La situation socioéconomique aux confins de la Bretagne, de l’Anjou et du Poitou à la fin de la guerre de Cent Ans : approche numismatique comparative
p. 65-77
Texte intégral
1En dehors des sources écrites, les enfouissements monétaires constituent un bon indicateur de la situation socioéconomique d’une population donnée, au Moyen Âge comme pour d’autres périodes. Les pertes accidentelles ou les enfouissements hâtifs1 sont, en quelque sorte, des instantanés de la circulation monétaire ; ils révèlent, dans une certaine mesure, le pouvoir d’achat ou les disponibilités en numéraire de leur propriétaire. Quant aux thésaurisations non récupérées, elles apparaissent comme des indices très fiables de la capacité à épargner. Ainsi, la multiplication des enfouissements hâtifs témoigne plutôt de l’insécurité du temps, alors qu’un faible nombre de trésors, majoritairement composés de thésaurisations, montre la capacité des contemporains à épargner, mais aussi à récupérer et à utiliser librement leur pécule ; c’est un signe fort de la tranquillité des temps.
2Notre étude repose sur l’analyse des découvertes monétaires, faites aux confins de la Bretagne, de l’Anjou et du Poitou, de pièces frappées des années 1420 aux années 1450. La première de ces découvertes est un fragment de trésor inédit découvert dans les conditions suivantes :
« 3 des monnaies d’or découvertes à Challans (Vendée) le 4 nov. 1925. Elles étaient dans un petit pot, tout près des fondations de la maison de monsieur le docteur V. Neveu-Dérotrie (ancienne maison de la famille Lory-Dezamy), côté de la rue de la Bonne Fontaine.
Le n° 3 appartient à monsieur le docteur Victor Neveu-Dérotrie. Les nos 1 et 2 appartiennent à monsieur Pierre Groussain-Angis, fils ferblantiers. Toutes ces monnaies sont de Charles VII, roi de France, qui régna de 1422 à 14612.»
3Les trois pièces dont nous donnons l’illustration en annexes sont, d’une part, deux royaux d’or émis en 1429, l’un à Bourges (B en fin de légende), l’autre à La Rochelle (point 9e), d’autre part, un écu d’or à la couronne du 3e type frappé à Paris en 1445 (point 18e, couronnelles initiales).
4À elles seules, ces trois monnaies représentent une somme totale de 3 livres et 15 sous tournois, soit près d’un mois du salaire d’un maçon3.
5Sans connaître la composition totale de ce trésor, il est difficile d’identifier les conditions d’enfouissement de celui-ci. Cependant, la valeur de ces pièces et l’écart chronologique entre la plus récente et les plus anciennes peuvent indiquer une thésaurisation non récupérée.
6Mettons en perspective cette découverte avec les autres trésors et surtout les multiples trouvailles isolées, notamment de monnaies d’or, pour la période 1420-1450, aux confins du Poitou, de l’Anjou et de la Bretagne.
LES TRÉSORS


Blanc aux lis accostés en billon de Charles VII trouvé à Châtillon-sur-Sèvre (79).
D/KAROLVS FRANCORVM REX, trois lis accostés sous une couronne.
R/+ SIT/NOME/DNI BE/NEDIT, croix cantonnée de deux couronnelles et de deux lis.
Dessin à la plume de F. Parenteau.
LES TROUVAILLES ISOLÉES

7Les trésors de Châtillon-sur-Sèvre et du Gâvre sont très certainement de simples pertes accidentelles, les autres semblent plutôt des thésaurisations.

Salut d’or d’Henri VI trouvé à Luçon (85).
D/Léopard HENRICVS DEI GRA’FRANCORV’Z AGLIE REX, l’archange Gabriel debout devant la Vierge Marie à qui il tend un parchemin portant le mot AVE, derrière les écus accostés de France et de France-Angleterre ; audessus, les rayons du soleil.
R/Léopard XPC VINCIT XPC REGNAT XPC IMPERAT, croix latine pleine accostée d’un lis et d’un léopard, sous laquelle est une H onciale, dans un polylobe fleurdelisé.
Dessin à la plume de F. Parenteau.
