Conclusion. Des communautés déchirées ?

Julia Barrow

p. 225-232


Texte intégral

1Comme le montrent les contributions à ce volume, le mouvement de la « réforme grégorienne » est un phénomène difficile à définir1. Malgré cela, ses conséquences – une implication accrue du pape dans tous les domaines de la vie, un besoin accru de preuves écrites, un bouleversement des anciennes relations de fidélité plus locales, un haut clergé plus professionnel et hautement instruit – sont impossibles à ignorer : elles sont révélatrices du fait que la scène ecclésiastique en Europe occidentale était devenue, au milieu du xiie siècle, très différente de ce qu’elle semblait être un siècle plus tôt. L’étude des effets de la « réforme grégorienne » sur les communautés réunit deux éléments qui vont de pair : les figures principales du mouvement de « réforme grégorienne » s’intéressaient fortement au fonctionnement des communautés, en particulier à celui des communautés ecclésiastiques. Pour ne prendre qu’un exemple, nous pouvons noter leur soutien enthousiaste aux fondations de chanoines réguliers : dans ce cas précis, remarquant le dynamisme de ce phénomène, ils y voyaient une opportunité pour gagner plus de soutiens.

2Plus largement, les communautés se sont multipliées en Europe occidentale aux xie et xiie siècles. Les églises de toutes tailles et de toutes fonctions se multiplièrent, de même que les communautés monastiques et les écoles, tandis que les villes s’identifiaient probablement de plus en plus à des communautés de citoyens. À une époque où les populations ne cessaient de croître, ce phénomène n’a rien de surprenant, mais il convient de le souligner. Il convient également de souligner le rôle joué par ces communautés dans la création et la préservation de documents écrits, qu’ils soient diplomatiques ou narratifs, ces derniers étant souvent délibérément composés pour présenter la communauté pour laquelle ils ont été rédigés sous le jour le plus favorable qui soit2. Les documents diplomatiques eux-mêmes peuvent inclure des passages narratifs3, tandis que les textes narratifs peuvent inclure des informations sur des procédures juridiques (la principale source du concile de Reims de 1049 est, par exemple, un récit de la consécration de l’abbaye de Saint-Remi nouvellement reconstruite à Reims)4. Le mouvement réformateur grégorien lui-même encourageait l’écriture et l’utilisation de la polémique, et les écrivains de cette période ont fait un usage (souvent sélectif) des caractéristiques de la rhétorique réformatrice pour renforcer leur argumentation5. Les litiges et leurs règlements ont été enregistrés beaucoup plus souvent qu’au cours des siècles précédents : le lecteur est tenté de penser que les litiges eux-mêmes étaient plus fréquents qu’auparavant, mais il s’agit là d’une supposition dangereuse. Il est vrai, cependant, que certains types de litiges semblent être devenus plus fréquents à la fin du xie siècle et au début du xiie siècle, alors que l’augmentation de la population signifiait qu’il y avait plus de plaignants potentiels.

3Les impacts du mouvement de la « réforme grégorienne » sur les communautés ne sont pas identiques. Certaines ont pu en bénéficier plus facilement, tandis que d’autres, soupçonnées par les réformateurs d’être plus traditionnelles, ont été mises en difficulté. Malgré cela, elles ont pu récupérer une partie de leur position en rappelant leur importance sociale et politique et le poids de leurs traditions, établies sous la forme du culte des saints6, renforcées par des rites locaux établis de longue date7, tandis que le mouvement grégorien lui-même offrait aux communautés la possibilité de développer certains pouvoirs, notamment celui de devenir des corps électoraux pour élire les supérieurs8. Certaines différences essentielles apparaissent entre les communautés de clercs et de moines sélectionnées dans ce volume quant à la manière dont elles ont été affectées par le processus de réforme : les secondes semblent avoir mieux tiré parti de la réforme, dans l’ensemble, que les premières, et plus particulièrement en France. Les communautés de clercs au service des cathédrales et des grandes églises collégiales ont néanmoins mieux réussi que les petites églises locales : les communautés paroissiales ont eu tendance à être négligées par les réformateurs grégoriens, qui ne se sont pas intéressés directement aux petites églises, mais par le biais de leurs patrons laïcs (l’hostilité grégorienne à l’égard de ces derniers n’était souvent qu’apparente) et par celui des monastères et des autres grandes églises dont ils souhaitaient qu’elles puissent s’emparer de ces petites églises9.

