1Les aplombs des chevaux sont définis comme les « positions des membres de l’animal par rapport au sol1 ». Ces aplombs sont donc observés lorsque le cheval est à l’arrêt sur terrain horizontal : les différentes directions et inclinaisons des membres par rapport à la verticale et à l’horizontale sont alors notées. Les aplombs d’un cheval déterminent son aptitude au travail : endurance, souplesse d’allure, discipline de prédilection, résistance aux efforts.

2L’ensemble du membre peut ainsi être étudié, mais son extrémité distale, et particulièrement le paturon, joue un rôle capital dans l’amortissement des réactions. Seront développées ici, après de brefs rappels anatomiques, les difficultés de traduction du vocabulaire hippologique à travers l’exemple du terme élaphopodès et les connaissances des Anciens sur les défauts de conformation du paturon.

Définition de la terminologie actuelle et rappels anatomiques

3Le vocabulaire hippologique moderne est très précis et complexe pour un néophyte. La terminologie, souvent basée sur une comparaison sommaire avec les différentes parties du corps humain, peut conduire à des confusions : le genou, par exemple, est situé sur le membre antérieur et correspond anatomiquement au poignet de l’homme, alors que l’articulation fémoro-tibiale est qualifiée de « grasset ».

4Les principales parties de l’extrémité distale des membres du cheval sont indiquées sur la figure 1. Le genou correspond au poignet de l’homme ; le jarret, à la cheville. Sous ces éléments se trouvent le canon, puis le boulet, le paturon, la couronne et enfin le pied. Le cheval est un ongulé : il se déplace donc sur sa dernière phalange, celle-ci étant protégée par le sabot. Le terme « pied » recouvre l’ensemble des structures anatomiques contenues dans le sabot (phalange, coussinet plantaire, podophylle, kéraphylle…) et le sabot lui-même.

5L’anatomie de la région distale du membre (figure 2)2 est assez complexe et il est nécessaire de bien la comprendre pour pouvoir ensuite discuter des défauts d’aplombs dont elle est le siège.

6Le canon a pour base les os métacarpiens. Le cheval est un solipède, c’est-à-dire qu’il a un sabot non fendu qui ne contient que la dernière phalange du troisième doigt. Les autres doigts ont tous plus ou moins disparu : il ne reste des vestiges que des doigts II et IV. De ce fait, ne se trouvent dans le canon que le métacarpien III, qui est très développé, et les métacarpiens II et IV, qui sont très rudimentaires et soudés à l’os principal.

7L’articulation du métacarpien III et de la phalange proximale (complétée par deux os plus petits appelés os sésamoïdes proximaux) correspond extérieurement au boulet. La phalange proximale, 1^re phalange, est la base anatomique du paturon ; la phalange moyenne, 2^e phalange, correspond à la couronne ; la phalange distale, 3^e phalange, est enfermée dans la cornée du sabot.

8Aucun véritable corps charnu ne se rencontre dans cette région. Par contre de nombreux tendons s’y trouvent :

• les tendons des muscles extenseurs du doigt qui passent sur la face dorsale (antérieure) de l’os métacarpien et vont se terminer sur l’ensemble des phalanges,
• le muscle interosseux III, totalement fibreux chez le cheval, qui passe juste derrière l’os métacarpien et va se terminer sur les os sésamoïdes proximaux et sur le tendon du muscle extenseur dorsal du doigt,
• le tendon du muscle fléchisseur profond du doigt qui se trouve derrière le muscle interosseux III et va se terminer sur la 3^e phalange,
• le tendon fléchisseur superficiel du doigt qui se trouve juste sous la peau et qui va de l’humérus à la 2^e phalange.