8Mais, outre ces lots, ce sont donc cinq pièces d’or qui furent perdues ou plus certainement cachées12 dans le seul département de la Vendée (sans compter la trouvaille de Machecoul toute proche), lorsque pour toute la Haute-Normandie durant une période légèrement plus longue (1417-1450), on n’en dénombre que deux, peut-être trois13. Cette multiplication des monnaies d’or isolées dans cette région ne peut pas seulement s’expliquer par l’action d’inventaire systématique de F. Parenteau14, j’y vois d’avantage la prolifération de micro-enfouissements volontaires, car à la fin du Moyen Âge, une pièce d’or représente une valeur si importante qu’elle peut à elle seule constituer une thésaurisation pour les couches les plus modestes. En effet, durant les années 1430-1440, une pièce d’or représentait environ le prix d’un mouton ou d’un porc15.

Enfouissements monétaires entre Bretagne et Poitou années 1430-1450.
9Comme nous le disions, pour une région et une période donnée, la multiplication des thésaurisations indique une stabilité sinon politique du moins militaire.
10Ainsi, pour la partie de cette région de marches fidèle au « roi de Bourges », l’ensemble de ces dépôts prouve que le début des années 1430 était marqué par une relative tranquillité, malgré la présence de gens de guerre comme Jehan de la Roche et ses compagnons. Les populations, notamment urbaines (moins concernées par le maraudage), avaient la possibilité d’« épargner » sous la forme de l’accumulation d’un petit « bas de laine » en prévision de l’avenir.
11On peut y voir l’effet des campagnes victorieuses de Jeanne d’Arc en 1429-1430 et de la signature de la paix d’Arras en 1435. « Le conflit franco-anglais donnait l’impression de s’enliser. Il en fut ainsi jusqu’à la fin des années 1430 et le début de la décennie suivante16. » Pour autant, il ne s’agissait en aucun cas d’opulence, puisque la plupart de ces thésaurisations demeurent modérées car un royal d’or n’équivalait qu’à un peu moins de deux semaines du salaire d’un maçon17.
12Or, ceci tranche avec les importantes thésaurisations dissimulées à Escoublac (44) et Issé (44). Ces trésors pourraient bien indiquer une situation socioéconomique meilleure dans la partie nantaise de cette zone tampon durant les années 1430-1450. D’ailleurs, d’autres indicateurs en témoignent.
13Tout d’abord, une devise forte et stable. En effet, les travaux d’H. Touchard18 et J. Kerhervé19 ont établi qu’à partir de 1436, et jusqu’à la fin du XVe siècle, la monnaie bretonne était plus forte que la royale, puisque le denier tournois ne valait plus que 83,33 % du denier breton20.
14Ensuite, une pression fiscale plus modérée que dans la zone royale, notamment par l’absence de gabelle, mais aussi par rapport au reste du duché. En effet, en 1434, la ville de Rennes payait au duc 1800 livres au titre des aides, alors que Nantes n’en versait que 1 50021, Guérande n’apportait plus aucune contribution22 et Clisson, mais aussi Bourgneuf n’ont jamais été soumises à ces charges23. En outre, Nantes obtint même de Pierre II un abattement de 500 livres dès 145224. Enfin, quelques années auparavant, en 1446, François Ier avait déjà accordé à la ville close de Châteaubriant l’exemption des fouages25.
15Par la suite, une époque troublée a manifestement succédé au calme relatif que nous avons envisagé dans la partie poitevine de cette zone frontalière. En effet, si un dépôt monétaire intentionnel n’a pas été récupéré, cela implique un oubli du propriétaire, toujours possible, mais plus souvent la mort ou la fuite de celui-ci.
16Or, aucun combat n’est signalé dans cette zone. Cependant, même si les grandes batailles pour la reconquête des dernières enclaves anglaises se sont déroulées plus au nord et à l’est, celles-ci eurent vraisemblablement des conséquences indirectes sur le nord Poitou.
17R. Cintré indique « très marquée fut […] la région des marches séparantes de Bretagne et de Poitou, lieu privilégié de rassemblement et de passage obligé pour les gens de guerre26 ». On rappellera que Dunois avait réuni une armée de près de 7 000 hommes pour la prise du Mans en 1448, que suivant l’accord conclu avec le roi, le duc François Ier de Bretagne leva une troupe de 6000 soldats pour mener une campagne contre le Cotentin, enfin, qu’Arthur de Richemont et André de Laval, maréchal de Lohéac, conduisaient un groupe de « bandes françaises27 ».