4Les communautés cléricales proches d’un évêque pouvaient réagir avec hostilité à la « réforme grégorienne » au xie siècle. Elles avaient beaucoup à perdre et, à première vue, peu à gagner de la tendance des papes, à partir de Léon IX, à creuser un fossé plus profond que jusqu’alors entre le statut de l’évêque de Rome et celui des évêques des autres sièges. Le clergé des cathédrales, en tant que protecteur des traditions diocésaines, pouvait trouver cela inquiétant ; pour les individus des communautés cathédrales qui étaient étroitement liés aux évêques, par exemple en tant que neveux et autres parents d’évêques auxquels ils pouvaient espérer succéder, l’anxiété devait être particulièrement aiguë10. Les clercs qui se tenaient à l’arrière-plan à Saint-Remi, à Reims, en 1049, ont sans doute observé ces événements avec attention. La manière dont Léon avait géré le concile de Reims avait nui à la position de son ancien métropolite, Eberhard, tandis que l’archevêque Guy de Reims n’avait réussi à s’en sortir relativement indemne qu’en manipulant soigneusement l’organisation de l’événement et en promettant de faire pénitence11. À Milan, en 1059, le clergé de la cathédrale aurait également été très inquiet de l’activité des légats pontificaux, et l’idée de devoir prêter serment pour se disculper des accusations d’hérésie a pu être très préjudiciable à son amour-propre12.

5À la fin du xie siècle, de nombreux évêques du sud de la France encourageaient les chanoines de leurs cathédrales à adopter la règle augustinienne, et l’inspiration grégorienne est ici évidente13. Cependant, les rois et autres souverains laïques ont souvent décelé un potentiel différent dans les communautés cathédrales à cette époque, car ils souhaitaient que les prébendes des cathédrales soient accordées à des clercs qui les aideraient dans leurs tâches administratives14. Dans les régions d’Europe où les rois pouvaient imposer leurs volontés aux évêques, les communautés cathédrales ont commencé à recruter des chanoines dans un rayon géographique beaucoup plus large, ce qui impliquait parfois des migrations en provenance d’autres royaumes ; dans le même temps, une instruction plus poussée était de plus en plus considérée comme utile pour la formation professionnelle15.

6Pour répondre à ces exigences, les communautés cathédrales ont pu s’appuyer sur des atouts réels qui protégeaient leur identité sur le long terme. L’un d’entre eux était leur structure institutionnelle. Les différents dignitaires avaient des rôles distincts qui peuvent parfois sembler caricaturaux dans les sources de l’époque, mais ils contribuaient aussi au fonctionnement de la communauté. Le prévôt (dans les communautés qui en avaient un, principalement en Germanie, en Lotharingie et dans certaines régions de l’est de la France) était une figure dominante, facilement accusé d’arrogance et des péchés qui s’y rapportent. Comme l’a mis en évidence Sebastian Gensicke, Raoul le Vert, à Reims, en constitue un exemple manifeste, lui qui a été accusé « d’ambition et d’envie » en essayant de devenir archevêque de Reims16. Le chantre était souvent le protecteur des traditions de la communauté, comme dans le cas de Richer à Reims, qui a accusé Raoul de ces fautes et a essayé de s’assurer que le candidat choisi par la communauté soit soutenu17. Les archidiacres, comme Gervais de Rethel ou Arias Muñiz, étaient des figures mobiles et indépendantes18. De même, les politiques de recrutement plus variées exigées par les dirigeants pouvaient profiter aux chapitres, en leur donnant accès à des réseaux plus vastes ; en outre, les différents groupes au sein d’un chapitre n’étaient pas nécessairement en conflit les uns avec les autres19. Les clercs mariés ou les fils de clercs, par exemple, n’étaient pas nécessairement hostiles à la nouvelle vogue du célibat, comme nous pouvons le voir dans les cas des chapitres cathédraux de Lucques et de Milan, lesquels étaient prêts à accepter une forme de vie plus régulière à la fin du xie siècle20. Dans une large mesure, le mouvement grégorien a renforcé les communautés cathédrales en leur donnant un rôle clairement défini en tant qu’organes capables d’élire les évêques. L’un des signes de cette évolution est que c’est à cette époque que les communautés de chanoines ont commencé à être appelées chapitres21. Dans la pratique, le pouvoir des chanoines d’élire les évêques pouvait souvent être limité par diverses autres instances ecclésiastiques et politiques, comme on peut l’observer à Reims entre 1106 et 110822.