9Les tendons fléchisseurs permettent la flexion de l’extrémité distale du membre, mais ils jouent également un rôle fondamental de soutien du boulet en collaboration avec le muscle interosseux III. En effet, comme la surface articulaire de la phalange proximale est oblique, le métacarpien III a spontanément tendance à glisser (sous l’action du poids) et à provoquer une hyperextension du boulet, ce à quoi s’oppose l’appareil suspenseur du boulet, c’est-à-dire l’ensemble muscle interosseux III et tendons fléchisseurs3. En cas de rupture de ces derniers, le boulet n’est plus suffisamment maintenu et touche pratiquement le sol ; le paturon se retrouve à l’horizontale.

10Ces différents éléments de morphologie et d’anatomie étant maintenant connus, il est possible de s’intéresser aux difficultés de traduction rencontrées dans les textes d’hippologie antiques.

Spécificité du vocabulaire hippologique et difficultés de traduction

11Les termes d’hippologie sont très précis, aussi bien en grec qu’en français, et n’ont jusqu’à présent guère été étudiés. De ce fait, dans les dictionnaires, ces mots sont soit traduits par des périphrases purement littérales, soit tout simplement absents4. Afin de redonner tout leur sens aux textes d’hippiatrie antiques, il est nécessaire de rechercher l’équivalent français de ces termes hippologiques. L’exemple d’élaphopodès illustre ce travail.

12Dans un texte traitant des différentes races et de la conformation des chevaux, Apsyrtos définit ainsi le cheval élaphopodès : « Ceux qui ont les os du paturon droits sont de très mauvais marcheurs et ils malmènent le cavalier en le portant. Ils sont dits élaphopodès5. »

13La traduction usuelle, purement littérale, est « aux pieds de cerf ». Le cerf, ongulé à deux doigts, possède un sabot bifide. C’est là la différence majeure entre un pied de cerf et un pied de cheval. Or il est évident que l’auteur ne parle pas ici d’un cheval au sabot fendu. En effet, Apsyrtos décrit une tare fréquemment rencontrée chez les chevaux et non quelque monstre exceptionnel. Il faut donc chercher ailleurs les similitudes et les différences entre le membre du cerf et celui du cheval.

14Apsyrtos indique que le cheval élaphopodès a le paturon trop droit. Un tel cheval est actuellement qualifié de droit-jointé (figure 3). Un cheval droit-jointé est un cheval dont le paturon est anormalement peu incliné.

15Chez le cheval droit-jointé, la surface articulaire de la 1^re phalange étant plus droite, le métacarpien III a moins tendance à glisser et le boulet descend donc moins à chaque pas. Ce phénomène a des implications sur les allures du cheval et sur l’intégrité physique de son membre. En effet, comme le membre du cheval est pratiquement vertical du coude jusqu’au boulet, l’amortissement des chocs dus à la marche ne peut se faire que dans l’extrémité distale. Le pied du cheval comporte un ensemble de formations qui assurent ce rôle, en particulier le coussinet plantaire, qui absorbe en grande partie les chocs, et les fibrocartilages complémentaires de la 3^e phalange. Le reste de l’amortissement est assuré par la descente du boulet. Aussi un cheval droit-jointé aura-t-il une moindre capacité à amortir les réactions. Il en résulte une surcharge pour les os, ce qui prédispose à la survenue de tares dures, qualifiées de suros, sur les rayons osseux, et surtout des allures sèches. Cette dernière conséquence d’un défaut d’inclinaison du paturon est notée par Apsyrtos qui indique que les chevaux élaphopodès « malmènent le cavalier en le portant ».

16Enfin, la comparaison des extrémités des membres du cheval et du cerf montre que ce dernier a le paturon plus droit qu’un cheval normal (figure 4)6. Cette impression est renforcée par la présence chez le cheval du creux du paturon. La traduction d’élaphopodès en droit-jointé paraît donc justifiée.

17Ainsi l’exemple d’élaphopodès permet d’apprécier les difficultés rencontrées dans la traduction d’un vocabulaire technique très spécifique, pour lequel on possède peu d’occurrences des termes et rarement de définitions aussi précises que celle qu’Apsyrtos donne ici. De plus, ce travail montre, si besoin était, la nécessité d’une collaboration étroite entre philologues et vétérinaires afin de parvenir à des hypothèses satisfaisantes basées sur les connaissances complémentaires de ces spécialistes. Dans ce contexte, les travaux interdisciplinaires sont plus que jamais indispensables et réclament une plus grande implication du monde vétérinaire.

