lors des prochaines élections législatives de 1978. C’est du moins ce qu’anticipent les principaux médias durant la campagne électorale de 1977. Le PS est le grand gagnant du phénomène de métropolisation d’un vote qui joue en sa faveur comme le montre la situation bretonne. Un socialisme péri-urbain se déploie à partir de villes-centres en s’appuyant souvent sur le terreau républicain et laïque préexistant dans les régions de traditions bleues ou sur les traditions ouvrières de l’agglomération nantaise. C’est vrai aussi des périphéries urbaines de grandes villes du Sud-Ouest, à Toulouse ou à Bordeaux, cette fois sur un terreau radical-socialiste. Partout, pour comprendre les résultats électoraux, il convient de regarder le rôle des réseaux à l’œuvre sur le terrain depuis plusieurs années et l’action de nouvelles générations militantes notamment socialistes qui s’investissent dans les organisations politiques, syndicales, associatives, laïques ou chrétiennes.
7Divisés nationalement comme parfois localement dans des bastions qu’ils pensaient imprenables, à Brest par exemple, les partis de la majorité élargie aux centristes du Centre démocrate devenu le Centre des démocrates sociaux (CDS) ralliés à Giscard d’Estaing en 1974, qui avaient bien résisté en 1971, sont les grands perdants de 1977. L’exemple parisien, véritable cas d’école, illustre cette division des droites même si Jacques Chirac, le leader du Rassemblement pour la République (RPR) sort vainqueur par KO de son duel avec Michel d’Ornano (RI, giscardien). Mais en 1977, les gaullistes du RPR, qui n’ont jamais été très implantés localement, perdent du terrain que ce soit en alliance avec la droite libérale et le centre ou en concurrence. Par rapport à 1971, les gaullistes perdent la moitié de leurs maires dans les villes de plus de 30 000 habitants (de 27 à 15) n’en conservant que 8 % (et 7,1 % des conseillers municipaux). Mieux implantée localement, la droite libérale s’en sort mieux (49 villes). Le RPR ne résiste bien qu’en région parisienne gagnant quelques rares cités dont Quimper et Cambrai. Moins connue est la tentative des « gaullistes de gauche » ou « d’opposition » de constituer le quatrième pôle de l’Union de la gauche. En dépit de quelques personnalités élues, notamment à Paris, et de la réélection de Jean Charbonnel à Brive, cette tentative fera long feu.
8L’intérêt des études rassemblées ici est d’analyser précisément les forces, les campagnes et les résultats de 1977 tant au niveau de quelques régions et d’un département que de quelques villes, ce qui permet de croiser les paramètres nationaux avec les situations locales et de nuancer, selon les territoires, la perception sur le moment de cette poussée de la gauche unie incontestable dans les grandes villes.
9L’ouest et le sud-ouest de la France ont été privilégiés dans ces études de cas parce que cette poussée, assez spectaculaire dans l’Ouest, a frappé les observateurs, et aussi parce qu’on disposait de travaux récents. La culture politique du Sud-Ouest, radical-socialiste avec un glissement en faveur de la SFIO sous la IVe République, est bien différente de celle de l’ouest de la France, globalement catholique et conservatrice. Mais, en Aquitaine et en Midi-Pyrénées, 1958 et l’avènement de la Ve République avaient redistribué les cartes en faveur des droites et de municipalités de Troisième Force. Les municipales de 1971 ont amorcé une reconquête des gauches dont on attend la concrétisation en 1977. Si Bordeaux reste fidèle à son maire depuis 1947, le gaulliste Jacques Chaban-Delmas, la communauté urbaine bordelaise bascule à gauche. À Toulouse, un récent redécoupage électoral en trois secteurs permet à Pierre Baudis, le maire sortant, de sauver sa majorité contre le socialiste Alain Savary mais en obtenant moins de voix que les gauches.
10Rappelons qu’en 1974, les trois régions de l’Ouest (Bretagne, Pays-de-la-Loire, Basse-Normandie) avaient largement voté pour Valéry Giscard d’Estaing au second tour de l’élection présidentielle. En Bretagne comme dans les Pays-de-la-Loire, la conquête par l’Union de la gauche de grandes villes : Rennes, Brest, Nantes, Angers, Le Mans, à droite ou au centre depuis 1947, a d’autant plus frappé les esprits que des maires socialistes, – sauf le communiste Robert Jarry au Mans –, et des équipes rajeunies l’ont emporté, parfois de justesse, en bénéficiant des aspirations au changement d’un électorat urbain lui aussi rajeuni et parfois de l’usure et des divisions des équipes sortantes. En Bretagne, de nombreuses petites villes tenues pas des centristes ou à droite basculent à gauche, si bien que là où ces forces étaient déjà implantées elles confortent leurs positions. Mais dans les Pays-de-la-Loire, si avec la Roche-sur-Yon quatre préfectures sont passées à gauche – Laval l’étant déjà –, notables et grands élus de droite se maintiennent dans leurs bastions – Olivier Guichard à La Baule – comme dans bon nombre de communes rurales. C’est un peu moins vrai dans la région Bretagne où, si on regarde les 11 villes de plus de 30 000 habitants, le changement de majorité est important : de six villes de droite et cinq de gauche en 1971, il ne reste que deux villes à droite en 1977 (Vannes et Quimper). En outre, de nombreuses villes moyennes et petites basculent à gauche (à un ou deux sièges près souvent), surtout en Basse-Bretagne.