7Les communautés monastiques présentaient au monde extérieur un visage beaucoup plus uni que ne le faisaient les cathédrales : il est donc plus difficile pour les chercheurs modernes d’obtenir des informations sur les individus appartenant à ces communautés. Les obituaires permettent que des noms nous parviennent, mais il est plus difficile de trouver des informations plus détaillées que dans le cas des chanoines. Les écrits des membres des communautés monastiques étaient généralement commandés par celui qui était à la tête de l’institution et ils avaient tendance à présenter un point de vue communautaire plutôt qu’individuel. Malgré cela, il est souvent possible de déceler des signes de fracture au sein des communautés monastiques. En outre, même s’il n’y avait pas de fractures internes, les communautés monastiques avaient très souvent des divergences d’opinions marquées avec d’autres abbayes ou avec leurs évêques diocésains. Toutes ces formes de conflits sont évoquées dans les contributions à ce volume. Nous devons nous demander dans quelle mesure le mouvement grégorien a augmenté la fréquence de ces conflits et le degré d’hostilité qui s’y manifeste. Les élections contestées, comme à Saint-Gall en 107723, ne constituaient pas une nouveauté, pas plus que d’autres conflits internes, comme celui qui s’est produit tardivement pendant l’abbatiat de Bernard à Marmoutier, à la toute fin du xie siècle. Dans ce dernier cas, le problème est venu de la pression exercée par le diocésain, l’archevêque de Tours, qui tenait à ce que l’abbé lui fasse vœu d’obéissance24. Comme l’observe Jean-Hervé Foulon, les conflits entre les monastères et leurs évêques n’ont pas seulement été le résultat du processus de « réforme grégorienne », mais ont constitué depuis longtemps une caractéristique de la vie monastique25. Les monastères français les plus puissants, en particulier ceux qui, comme Marmoutier, possédaient bon nombre de cellules ou de prieurés dépendants, étaient en mesure d’opposer une résistance aux évêques, alors que ces derniers ne disposaient que de moyens limités pour les soumettre. Les vœux d’obéissance abbatiaux, calqués sur les vœux épiscopaux aux métropolitains, beaucoup plus anciens, constituaient une tentative des évêques d’élargir l’éventail des outils dont ils disposaient26. Marmoutier a riposté en obtenant des bulles pontificales, parfois falsifiées, pour limiter les pouvoirs de l’archevêque de Tours : nous pouvons voir ici l’un des effets les plus significatifs du processus grégorien, une importante augmentation de l’utilisation des documents écrits27, un processus qui a encouragé les communautés à chercher à enregistrer des droits qu’elles n’avaient pas eu besoin de documenter auparavant, ce qui a donc conduit à la production de faux28. Au départ, ce sont les puissantes abbayes françaises qui ont été les plus actives dans la recherche de privilèges pontificaux, mais l’intérêt pour ces derniers a commencé à se répandre plus largement, par exemple en Lotharingie dans le deuxième quart du xiie siècle29.

8La forme d’acquisition de biens dont les monastères ont le plus profité avec les Grégoriens futla nouvelle possibilité d’acquérir des églises paroissiales. Auparavant, il était plus difficile de séparer les églises des domaines sur lesquels elles avaient été construites : nous assistons donc à un nouveau phénomène30. Ce dernier a donné lieu à un grand nombre de litiges et à une documentation abondante, surtout rédigée par les monastères concernés. Bien que de nombreux litiges, tels qu’ils ont été consignés, concernaient les patrons laïques de ces églises, ces hostilités étaient souvent fictives, des expressions grégoriennes correctes sur la nécessité de libérer les églises du contrôle des laïcs étant insérées dans des textes qui, par ailleurs, semblent afficher un degré raisonnable d’harmonie concernant les procédures31. Certains motifs grégoriens, tels que la simonie ou le nicolaïsme, sont souvent ignorés dans ces textes32. Dans plusieurs cas, les patrons laïques semblent s’être réjouis de céder le contrôle sur des églises mineures dans l’espoir que les monastères qui les reprendraient investiraient dans leurs nouvelles acquisitions33. Même lorsqu’une église faisait partie ou se trouvait à côté d’un site fortifié, les patrons laïques pouvaient accepter une reprise monastique sans trop de réticence, et de nombreuses églises et chapelles qui avaient été construites à l’intérieur de châteaux sont devenues des prieurés augustiniens à cette époque34. Des violences sont survenues lors de conflits concernant des églises mineures, mais généralement entre des intérêts laïques rivaux, chaque groupe soutenant un monastère rival35. Les évêques pouvaient se montrer prudents dans l’exercice de leur jugement, même en cas d’effusion de sang36, tandis que le clergé au service des églises, quand bien même celles-ci pouvaient être profondément impliquées dans les événements, ne semble pas avoir été fortement motivé par des principes « grégoriens » ou « non grégoriens37 ». En revanche, les conflits entre monastères pour le contrôle des églises paroissiales étaient beaucoup plus intenses38. Les personnes qui ne sont pas du tout visibles dans ces documents sont les paroissiens, ou du moins la majorité d’entre eux : il est possible de voir leur existence à travers la mention de la dîme et d’autres contributions financières, mais aucune figure individuelle n’émerge, et les documents ne nous fournissent aucune image d’une communauté rurale en train de prier.