Aplombs du cheval : connaissances des Anciens

18Malgré les difficultés évoquées précédemment quant à la terminologie des aplombs des chevaux, il est possible de faire le point sur les connaissances des Anciens.

Description des aplombs

19La description des différentes inclinaisons du paturon a été faite par les hommes de cheval antiques, sans toutefois que les termes hippologiques correspondants aient toujours été indiqués.

20Apsyrtos distingue le cheval élaphopodès et le cheval kunobatès. Le cheval élaphopodès correspond sans doute au cheval qualifié aujourd’hui de droit-jointé. La définition donnée par Apsyrtos du cheval kunobatès serait celle d’un cheval court-jointé. En effet, après avoir discuté du cheval élaphopodès, Apsyrtos poursuit ainsi : « Ceux qui, en cet endroit [au niveau des paturons], ont des os courts et peu élevés sont appelés kunobatès7. » Un cheval au paturon anormalement court est désigné actuellement par le terme « court-jointé ».

21Les implications d’une telle tare sont sensiblement les mêmes que celles de la droite jointure : allures sèches, risque de traumas osseux et articulaires. Ces deux défauts sont d’ailleurs très fréquemment associés, au point que les termes de droit-jointé et court-jointé soient souvent employés indifféremment (le terme « droit-jointé » se substituant souvent à celui de « court-jointé »), alors qu’ils ne sont pas réellement synonymes. Il est intéressant de remarquer qu’Apsyrtos différencie bien les chevaux droits-jointés des courts-jointés, même s’il n’a pas noté la fréquente association de ces tares.

22Par ailleurs, le terme kunobatès se retrouve déjà dans le plus ancien traité connu d’art équestre en langue grecque, sur l’extérieur et le choix des chevaux de Simon d’Athènes, où l’auteur indique que le cheval « doit avoir le paturon souple et ne pas être kunobatès8 ».

23Xénophon, quant à lui, réalise une excellente description des défauts d’inclinaison et de leurs conséquences tant pour le cavalier que pour le cheval, mais n’indique malheureusement pas les termes hippologiques désignant ces tares. Dans son traité, l’auteur se pose en amateur et choisit volontairement d’éviter le vocabulaire spécifique, nous privant ainsi de l’opportunité de le connaître :

« Il faut que les os au-dessus du sabot et au-dessous des boulets ne soient ni trop droits, comme chez la chèvre – faisant trop de rebonds, ils secouent le cavalier et les membres ainsi conformés chauffent à l’excès – ni non plus trop inclinés, car les boulets perdraient leurs poils et auraient des plaies, le cheval marchant dans les mottes ou dans les cailloux9. »

24Dans la première partie, Xénophon, qui n’emploie pas même le terme de paturon qu’il désigne comme « les os au-dessus du sabot et au-dessous des boulets », compare le cheval droit-jointé à une chèvre. Il note, comme Apsyrtos, qu’un tel cheval a des allures sèches, mais aussi que ce défaut a un effet néfaste sur les membres qui « chauffent à l’excès ». Il est vrai que le mauvais amortissement des chocs entraîne à long terme l’apparition de suros et une altération des cartilages des articulations.

25Dans la seconde partie, Xénophon fait la description du défaut inverse, à savoir du cheval bas-jointé. Un tel cheval a un paturon trop incliné, ce qui se traduit par une descente excessive du boulet à chaque pas. Les allures sont donc très souples et agréables pour le cavalier, mais l’appareil suspenseur du boulet est très sollicité et les risques de tendinites sont importants. Dans un terrain inégal et plus particulièrement en pente, les boulets sont susceptibles, comme le note Xénophon, de toucher les cailloux ou les autres irrégularités du sol et des atteintes plus ou moins invalidantes peuvent survenir.