18De plus, hormis les mouvements de troupes28 dus à ces grands rassemblements, cette province a certainement contribué à l’effort de guerre.
19André de Laval, lieutenant de l’armée réunie par le duc François Ier, possédait des terres sises de part et d’autre de la frontière, entre autres, la baronnie de Retz et les seigneuries de Tiffauges et de Lezay. Le duc lui-même avait des domaines en Poitou, comme Montaigu ou la Garnache qui dépendaient de la seigneurie de Clisson réunie à la couronne en 1442.

Variété unique de l’écu d’or de François II à la croix du revers en sautoir.
D/+ FRANCISCVS DEI GRACIA BRITONV DVX, le duc couronné et armé, brandissant une épée et tenant un écu chargé de trois mouchetures posées 2-1 courant à gauche sur un cheval caparaçonné à ses armes ; les sabots arrière du cheval coupent la légende.
R/+ DEVS IN ADIVTORIM MEVM IN TANDE N, croix égale en sautoir cantonnée de quatre mouchetures, formée de trois traits, chargée en cœur d’une quartefeuille évidée ayant un point au centre, et terminée à chaque extrémité par un bourrelet surmonté d’un trèfle entre deux feuilles ; le tout dans un double quadrilobe anglé. Bigot29, n° 1154 ; ancienne collection Perthuis, puis Soullard.
Musée Dobrée N-3247 ; Nantes ; 3,24 g.
20D’un point de vue numismatique, on relève, malgré la proximité géographique et la concomitance supposée, une absence totale d’écu d’or au cavalier au nom du duc François de Bretagne, tant dans les ensembles vendéens que dans les trésors ligériens d’Escoublac et d’Issé.
21La répartition de ces monnaies entre François Ier (1442-1450) et François II (1458-1488) de Bretagne repose toujours sur une analyse stylistique (les sabots du cheval coupant ou non la légende…)30.
22Les écus attribués à François Ier n’ont été repérés que dans trois trésors :
- Bourdet (17), enfoui entre 1508 et 151531 ;
- Bréhand (22), enfoui entre 1491 et 149732 ;
- Soudan (44), enfoui entre 1497 et 151533.
23Ces dépôts sont tous postérieurs au règne de François Ier de Bretagne, et même de François II.
24Cette variété n’apparaît qu’après le règne de François II, alors que le modèle attribué à ce dernier est déjà présent dans le trésor de Boussac (Creuse), dissimulé vers 1476-148334 et mentionné parmi des monnaies saisies aux Pays-Bas entre 1466 et 147235. De plus, on constate que les archives traitant de la frappe de l’or en Bretagne ne concernent jamais François Ier, alors que de nombreux documents datent du règne de François II ce qui confirme que les deux classes principales, sont en réalité à attribuer intégralement à François II. Ainsi, d’après les textes dont nous disposons, la production de ces monnaies d’or suit la chronologie énoncée ci-dessous :
- Octobre 1465 : ordonnance royale reconnaissant au duc de Bretagne le « droict et accoustumé d’user, forger oudict duchié monoye d’or, blanche et noire, aux armes et coing d’icelluy duchié36 ».
- Mars-avril 1466 : 1re émission de « florins37 » (sic) à 72 au marc, 22 carats 3/4, au cours de 22 sous 11 deniers38. Variété de l’écu d’or au cavalier actuellement attribuée à François II de Bretagne : les sabots du cheval coupent la légende.
- 21 avril 1467 : émission du demi-écu à 144 au marc, 18 carats, au cours de 11 sous 5 deniers obole. Sur ce modèle, les sabots du cheval coupent également la légende.
- 22 juin 1487 : 2e émission 72 au marc, 18 carats, au cours de 35 sous39. Variété de l’écu d’or au cavalier actuellement attribuée à François Ier de Bretagne : les sabots du cheval ne coupent pas la légende. Les textes signalent qu’il porte un « treff » au droit, mais nous n’avons pu repérer ce symbole.
- 29 juillet 1491 : 3e émission par Anne de Bretagne. La duchesse réutilise les coins de son père. Les caractéristiques restent les mêmes, le différent au droit est un point sous le « treff », et un autre point sous l’une des mouchetures du revers. Cette variété n’a encore jamais été retrouvée.

Écu d’or anciennement attribué à François Ier.
