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Drogues, sida et action publique

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Gwenola Le Naour

Deuxième partie. L’institutionnalisation paradoxale de la politique de réduction des risques

Une action publique tenue à la discrétion

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Géographique :

France

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Extrait du texte

La politique territoriale de RDR continue de susciter des critiques et conflits. Ceci conduit les acteurs de la RDR à faire groupe dans l’adversité pour défendre l’action publique à laquelle ils coopèrent. Les acteurs adoptent des postures communes vis-à-vis des contestataires qui consistent, constamment, à défendre et expliciter ce qu’ils font. Cette posture bienveillante interdit des modes d’expression plus radicaux. Parallèlement, la RDR accède à une forme de reconnaissance légale. Discutée au Sénat, puis à l’Assemblée Nationale en 2004, la politique de RDR sera inscrite dans le code de santé publique. Plusieurs décrets suivront en 2005 qui redessineront le cadre de cette politique1. La politique de soins aux toxicomanes sera également redéfinie, les CSST laissant la place aux Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA)2. En revanche, la loi du 31 décembre 1970 et le principe de pénalisation de l’usage simple de stupéfiants ne seront pas remis en c...

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