11En Normandie, Caen et Rouen n’ont pas changé d’orientation politique. Même si on peut noter un certain rééquilibrage en faveur de quelques municipalités de gauche, le département du Calvados ancré de longue date à droite est resté à l’écart des changements nationaux. Ailleurs, dans l’Ouest, droites et centristes résistent dans leurs bastions autour de leurs grands notables ou en parvenant à transmettre le flambeau comme l’ancien ministre Raymond Marcellin à Vannes, député depuis 1946 et maire depuis 1965. Mais sa majorité a senti pour la première fois le vent du boulet. Le jeune député et ministre Pierre Méhaignerie (CDS) s’installe durablement à Vitré ; il est encore maire en 2018. À Rennes, en raison de la mutation du système partisan local et du travail de terrain entrepris depuis 1971, l’équipe d’Edmond Hervé (PS) s’impose aisément lors du retrait d’Henri Fréville (ex-MRP), maire depuis 1953. À Nantes, la victoire d’Alain Chénard était loin d’être évidente. En effet, la situation des socialistes nantais et de Loire-Atlantique était compliquée car une partie des élus municipaux de l’ancienne SFIO était restée fidèle au sénateur-maire André Morice (ex-radical) et s’opposait à l’alliance avec les communistes, d’où leur exclusion du PS. Ces études fines de la situation de villes et d’agglomérations permettent de suivre les processus sociaux et politiques (rénovation démocratique, ouverture sur les citoyens et la cité) à l’œuvre. En mars 1977, il y a bien des relations dialectiques entre le national et le local et pas seulement au niveau des structures et des organisations politiques mais aussi des acteurs. Au-delà du militantisme partisan, les mutations socio-politiques et idéologiques font apparaître une adéquation entre l’offre politique du moment et les aspirations d’une grande partie de la société rajeunie et urbanisée. Le nouveau PS paraît répondre à ce désir de changement en captant électoralement les énergies déployées dans les années post-1968 face à des équipes sortantes souvent vieillies, divisées qui semblent quelque peu décalées. Un nouveau cycle politique commence en France, plus marqué dans l’Ouest.
***
12Quarante après, les élections municipales de 1977 méritaient qu’on s’y arrête quelque temps car elles constituent un moment important dans l’histoire politique de la France, et plus encore de la gauche, du dernier quart du xxe siècle, impulsé par l’apogée de courte durée de l’Union de la gauche. Pour beaucoup, médias et opinion publique, ces succès municipaux étaient le signe annonciateur d’une victoire nationale plus importante encore aux élections législatives de 1978. Or, l’histoire n’est jamais écrite d’avance : en septembre 1977, du fait du Parti communiste et de Georges Marchais, l’Union de la gauche se fracasse sur la réactualisation du programme commun de gouvernement de 1972 si bien que la majorité giscardienne remporte les élections législatives évitant une cohabitation au président Giscard d’Estaing. Certes, en 1981, l’alternance politique se produit mais dès 1983, signe de mécontentement, la gauche reflue aux élections municipales : plusieurs villes conquises en 1977 sont perdues dont Nantes et Brest.
Notes de bas de page
1Une exception, pour l’ouest de la France citons un colloque et un dossier initié par Thierry Guidet dans la revue Place publique. Nantes/Saint-Nazaire, no 30, novembre-décembre 2011, publié aussi à Rennes, « Les villes de gauche dans le Grand Ouest depuis 1977. Le socialisme à visage urbain », p. 2-72.
2Aux élections cantonales de 1976, environ la moitié du corps électoral avait été concernée.
3Signalons à Rennes la présence d’une liste du groupe maoïste Drapeau rouge-Rennes révolutionnaire.
Auteur
-
Christian Bougeard
Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université de Bretagne occidentale de Brest et chercheur au Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC). Il a notamment publié : La Bretagne de l’Occupation à la Libération (1940-1946), Rennes, PUR, 2014 ; La Bretagne en portrait(s) de groupe. Les enjeux de la méthode prosopographique (Bretagne, xviiie-xxe siècle), Rennes, PUR, 2016 ; Les Années 68 en Bretagne. Les mutations d’une société (1962-1981), Rennes, PUR, 2017.

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