Les auteurs
p. 219-222
Texte intégral
1Jean-Pierre Augustin, professeur de géographie et d’aménagement à l’université de Bordeaux, est spécialiste des formes d’actions collectives territoriales. Il dirige des recherches sur les villes, le sport, la culture et le tourisme à la Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine et à l’UMR ADES du CNRS. Ses travaux portent sur la France et sur l’Amérique du Nord. Il a été professeur invité dans plusieurs universités nord-américaines et notamment à l’université du Québec à Montréal (UQAM). Auteur d’une quinzaine d’ouvrages (entre autres, Lieux culturels et contexte de ville en 1998, Sites publics, lieux communs 1 en 2000, Perspectives territoriales pour la culture en 2004, Sites publics, lieux communs 2 en 2008 aux Éditions de la MSHA) et d’une soixantaine d’articles dans des revues spécialisées, il a dirigé plusieurs rapports sur la culture à la suite d’appels d’offre pour des ministères et des collectivités locales.
2Marianna d’Ovidio est chercheure au département de sociologie et de recherche sociale de l’université de Milan, Bicocca. Elle est titulaire d’un doctorat en études urbaines et locales européennes. Sa thèse portait sur l’économie culturelle de Milan et de Londres. Ses principaux intérêts de recherche ont trait à la transformation urbaine, à l’économie culturelle, à la créativité et à l’application des systèmes de géo-informatique dans les sciences sociales. Elle a participé au projet européen Social Polis.
3Sébastien Darchen est professeur adjoint à la faculté d’études de l’environnement à l’université York à Toronto, et enseigne dans le programme en aménagement. Titulaire d’un doctorat en études urbaines de l’INRS-Urbanisation, Culture et Société (Montréal), il a également effectué son postdoctorat à Montréal à la Chaire du Canada sur les enjeux socioorganisationnels de l’économie du savoir. Ses recherches portent actuellement sur les stratégies des acteurs urbains concernant la revitalisation des centres-villes nord-américains. Son objectif est de comparer le processus de mise en forme de nouveaux quartiers basés sur les activités de divertissement comme le cas du Toronto Entertainment District à Toronto ou celui du Quartier des spectacles à Montréal.
4Juan Luis Klein est professeur titulaire au département de géographie et directeur adjoint du Centre des recherches sur les innovations sociales (CRISES). Il a réalisé ses études de premier cycle en histoire et géographie économiques à l’université de Santiago, au Chili (ex-Universidad Técnica del Estado) entre 1969 et 1972. Ensuite, il a obtenu une maîtrise (1977) et un doctorat (1981) en géographie à l’université Laval (Québec). Ses enseignements et travaux portent sur la géographie socioéconomique, l’économie sociale, l’aménagement régional, le développement local et l’épistémologie de la géographie. Il est responsable de la collection « Géographie contemporaine » des Presses de l’université du Québec et est membre du comité de rédaction de plusieurs revues scientifiques.
5Marc V. Levine, spécialiste en études québécoises, est professeur d’histoire et d’études urbaines à l’université du Wisconsin, à Milwaukee, où il dirige également le Centre pour le développement économique. Il est notamment coauteur d’un ouvrage intitulé The State and Democracy : Revitalizing America’s Government et auteur de La reconquête de Montréal (1997).
6Thomas Pilati a complété une formation en architecture et en management des arts de l’université de Trento en Italie. Il a fait un stage de recherche à la Chaire de recherche du Canada sur les enjeux socio-organisationnels de l’économie du savoir de la Télé-université de l’UQAM, et a travaillé à l’organisation de plusieurs biennales en art contemporain, à Montréal et en Italie.
7Myrtille Roy-Valex est doctorante en études urbaines à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS-UCS) du Québec, membre de la chaire Fernand Dumont sur la culture, du Laboratoire Innovations, Culture et Villes ainsi que du Réseau interuniversitaire Arts, Culture, Société (RIACS). Sa recherche doctorale propose une exploration des liens entre l’offre culturelle territoriale et les capacités attractives des villes-centre en faveur du redéploiement économique urbain. Le problème est envisagé à partir d’une enquête ethnosociologique portant sur l’industrie du jeu vidéo à Montréal et son personnel « créatif ». Ce travail de thèse bénéficie du soutien financier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et du Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture du Québec (FQRSC). Depuis 1999, Myrtille Roy-Valex est assistante principale de recherche pour divers projets de l’INRS-UCS. Elle a publié plusieurs articles sur le thème culture et ville, notamment : « Classe créative et marché du travail dans l’industrie du jeu vidéo à Montréal », dans F. Leriche, S. Daviet, M. Sibertin-Blanc et J. M. Zuliani (dir.), L’économie culturelle et ses territoires, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2008 ; et « Culture, ville et nouvelle économie créative », dans E. Berthold (dir.), Mondialisation et cultures : regards croisés de la relève sur le Québec, Québec, Les Presses de l’université Laval/IQRC, 2007. En 2008, elle coorganisait le colloque international « Arts et territoires. Vers une nouvelle économie culturelle ? », qui s’est tenu à Québec les 6 et 7 mai 2008 dans le cadre du 76e congrès de l’AACFAS.
