Les auteurs
p. 417-421
Texte intégral
1Olivier Andurand est agrégé d’histoire et docteur en histoire moderne. Il est actuellement chercheur associé au Centre d’histoire sociale et culturelle de l’Occident de l’université Paris Nanterre et professeur en classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Fustel de Coulanges de Strasbourg. Sa thèse, soutenue en 2013, a été publiée sous le titre La Grande Affaire, les évêques de France face à l’Unigenitus (Rennes, PUR, 2017). Ses recherches portent aujourd’hui principalement sur le rôle des cardinaux et leurs réseaux d’influence dans l’Église de France du xviie au xviiie siècle ainsi que sur le jansénisme au xviiie siècle.
2Marie-Pierre Ballarin est historienne, chargée de recherches à l’Institut de recherches pour le développement (IRD), affectée à l’URMIS (Unité de recherches « Migrations et Sociétés ») et en poste à l’université de Nice Sophia antilopes. Elle est spécialiste de l’Afrique de l’Est et de l’océan Indien occidental et a travaillé particulièrement au Kenya ainsi que sur la côte ouest de Madagascar. Elle est l’auteure de plusieurs articles et d’un ouvrage sur les reliquaires des monarchies sakalava de l’ouest malgache qu’elle a appréhendés dans leur dimension religieuse et politique de la fin du xviiie siècle à nos jours. Elle coordonne à l’heure actuelle un programme financé par la Commission européenne sur le legs de l’esclavage en Afrique (programme RISE SLAFNET ‘Slavery in Africa : a dialogue between Europe and Africa’, 2017-2020). Principales références bibliographiques sur le sujet : Les reliques royales à Madagascar. Source de légitimation et enjeu de pouvoir (xviiie-xxe siècle), Paris, Karthala, 2000 ; « Le “roi est nu”. Les imaginaires du sacré dans la tourmente judiciaire. (Nord-ouest de Madagascar, 1957-2006) », Cahiers d’études africaines, 2008/4, no 192, p. 665-686 ; « Culte des ancêtres royaux et légitimation du pouvoir dans la région de Majunga (nord-ouest de Madagascar, 1822-2004) », in M. P. Ballarin, A. Forest, M. Selim (éd.), « Anthropologie et histoire face aux légitimations politiques », Journal des anthropologues, 104-105, 2006, p. 191-218.
3Guillaume Bourgeois est maître de conférences HDR en histoire contemporaine à l’université de Poitiers. Spécialiste du communisme et du rôle joué par les organes de sécurité de l’URSS au sein du Komintern, il a écrit La véritable histoire de l’Orchestre rouge, Paris, Nouveau Monde, 2015. Il dirige L’Atlas historique de la Nouvelle-Aquitaine.
4Albrecht Burkardt est professeur d’histoire moderne à l’université de Limoges. Ses recherches portent sur l’histoire politique, culturelle et religieuse de l’Europe moderne, en particulier sur le culte des saints, l’Inquisition romaine et l’histoire du voyage.
5Maria Concetta Calabrese, enseignant-chercheur en histoire moderne au Dipartimento di Studi politici e sociali de l’université de Catane, s’est principalement intéressée aux familles de la noblesse méridionale et a notamment publié I Paternò di Raddusa, Patrimonio, lignaggio, matrimoni (secc. xvi-xviii), Milan, Franco Angeli, 2002 ; L’epopea dei Ruffo di Sicilia, Rome/Bari, Laterza, 2014. Elle a récemment écrit un article intitulé « Il Gran Priore dell’Ordine di Malta e il suo servo. Un episodio di “schiavitù mediterranea” nel xviiie secolo », Nuova rivista storica, 100, 3 (2016), p. 907-936.
6Paul Chopelin, agrégé d’histoire, maître de conférences en histoire moderne (université Jean-Moulin Lyon 3 – LAHRA), travaille entre autres sur les relations entre politique et religion. A codirigé avec Sylvène Édouard, Le sang des princes. Cultes et mémoires des souverains suppliciés (xvie-xxie siècle), Rennes, PUR, coll. « Histoire », 2014,
7Patrick Clastres, agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine, est professeur à la faculté des sciences sociales et politiques de l’université de Lausanne (CHRIM). Il y dirige le Centre d’études olympiques & de la globalisation du sport (ISSUL). Il a consacré sa thèse à la biographie politique de Pierre de Coubertin et a publié de nombreux articles sur ce personnage. Ses travaux portent plus généralement sur l’histoire des cultures sportives, leur mondialisation et leur politisation.