D/+ FRANCISCVS DEI GRA BRITONVM DVX R, le duc couronné et armé, brandissant une épée et tenant un écu chargé de trois mouchetures posées 2-1 courant à gauche sur un cheval caparaçonné à ses armes ; les sabots arrière du cheval ne coupent pas la légende.
R/+ DEVS IN ADIVTORIVM MEVM INTANDE R, croix égale cantonnée de quatre mouchetures, formée de trois traits, chargée en cœur d’une quartefeuille évidée ayant un point au centre, et terminée à chaque extrémité par un bourrelet surmonté d’un trèfle entre deux feuilles ; le tout dans un double quadrilobe anglé. Bigot40, n° 1088 var.
Musée Dobrée N-3405 ; Rennes ; 3,33 g.
25Ainsi, des années 1430 à 1450, les enfouissements monétaires soulignent le contraste entre un comté nantais visiblement calme et prospère où l’on épargne d’importants trésors que l’on recouvre sans mal vu le nombre restreint de thésaurisations non récupérées, limitrophe d’une marche poitevine où l’on remarque une multitude de micro-enfouissements abandonnés signe de la paupérisation des populations soumises à la rapine et à la soldatesque depuis des décennies.
26De plus, la composition de tous ces trésors prouve que le duc de Bretagne François Ier n’a vraisemblablement pas émis de monnaies d’or. Ainsi, hormis le cas très particulier de Charles de Blois et l’échec de la tentative menée par le duc Jean V, de 1420 à 1423, la production régulière de monnaies d’or bretonnes s’est écoulée sur un quart de siècle seulement et ne fut constante qu’après 1491.
REMERCIEMENTS
27– G. Aubin, conservateur général du patrimoine, inspecteur général de l’Archéologie.
28– M. Dhénin, conservateur en chef au cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale de France.
29– J. Santrot, conservateur en chef, directeur du musée Dobrée à Nantes.
30– J.-L. Sarrazin, professeur à l’université de Nantes.
31– C. Vellet, conservateur au cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale de France.
Annexe
Notes de bas de page
1 Dissimulations par un individu de toutes ses liquidités par peur de la soldatesque, du brigandage… en vue de les mettre à l’abri. Aucune sélection n’est opérée par le propriétaire au moment du dépôt. Bompaire M. et Dumas F., Numismatique médiévale, Turnhout, 2000, p. 233-285.
2 Transcription du document manuscrit associé à deux séries de photographies (voir les annexes) communiqués par les descendants du propriétaire des lieux, que je remercie vivement, et tout particulièrement Hervé Neveu-Dérotrie.
3 Voir note 17.
4 Bulletin de la Société archéologique de Nantes et de Loire-Inférieure.
5 Service régional de l’archéologie des Pays de Loire.
6 Registre manuscrit de la collection numismatique de Fortuné Parenteau, dit « le grand registre vert », rédigé au début des années 1850, Nantes, musée Dobrée, inv. 997.11.1.
7 Soullard P., Revue numismatique, 1908, p. 407.
8 Parmi lesquelles, des écus de Charles VI, des royaux de Charles VII, un noble d’Henri VI et un cavalier de Philippe le Bon.
9 Santrot J., « Musée Dobrée, acquisitions 1997 », BSANLA, 1998, p. 35.
10 Attention, ces dates correspondent à l’année d’émission. Bien qu’une datation fine des enfouissements de monnaies isolées demeure impossible, la multiplication de ceux-ci laisse entrevoir des tendances générales.
11 Service régional de l’archéologie des Pays de Loire.
12 En effet, si les pertes accidentelles de pièces de cuivre et d’argent sont légions, celles de monnaies d’or sont rares pour une raison toute simple : l’importance du préjudice occasionné par la perte d’une pièce d’or incite généralement le propriétaire à prendre le temps nécessaire pour la retrouver, alors que s’il vient à égarer les piécettes servant à payer une petite consommation, la recherche restera sommaire.
13 D’après Moesgaard J. -C., La politique monétaire des rois lancastriens en Haute-Normandie de 1417/19 à 1449/50, étude de la circulation monétaire, mémoire de maîtrise, université de Copenhague, juin 1992 : n° 50 noble d’or d’Henri VI à Dieppe ; n° 51, un autre noble d’or d’Henri VI, également trouvé à Dieppe ; n° 67, un royal d’or de Charles VII à Rouen (mais d’après l’auteur, cette pièce est peut-être en réalité de Charles V).