9Les communautés urbaines, en revanche, sont plus visibles que les communautés rurales, mais pas partout et pas toutes en même temps. La région où elles sont le plus visibles est l’Italie, représentée dans ce volume par Lucques et Milan. La communauté milanaise des années 1050 dépeinte par Pierre Damien est essentiellement cléricale, bien qu’il soit possible de percevoir des figures laïques à l’arrière-plan39 ; à Lucques, après que la comtesse Mathilde a été contrainte de quitter la ville en 1081, les figures dominantes de la communauté étaient des juristes, qui entretenaient souvent des relations de parenté étroites avec les membres de la communauté de la cathédrale40. Les communautés urbaines apparaissent à la même époque en Germanie, mais on les connaît de manière moins détaillée car elles ne disposent pas de groupes importants de juristes lettrés produisant de la documentation, comme c’était le cas dans les villes italiennes41. L’impression que le lecteur retire des récits présentés ici est que les communautés urbaines ont réagi aux événements plutôt que d’essayer de les exploiter pour ouvrir de nouvelles possibilités. À Lucques, en effet, les leaders de l’opinion locale semblent avoir essayé de panser les plaies plutôt que de les raviver42.

10En conclusion, les sources de l’époque donnent facilement l’impression que l’ère de la « réforme grégorienne » a été exceptionnellement litigieuse, voire exceptionnellement violente. À la réflexion, il semble probable qu’elle ait simplement été plus active que les époques précédentes dans la production d’archives concernant les litiges et leurs règlements. La documentation croissante de l’époque a été encouragée par les grégoriens, qui ont compris l’intérêt de la polémique et de l’autojustification pour gagner leurs combats, mais nous voyons également une réponse des classes dirigeantes de la société dans son ensemble à la nouvelle dynamique : il s’agissait là d’une époque qui nécessitait des esprits formés au droit et à l’utilisation de l’écrit. Cela ne revient pas à dire qu’il n’y a pas eu d’émergence de nouvelles tensions : nous pouvons le constater dans les disputes concernant le contrôle des églises paroissiales (plus souvent entre des établissements monastiques qu’entre les patrons laïques et les grégoriens), ainsi que dans certaines disputes internes au sein des monastères ou des chapitres cathédraux. Cependant, il est important d’éviter de catégoriser automatiquement les camps rivaux en grégoriens et non grégoriens, et nous devons également noter que de nombreuses forces dans la société, telles que les juristes de Lucques, s’efforçaient de réparer les déchirures du tissu social.

Notes de bas de page

1Traduction effectuée par T. Martine, que J. Barrow entend ici remercier chaleureusement pour ce travail.

2Jégou Laurent, « Église ordonnée ou Église déchirée ? Une cartographie de l’action conciliaire au concile de Reims (1049) », dans ce volume ; Foulon Jean-Hervé, « L’abbaye de Marmoutier et la réforme pontificale. Tensions ou renforcement d’une identité communautaire (1050-1150) ? », dans ce volume ; Jeanneau Cédric, « Le Bas-Poitou et la réforme grégorienne », dans ce volume ; Tomei Paolo, « Des communautés déchirées en Toscane grégorienne. Le cas de Lucques », dans ce volume ; Rosé Isabelle, « Milan en loques ? Une communauté urbaine déchirée par les hérésies cléricales à l’époque de la légation de Pierre Damien (1059) », dans ce volume.