8Isabel Corrêa da Silva est docteur en histoire, chercheur de l’Instituto de Ciências Sociais/Universidade de Lisboa où elle enseigne l’histoire du Brésil. Auteur de Espelho Fraterno : o Brasil e o republicanismo português na transição para o século xx (2013), qui a obtenu les prix « Mário Soares » et « Vitor de Sá » (de l’Universidade do Minho), et coéditeur (avec Rui Ramos et José Murilo de Carvalho) du livre A Monarquia Constitucional dos Braganças em Portugal e no Brasil, 1822-1910 (2018).
9Robert Descimon est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, Centre de recherches historiques (EHESS/CNRS).
10Bruno Dumons, directeur de recherches au CNRS (laboratoire de recherches historiques Rhône-Alpes, UMR 5190), est spécialiste d’histoire religieuse de la France contemporaine. Il a travaillé entre autres sur le catholicisme au féminin et les cultures politiques « blanches » et « contre-révolutionnaires ». Il a publié entre autres Rois et princes en exil (2015), Les zouaves pontificaux en France, en Belgique et au Québec (2015) avec J.-P. Warreu, Transmettre une fidélité. La Contre-Révolution et les usages du passé (2019) avec P. Chopelin.
11Sylvène Edouard est maître de conférences HDR à l’université Jean-Moulin Lyon 3 et membre du LAHRHA (UMR CNRS 5190). Spécialisée dans la question des imaginaires politiques, elle s’intéresse en particulier à la figure du prince et à sa réception, à partir de l’objet corps et de l’éducation (Le corps d’une reine. Histoire singulière d’Élisabeth de Valois (1546-1568), Rennes, PUR, 2009 et Les Devoirs du prince. L’éducation princière à la Renaissance, Paris, Classiques Garnier, 2014), mais aussi du point de vue de l’engagement religieux de Philippe II d’Espagne en matière religieuse en consacrant ses dernières recherches à la politique de récolement, collection et promotion des reliques.
12Frédéric Garan, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de la Réunion, chercheur au CRESOI, chercheur associé au CRHIA (Nantes) et à IDEE (Le Havre), directeur de publication de Tsingy : revue de sciences humaines, Sud-Ouest de l’océan Indien. Ses recherches portent sur Madagascar durant la période coloniale. Il a publié : Défendre l’Empire : des conflits oubliés à l’oubli des combattants (1945-2010), Paris, Éditions Vendémiaire, 2013.
13Massimiliano Ghilardi, directeur adjoint de l’Institut national d’études romaines (Istituto Nazionale di Studi Romani) est spécialiste d’histoire et de topographie de Rome dans l’Antiquité tardive ainsi que de la redécouverte de la chrétienté primitive à l’époque moderne. Outre ses contributions à diverses études, il a publié : Sanguine tumulus madet. Devozione al sangue dei martiri delle catacombe nella prima età moderna (Rome, 2008) ; Gli arsenali della Fede. Tre saggi su apologia e propaganda delle catacombe romane (da Gregorio XIII a Pio XI) (Rome, 2006) ; Subterranea civitas. Quattro studi sulle catacombe romane dal Medioevo all’Età Moderna (Rome, 2003).
14Jérôme Grévy est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Poitiers. Il assure également des enseignements à Sciences Po. Ses travaux actuels portent sur les mystiques politiques, de la fin du xviiie siècle à nos jours.
15Rémy Hême de Lacotte est maître de conférences en histoire contemporaine à Sorbonne Université. Il travaille principalement sur les rapports entre religion et politique en France et en Europe dans la première moitié du xixe siècle. Il a publié, en codirection avec Jacques-Olivier Boudon, La crise concordataire. Catholiques français et italiens entre Pie VII et Napoléon (1808-1814), Paris, SPM, « Collection de l’Institut Napoléon », 2016.