8Richard Shearmur, titulaire de la Chaire du Canada en statistiques spatiales et politiques publiques, est professeur à l’INRS Urbanisation, Culture, Société au sein de l’université du Québec. Après son baccalauréat en économie foncière à Cambridge, il a travaillé pendant cinq ans comme consultant en immobilier d’entreprises en France, en Angleterre et en Espagne. Il a ensuite entrepris une maîtrise en urbanisme à l’université McGill et un doctorat en économie géographique à l’université de Montréal. Ces diverses expériences on tous en commun une focalisation sur les aspects économiques et politiques de l’utilisation du sol, et ce, de l’échelle du terrain à celle du continent. Ses recherches actuelles portent à la fois sur l’évolution intramétropolitaine de l’économie spatiale et sur le développement régional à l’échelle nationale. Il s’intéresse notamment aux questions de mobilité, à la migration pour des motifs économiques, et aux aspects méthodologies et conceptuels des études quantitatives en géographie économique. Ses articles récents sont parus dans Urban Geogeaphy, Régional Studies, Urban Affairs Review, Urban Studies et Industry and Innovation.
9Diane-Gabrielle Tremblay est professeure au département économie et gestion à la Télé-université de l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les enjeux socio-organisationnels de l’économie du savoir ([www.teluq.uqam.ca/chaireecosavoir]). Elle est directrice de l’ARUC – Alliance de recherche université-communauté – sur la gestion des âges et des temps sociaux, chercheure au Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) de l’UQAM, et a été professeure invitée dans les universités de Paris I-Sorbonne, de Lille I, d’Angers, de Toulouse II, à l’Institut d’administration des entreprises de l’université de Lyon 3, à l’université de Louvain-la-Neuve en Belgique, à l’université de Hanoi (Vietnam) et à la European School of Management. Elle a publié de nombreux articles, notamment dans le Canadian Journal of Regional Science, Geojournal, Intl Journal of Entreprise and Innovation Management, Géographie économie et société, Gestion, Journal of e-Working, New Technology, Work and employment, et bien d’autres. Elle est présidente du comité de sociologie du travail de l’Association internationale de sociologie, responsable du comité Gender, work and family de la Society for the Advancement of Socio-Economics, et coresponsable du comité Temps sociaux de l’Association internationale des sociologues de langue française.
10Rémy Tremblay a fait ses études de baccalauréat et de maîtrise en géographie à l’université Laval. En 2000, il a obtenu un doctorat de l’université d’Ottawa dans la même discipline. Ses travaux portent sur les multiples dimensions sociospatiales de la ville nord-américaine, et ce, en s’appuyant sur des méthodes qualitatives. Il travaille également sur les comportements socioculturels des touristes québécois. En 2006, il a publié Floribec : espace et communauté aux Presses de l’université d’Ottawa, ouvrage qui traite des bases spatiales sur lesquelles repose la communauté touristique transnationale québécoise située dans la grande région de Miami. De 2002 à 2004, Rémy Tremblay a réalisé un stage postdoctoral à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS – Urbanisation, Culture et Société), à Montréal. Il a alors travaillé sur les palmarès des villes du savoir et les théories de développement économique reliées à l’économie du savoir. Depuis juin 2005, Rémy Tremblay est professeur à la Télé-université de l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les villes du savoir. Il est également directeur de l’Équipe de recherche sur les villes du savoir (ERVS), laboratoire financé par la Fondation canadienne pour l’innovation. Il a codirigé avec Diane-Gabrielle Tremblay un ouvrage publié aux Presses de l’université du Québec en 2006 : La compétitivité urbaine à l’ère de la nouvelle économie. Rémy Tremblay est corédacteur (manuscrits en français) de la Revue canadienne des sciences régionales, et membre du comité éditorial des revues Interventions économiques et International Journal of Knowledge-Based Development. De plus, il est Fellow et Certified Geographer de la Royal Geographical Society (Royaume-Uni).
11Elsa Vivant est maître de conférences en urbanisme à l’Institut français d’urbanisme. L’objet central de ses recherches concerne le rôle de la culture dans les dynamiques urbaines et la recomposition des territoires métropolitains. Il s’agit de comprendre les mutations urbaines et sociales à travers l’analyse critique de l’instrumentalisation de la culture dans l’action urbaine. Dans le cadre de son doctorat en études urbaines (université Paris 8), elle a montré dans quelle mesure les pratiques culturelles off participent aux dynamiques urbaines, en quoi la coexistence de lieux alternatifs et de lieux culturels institutionnels est essentielle à l’effervescence créative d’une métropole et comment les urbanistes instrumentalisent ces scènes artistiques off dans le cadre d’un projet urbain. Lors d’un séjour postdoctoral à la London School of Economics, elle a développé une approche critique du rôle et de l’usage de la culture dans les politiques d’aménagement et d’urbanisme, en s’appuyant sur l’analyse de l’implication croissante des acteurs privés dans le financement et la gestion des institutions culturelles, notamment les musées et monuments. Ses travaux mettent en évidence les liens et articulations entre les pratiques des urbanistes en matière d’aménagement culturel et les mutations internes du champ de la production culturelle.
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Penser et faire la géographie sociale
Contribution à une épistémologie de la géographie sociale
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2006
Les Aït Ayad
La circulation migratoire des Marocains entre la France, l'Espagne et l'Italie
Chadia Arab
2009
Ville fermée, ville surveillée
La sécurisation des espaces résidentiels en France et en Amérique du Nord
Gérald Billard, Jacques Chevalier et François Madoré
2005
La classe créative selon Richard Florida
Un paradigme urbain plausible ?
Rémy Tremblay et Diane-Gabrielle Tremblay (dir.)
2010
Le logement social en Europe au début du xxie siècle
La révision générale
Claire Lévy-Vroelant et Christian Tutin (dir.)
2010