3Rosé Isabelle, art. cité.

4Jégou Laurent, art. cité.

5Jeanneau Cédric, art. cité ; Rosé Isabelle, art. cité.

6Jégou Laurent, art. cité (St Remigius) ; Foulon Jean-Hervé, art. cité (St Martin) ; Isla Amancio, « Diego Gelmírez and the Canons of Santiago de Compostela. A Gregorian Conflict ? », dans ce volume (St James).

7Amancio Isla, ibid., commente le rite wisigothique en péninsule ibérique ; Isabelle Rosé, art. cité, note l’importance du rite ambrosien pour Milan.

8Foulon Jean-Hervé, art. cité ; Gensicke Sebastian, « Ni voulu par le peuple, ni élu par le clergé. Le chapitre cathédral de Reims et l’élection contestée de 1106-1108 », dans ce volume.

9Ó Súilleabháin Niall, « Ecclesiastical Proprietary Communities and the Restitution of local Churches in the Loire Valley during the Age of Reform, c. 1050-c. 1150 », dans ce volume ; Jeanneau Cédric, art. cité.

10Rosé Isabelle, art. cité, note le rôle du neveu de l’archevêque Guido ; pour la relation oncle-neveu entre l’évêque Anselme I de Lucques (pape Alexandre II) et l’évêque Anselme II de Lucques, voir Tomei Paolo, art. cité.

11Jégou Laurent, art. cité.

12Rosé Isabelle, art. cité.

13Henriet Patrick, « Les communautés déchirées, entre complexité historique et “pangrégorianisme” », dans ce volume.

14Isla Amancio, art. cité.

15Ibid.

16Gensicke Sebastian, art. cité.

17Ibid. ; d’une manière assez différente, les fils du chantre Jean à Lucques ont contribué à la stabilité et à l’influence de la communauté au xie siècle (Tomei Paolo, art. cité).

18Gensicke Sebastian, art. cité ; Isla Amancio, art. cité.

19Ibid.

20Tomei Paolo, art. cité.

21Le terme capitulum commence à être utilisé pour définir un chapitre cathédral dans les dernières décennies du xie siècle, par exemple à Poitiers en 1089 : Chartes poitevines de l’abbaye de Saint-Florent près Saumur, éd. Paul Marchegay, Poitiers, Imprimerie de Henri Oudin, 1873, p. 128, no 87.

22Gensicke Sebastian, art. cité.

23Kohl Thomas, « Division and Unity. Shaping Communities in eleventh-century Germany », dans ce volume.

24Foulon Jean-Hervé, art. cité.

25Ibid.

26Ibid.

27Ibid.

28Pour une analyse de certains exemples anglais du début du xiie siècle, voir Barrow Julia, « English cathedral communities and reform in the late tenth and the eleventh centuries », in David Rollason, Margaret Harvey et Michael Prestwich (dir.), Anglo-Norman Durham, 1093-1193, Woodbridge, The Boydell Press, 1994, p. 37-39.

29Engl Hannes, « Négociations et reconfigurations du pouvoir. Les communautés religieuses en Lorraine face à la “réforme grégorienne” (fin du xie-début du xiie siècle) », dans ce volume.

30Ibid.

31Jeanneau Cédric, art. cité ; Ó Súilleabháin Niall, art. cité.

32Jeanneau Cédric, art. cité.

33Ó Súilleabháin Niall, art. cité.

34Ibid. ; Jeanneau Cédric, art. cité. Voir aussi Musset Lucien, « Recherches sur les communautés des clercs séculiers en Normandie au xie siècle », Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, vol. 55, 1959-1960, p. 5-38.

35Jeanneau Cédric, art. cité ; Grélois Emmanuel, « Chevaliers, moines et évêques en Auvergne vers 1075-1110. L’église de Saint-Sandoux, témoin des enjeux locaux de la réforme, au prisme de deux documents étroitement liés », dans ce volume.

36Ibid.

37Ó Súilleabháin Niall, art. cité ; Grélois Emmanuel, art. cité.

38Engl Hannes, art. cité ; Jeanneau Cédric, art. cité.

39Rosé Isabelle, art. cité.

40Tomei Paolo, art. cité.

41Kohl Thomas, art. cité.

42Tomei Paolo, art. cité.


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