16Maxime Hermant est professeur d’histoire-géographie et docteur d’histoire moderne de l’université Paris Nanterre. Sa thèse, réalisée sous la direction de Monique Cottret, a porté sur le fait religieux à Provins pendant la Révolution et l’Empire.
17Marie Lezowski, maîtresse de conférences en histoire moderne à l’université d’Angers, membre du laboratoire TEMOS et chercheuse associée au CéSor/EHESS, est spécialiste de l’histoire religieuse et culturelle de l’Italie à l’époque moderne. Sur le thème des objets religieux, elle a coordonné un dossier des Mélanges de l’École française de Rome – Italie et Méditerranée (MEFRIM : 126-2, 2014) intitulé « Tours et détours des objets de dévotion ». Elle a édité avec Laurent Tatarenko un numéro spécial des Archives de sciences sociales des religions (ASSR, 183), sur le thème « Façonner l’objet de dévotion chrétien », centré sur les techniques et la vente des objets dévots. Ses recherches actuelles portent sur la formation des trésors de sanctuaire et le vol sacrilège en Italie à l’époque moderne.
18Yann Lignereux est professeur d’histoire moderne à l’université de Nantes où il dirige l’UFR Histoire, Histoire de l’art et Archéologie. Il est rattaché au Centre de recherches en histoire internationale et atlantique de l’université de Nantes et il est membre associé du laboratoire « Mondes américains » (UMR 8168). Ses recherches portent sur les pratiques, les cultures et les imaginaires politiques en France et au Canada aux xvie-xviie siècles ; il a publié au PUR en 2016 une étude portant sur Les rois imaginaires. Une histoire visuelle de la monarchie de Charles VIII à Louis XIV. Ses travaux actuels portent sur la nature impériale de la monarchie française d’Ancien Régime de part et d’autre de l’Atlantique.
19María Amparo López Arandia, docteur de l’université de Jaén, enseigne l’histoire moderne à l’Université d’Extremadura. Ses recherches portent sur l’histoire religieuse des xvie-xviie siècles, en particulier celle de l’Andalousie.
20Jean-Jacques Lucas, docteur en histoire de l’art contemporain, membre associé au Criham, chargé de cours à l’université de Poitiers. A publié Collectionneurs en province. ouest-atlantique (1870-1953), PUR, 2012.
21Nicolas Lyon-Caen est chargé de recherche au CNRS, à l’IHMC. Auteur d’une thèse portant sur le jansénisme parisien du xviiie siècle, ses recherches portent plus largement sur l’histoire sociale et religieuse de l’époque moderne.
22Bruno Maes est maître de conférences (HDR) en histoire moderne à l’université de Lorraine (CRULH, ÉA 3945). Il s’intéresse en particulier aux liens entre religion et politique (thèse sur Le roi, la Vierge et la nation. Pèlerinages et identité nationale entre guerre de Cent Ans et Révolution, Publisud, 2002), à la diffusion de la culture par le livre (HDR sur Les livrets de pèlerinage. Imprimerie et culture à l’époque moderne, PUR, 2016), et à la médecine charitable. Outre de nombreux colloques organisés, il rédige des articles, chapitres d’ouvrages et dictionnaires, et publie des communications. Il a participé au Dictionnaire de l’Ancien Régime (A. Colin, 2004), et publié une source manuscrite (Pèlerinages et sanctuaires mariaux au xviie siècle. Manuscrit du père Vincent Laudun dominicain, CTHS, 2008).
23Antoine Mazurek, chercheur associé au CeSor, auteur d’une thèse sur la figure de l’ange gardien à l’époque moderne (EHESS, 2013), il oriente actuellement ses recherches vers une étude de la liturgie des saints dans l’Europe tridentine, en particulier dans la péninsule Ibérique. Une publication récente : « Réforme tridentine et culte des saints en Espagne : liturgie romaine et saints ibériques », in Soen Violet et François Wim (éd.), The Council of Trent : Reform and controversy in Europe and Beyond (1545-1700), t. 1, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 2018, p. 223-247.