26Ainsi Xénophon et Apsyrtos réalisent une description pratiquement complète des défauts du paturon : cheval droit-jointé, court-jointé et bas-jointé. Il ne manque que la tare opposée au court-jointé : le long-jointé. De même qu’un cheval court-jointé est généralement également droit-jointé, les chevaux longs-jointés sont le plus souvent bas-jointés et les conséquences de ces deux défauts sont similaires. Xénophon n’ayant pas évoqué le cas du cheval court-jointé, il n’est pas surprenant qu’il n’ait pas non plus traité celui du cheval long-jointé.

Choix du terrain d’entraînement

27Savoir choisir un cheval exempt de tare congénitale n’est réellement intéressant que si l’on sait de surcroît éviter l’apparition d’une tare acquise. Sur ce point, Apsyrtos fait une remarque très pertinente :

« Le terrain d’entraînement ne doit pas avoir un sol trop profond pour le poulain et surtout le très jeune poulain. En effet, il arrive facilement que, dans les jambes, les Péronés s’écartent, et qu’ainsi les paturons touchent terre10. »

28Le terme Péroné ici pose une difficulté dans la traduction du texte. En effet, la description correspond à une tendinite des tendons fléchisseurs. Doit-on penser qu’Apsyrtos méconnaît à ce point l’anatomie du cheval qu’il confond des tendons avec des os ? Cela paraît surprenant, car les engorgements de ces tendons, les blessures fréquentes des chevaux à ce niveau, surtout lors de bataille, ont sans doute amené les hippiatres antiques à connaître la véritable nature de la structure anatomique qu’ils désignaient sous le nom de Péroné. L’emploi de ce nom pourrait s’expliquer par l’analogie faite avec la jambe de l’homme : sous le genou se trouvent le tibia et le péroné. Il est à noter que A. Goubaux et G. Barrier, vétérinaires anatomistes de la fin du xix^e siècle et auteurs d’un ouvrage sur la morphologie du cheval, employaient le terme de péroné pour désigner les métacarpiens rudimentaires (métacarpiens II et IV)11.

29Quelle que soit la nature exacte de la formation désignée par le terme Péroné, la remarque d’Apsyrtos n’en reste pas moins valable : faire travailler un cheval sur un terrain trop souple sollicite excessivement les tendons. Une telle erreur dans l’entraînement du cheval se traduira, à plus ou moins long terme, par la survenue d’une tendinite. En cas d’atteinte tendineuse grave (rupture brutale des tendons ou élongation progressive suite à une tendinite chronique non traitée), l’appareil suspenseur du boulet ne peut plus assurer son rôle de soutien et le paturon se retrouve pratiquement à l’horizontal : le cheval devient donc bas-jointé, suite à cette erreur de son cavalier.

30Enfin, Apsyrtos note que le choix du terrain d’entraînement est particulièrement important lors du dressage d’un poulain. Il est en effet certain qu’un animal en croissance sera beaucoup plus sensible à tout élément susceptible de modifier ses aplombs et les conséquences d’une erreur de dressage se révéleront rapidement irréversibles. La remarque d’Apsyrtos est donc celle d’un hippiatre doublé d’un homme de cheval.

Méconnaissance de l’anatomie

31Les hippiatres antiques se sont révélés être des hommes de terrain, capables d’observer un cheval et de prévoir ses qualités et ses défauts ainsi que la durée de sa carrière au service de son cavalier. Cependant, ils font preuve également de graves lacunes en anatomie, qui s’expliquent par l’absence de dissection systématique des chevaux. Ainsi, Apsyrtos parle des « os du paturon12 » (dont le support anatomique est en réalité la 1^re phalange).

