La migration européenne aux Amériques
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Introduction
« La littérature a toujours été une impatience de la connaissance » (Hermann Broch)
« L’oublieuse mémoire » (Jules Supervielle)
« S’emparer d’un souvenir » (Walter Benjamin)
« Toute l’Europe traverse l’Océan » (P. Hone)
Première partie. L'invention de l'émigrant : enjeux politiques, motivations personnelles
Une histoire oubliée : l’Association Centrale de Colonisation de Rio de Janeiro et la marchandisation de l’émigration européenne (1857-1865)
UN DOUBLE CONTEXTE : PROJETS DE COLONISATION AGRICOLE ET ABOLITION DE LA TRAITE
LA COMMERCIALISATION DE L’ÉMIGRATION EUROPÉENNE DANS LES ANNÉES 1850
L’intérêt français
LA PROPAGANDE EN EUROPE ET AU BRÉSIL
L’exemple de la Maison Beaucours et Cie
Le transport des émigrants
Au Brésil, la tiédeur des fazendeiros
ET LES PROBLÈMES SURGISSENT…
Les aléas du recrutement
La séquestration dans l’hospedaria (hôtellerie d’immigrants)
Le cas de la Liguria
POUR CONCLURE
Exile or long path to a new life : esthetic and pragmatic aspects of emigration in Irish literature
PRAGMATIC DIMENSION
ESTHETIC DIMENSION
Deuxième partie. Le passage du milieu : la littérature au secours de l'histoire
Mémoire et effacement
Écrire la migration atlantique
L’Atlantique des émigrants français (xviie et xviiie siècles) : expériences humaines de la traversée
LE CHOC DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
Une microsociété gérée par un pouvoir absolu
La complexité et la variété des rapports humains
La collaboration facilitée par le danger des obstacles
Une expérience émotionnelle renversante
Des réflexions qui appellent un retour à la terre
L’arrivée en Amérique : la délivrance
CONCLUSION
Troisième partie. L'expérience de l'immigrant au risque de l'écriture : de la correspondance au roman
Un colon français au Brésil, Emmanuel Maixent (1908-1911)
ÉMIGRER ET VIVRE L’ÉLOIGNEMENT AU DÉBUT DU XXe SIÈCLE
Le départ et l’installation de la famille Maixent au Brésil : vers un avenir prometteur
Le retour précipité de Blanche en France : la difficile séparation familiale
LA PERSÉVÉRANCE D’EMMANUEL MAIXENT DANS SON DESSEIN DE RÉUSSITE OUTRE-ATLANTIQUE
Les premières années marquées par une expérience urbaine du Brésil
La mission au Maranhão
De l’expérience personnelle au roman de l’immigration : le Brésil de Ferreira de Castro
DES PLANTATIONS DE CAFÉ…
… À LA CAPITALE ÉCONOMIQUE
Quatrième partie. Les communautés migrantes : identités disputées et récits de fondation
Les migrants français au Canada, 1760-1980
Essai de synthèse
AVENTURIERS ET RÉFUGIÉS, 1760-1870
LA TERRE PROMISE, 1870-1945
UN MOUVEMENT DE MASSE, 1945-1980
CONCLUSION
La communauté française au Brésil durant la Première Guerre mondiale
LA COMMUNAUTÉ FACE À LA GUERRE
La guerre en France
La guerre pour la France
LA COMMUNAUTÉ FACE AUX CONSÉQUENCES DE LA GUERRE
Le Canada français d’Eugène Réveillaud (1884)
Régénération et légitimation du colonialisme français sous la iiie République
LE CATHOLICISME, FONDEMENT DE L’IDENTITÉ CANADIENNE-FRANÇAISE ?
« Rallumer dans la Nouvelle-France le foyer de discorde qu’il cherchait à éteindre dans l’ancienne » (H. Fabre)
« Les Anglais n’auraient pas tardé à avoir raison du Canada divisé » (H. Fabre)
EUGÈNE RÉVEILLAUD : HISTORIEN DU CANADA FRANÇAIS OU « PROSÉLYTE PROTESTANT » (S. SIMARD) ?
« Mais je sais mieux que personne tout ce qui manque à mon livre […]. Il m’a coûté de longues recherches et de nombreuses lectures » (E. Réveillaud)
« Certains de mes jugements, certaines de mes vues, notamment en matière religieuse pourront déplaire » (E. Réveillaud)
UNE HISTOIRE DES CANADIENS FRANÇAIS OU UN LIVRE DE PROPAGANDE COLONIALE ?
« Jamais l’esprit colonisateur – cet esprit qu’on a refusé aux Français sur des apparences spécieuses – n’a reçu une plus vigoureuse impulsion que depuis ces dix dernières années » (E. Réveillaud)
« Quelle pitié que cette défaillance coloniale de la France au siècle dernier, véritable banqueroute de notre peuple » (E. Réveillaud)
Les missionnaires, la question politique et les identités migrantes dans le Minnesota du milieu du xixe siècle
TERRITOIRE POLITIQUE ET TERRITOIRE ECCLÉSIASTIQUE
UNE DÉLICATE COGESTION DES AFFAIRES INDIENNES
QUELLE IDENTITÉ POUR L’ÉGLISE ?