24Dino Mengozzi est professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Urbino, Italie. Ancien élève de Michel Vovelle, il a travaillé autour des reliques politiques avec des essais et deux volumes : Garibaldi taumaturgo. Reliquie laiche e politica (Garibaldi thaumaturge. Reliques laïques et politiques), Rome/Bari, Lacaita, 2008 ; et Corpi posseduti, martiri ed eroi nel Risorgimento da Garibaldi a Pinocchio (Corps possédés, martyrs et héros dans le Risorgimento de Garibaldi à Pinocchio), Rome/Bari, Lacaita, 2012.
25Miguel Metelo de Seixas, docteur en histoire, chercheur de l’Instituto de Estudos Medievais/Faculdade de Ciências Sociais e Humanas/Universidade Nova de Lisboa, professeur à l’Universidade Lusíada de Lisboa, président de l’Instituto Português de Heráldica. A publié de nombreux ouvrages sur la question de la représentation du pouvoir, dont Heráldica, representação do poder e memória da nação (2011).
26Montserrat Molina Egea travaille à l’inventaire de la Réserve de la Bibliothèque de Catalogne. Membre du Groupe de recherche sur l’histoire de la Méditerranée occidentale de l’université de Barcelone (GEHMO), elle s’est intéressée par la religiosité féminine pendant l’époque moderne dans l’Europe du Sud. Elle vient de publier « Cosme III de Médici (1642-1723), coleccionista de reliquias », dans Poteri e linguaggi del sacro : testi, oggetti e riti nell’Europa moderna (2017).
27Chantal Morelle, docteur en histoire, professeur en classes préparatoires aux grandes écoles. Auteur de Louis Joxe, diplomate dans l’âme, André Versaille éditeur, 2008 ; Comment de Gaulle et le FLN ont mis fin à la guerre d’Algérie, André Versaille éditeur, 2012 ; De Gaulle, la passion de la France, Armand Colin, 2015.
28Giampaolo Salice enseigne histoire moderne et histoire moderne de la Sardaigne à l’université de Cagliari. Il étudie les politiques de colonisation interne mises en place par les États européens entre le xviie et le xviiie siècle avec l’installation de colons étrangers. Il a consacré plusieurs essais à ce domaine de recherche, comme la monographie Colonizzazione Sabauda e diaspora greca, Viterbo, Sette Città, 2015).
29Francesca Sbardella est professeur d’histoire et d’anthropologie des religions à l’Université de Bologne ; elle dirige, avec M. Turci, le Laboratoire permanent d’ethnographie de la culture matérielle (LAECM) et participe au Laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la culture (LAHIC) de Paris. Elle dirige également, pour Pàtron Editore, les collections « Antropologia delle religioni » (avec F. Dei) et « Heritage » (avec M. Turci et D. Parbuono). Parmi ses publications : Abitare il silenzio. Un’antropologa in clausura (Rome, Viella, 2015) ; Scrivere del « sacro ». Testi inediti episcopali e monastici (Bretagna xix-xx secolo) (Bologne, Clueb, 2012) et Antropologia delle reliquie. Un caso storico (Brescia, Morcelliana, 2007).
30Pierre-Marie Terral est professeur agrégé et docteur en histoire contemporaine de l’université Paul-Valéry et chargé de cours en histoire contemporaine à l’université Jean-François-Champollion d’Albi. Chercheur associé à CRISES (Centre de recherches interdisciplinaires en sciences humaines et sociales), université Paul-Valéry – Montpellier III. Spécialiste de l’histoire de la lutte des paysans du Larzac, il a publié Larzac : De la lutte paysanne à l’altermondialisme (Privat, 2011) et Larzac terre de lutte (Privat, 2017). Travaillant sur les questions environnementales (ouvrages sur les parcs naturels régionaux des Grands Causses et du Morbihan (Privat, 2015, 2016), il est conseiller historique d’un documentaire consacré aux ZAD (Une vie à défendre, France 2, 2020).
31Simone Visciola est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Toulon, membre du laboratoire Babel et du Criham, est spécialiste de l’histoire et la culture des partis et des mouvements politiques en Italie, du Risorgimento à la république.
32La traduction des textes de Giampaolo Salice et Massimiliano Ghilardi a été assurée par Melinda Palombi, docteur en études italiennes, université de Toulon. Les articles de María Amparo López Arandia et Montserrat Molina Egea ont été relus par Corinna Gepner.

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