32De même, Xénophon évoque les varices des membres des chevaux alors qu’il décrit vraisemblablement des tares molles :

« Les os du canon doivent être épais – car ce sont là les soutiens du corps – mais non pas épais en veines ni en chairs ; sinon, quand le cheval marche sur terrain dur, il est forcé qu’ils se remplissent de sang, que se forment des varices, que le membre gonfle et que la peau se distende13. »

33Le cheval n’est pas coutumier des varices. Par contre, lorsque les membres sont excessivement sollicités, il peut se produire des ruptures des gaines tendineuses ou des épanchements de synovie au niveau des articulations. Cela se traduit par l’apparition sous la peau de structures déformables par simple pression avec les doigts et de formes plus ou moins sphériques, appelées de façon générique tares molles. Ces tares (qu’on oppose aux tares dures d’origine osseuse) portent des noms spécifiques selon leur localisation sur le membre. Leur apparence évoque les varices rencontrées chez les humains, mais elles ne contiennent pas de sang. Il s’agit ici, de la part de Xénophon, d’une méprise qu’une simple incision aurait permis d’éviter.

34Ces auteurs antiques se révèlent ainsi des hommes de terrain capables d’observations précises et complètes tant dans la description des aplombs que dans les conséquences des différents défauts d’inclinaison du paturon. Toutefois, leur savoir reste empirique. En l’absence de connaissance anatomique, ils ne peuvent comprendre et expliquer les phénomènes qu’ils décrivent. En cela, leurs traités se rapprochent de ceux des hippologues modernes qui évoquent rarement les raisons biologiques des altérations rencontrées lors des différentes tares, contrairement aux hippiatres, qui se basent sur une connaissance minutieuse des disciplines fondamentales que sont l’anatomie et la physiologie pour comprendre la biomécanique du cheval.

35En conclusion, il est légitime de s’interroger sur les raisons qui ont incité les hippiatres grecs à s’intéresser à ces défauts d’inclinaison du paturon et à les décrire si parfaitement. L’état de santé est un élément essentiel à déterminer avant l’achat d’un cheval, grand athlète fragile. Or, la boiterie, qui ne permet plus au cheval de travailler et prive un militaire de sa monture au moment parfois le plus inopportun, trouve son origine dans la partie distale du membre. Les boiteries du coude ou de l’épaule sont exceptionnelles et cela justement parce que l’amortissement des chocs est réalisé dans les régions basses du membre. Le pied est le siège de quelque 70 % des boiteries et ceci est sans doute encore plus vrai chez les chevaux antiques qui ne sont pas ferrés ; les écrits sur le pied sont d’ailleurs très nombreux et extrêmement complets. La grande majorité des autres boiteries se produisent dans la région distale du membre suite à des traumas articulaires répétés ou à des tendinites, que les variations d’inclinaison du paturon favorisent. Ainsi, savoir distinguer une tare à ce niveau, c’est prédire l’avenir d’un cheval au travail.

36Un autre axe déterminant dans le choix d’un cheval durant l’Antiquité est le confort du cavalier. L’étrier n’est pas connu par les Anciens : le cavalier est donc soumis à toutes les secousses que lui transmet son cheval. Il ne peut s’y soustraire en s’appuyant sur ses étriers pour atténuer les chocs, de façon continue comme le font les cavaliers arabes dans les fantasias (cavalier debout sur ses étriers, position actuellement qualifiée de position arabe dans l’équitation académique française) ou de façon alternée, trot enlevé développé par les Anglais et dont l’enseignement dans les écoles militaires françaises d’équitation se fit sous l’impulsion du Général l’Hotte à partir de 1874. L’absence de l’étrier, avancée technologique majeure pour le cavalier, conduit les Anciens à rejeter les chevaux courts ou droits jointés aux allures sèches, alors que les implications sur les aptitudes du cheval ne se font ressentir qu’après plusieurs années, beaucoup moins rapidement que les tendinites des chevaux longs ou bas-jointés. Ainsi l’ignorance de l’étrier a sans doute contribué à une étude plus complète des aplombs du cheval par les hippiatres et hippologues antiques.