14 D’autant que s’il était luçonnais d’origine, il était nantais d’adoption et premier conservateur du musée archéologique de Loire-Inférieure, de plus, il ne faut pas négliger le travail des numismates nantais qui l’ont suivi, en tête desquels Paul Soullard (1838-1930).
15 De décembre 1431 à décembre 1446, le cours du royal, puis de l’écu d’or était de 25 sous tournois. Un acte relatif aux travaux du château de Saint-Aubin-du-Cormier (35) précise qu’un mouton valait 30 sous tournois en 1436 et 1437 ; extrait de Le moyne de la Borderie A., L’architecture militaire du Moyen Âge en Bretagne, Rennes, rééd. 1991, p. 118-122. Il devait en être sensiblement de même pour les porcs, puisqu’en 1404, trois cochons valaient « 60 s. monnaie », dans Actes de Jean V, n° 384.
16 Cintré R., Les marches de Bretagne au Moyen Âge, Pornichet, 1992, p. 104.
17 Par exemple, en 1438 et 1439, les quatre maçons chargés de renforcer la porte de la rue aux foullons à Rennes recevaient chaque jour, 3 sous et 4 deniers. La borderie, op. cit., p. 122 : « Guillaume Loches et troys de ses varletz, chascun six jours, au prix chascun de III s. IIII d. pour despens et pour journées, vallent… IIII l. »
18 Touchard H., Le commerce maritime breton à la fin du Moyen Âge, Paris, 1967.
19 Kerhervé J., Finances et gens de finances des ducs de Bretagne 1365-1491, Paris, 1986.
20 Ibid., p. 229.
21 Planiol M., Histoire des institutions de la Bretagne, 5 vol., Mayenne, 1981, p. 338, t. 3.
22 Ibid., p. 338, t. 3.
23 Kerhervé J., op. cit., carte n° 12.
24 Planiol M., op. cit., note 25, p. 340, t. 3.
25 Ibid., note 3, p. 335-336, t. 3.
26 Cintré R., op. cit., p. 119.
27 Le moyne de la Borderie A., Histoire de Bretagne, t. IV, Rennes, 1906, p. 353.
28 Même si l’époque étudiée est plus récente, la carte figurant en annexe constitue un témoignage intéressant du stationnement des garnisons royales à la frontière entre Bretagne et Poitou.
29 Bigot A., Essai sur les monnaies du royaume et duché de Bretagne, Paris, 1857.
30 Ibid.; Cariou D., « Quelques précisions à propos des écus d’or des ducs François », ASBNH, 1996, p. 26-28.
31 « Le trésor de Bourdet », Bulletin de numismatique, 1902, p. 20-21.
32 Gaultier du Mottay J., « Répertoire archéologique du département des Côtes-du-Nord », Société archéologique des Côtes-du-Nord, t. VI, 1874-1881, p. 160-161.
33 Chapron J., « Description de quelques monnaies d’or trouvées en avril-mai 1925 dans un champ dépendant de la Roulais, commune de Soudan », BSANLI, t. 66, 1926, p. 87-88.
34 Ensemble de 45 monnaies d’or dont 1 écu de François II découvert en 1889.
35 Bompaire M., « Saisies de monnaies prohibées au milieu du XVe s. Le talbot d’or », Revue numismatique, 1995, p. 170-171.
36 Bigot A., op. cit., pièce justificative n° XXXV, p. 384-386. Aucune ordonnance de cet ordre n’est connue pour François Ier.
37 L’appellation exacte de ces pièces pose également problème, mais je penche pour le terme « écu ».
38 Kerhervé J., L’État breton, Paris, 1987, p. 209-210.
39 Corcuff M. A., Les activités de la Chancellerie du duché de Bretagne d’après le registre des lettres scellées en chancellerie en 1486-1487, mémoire de maîtrise, université de Brest, 1987.
40 Bigot A., op. cit.
41 Carte extraite de Lassalmonie J.-F., « L’abbé le Grand et le compte du trésorier des guerres pour 1464 : les compagnies d’ordonnance à la veille du bien public », Journal des Savants, janvier-juin 2001, p. 43-92 ; carte n° 4, p. 75.
42 D’après les informations données par Planiol M., op. cit., p. 338, t. 3.
Auteur
-
Gildas Salaün
Musée Dobrée, Nantes
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