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Drogues, sida et action publique

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Gwenola Le Naour

Deuxième partie. L’institutionnalisation paradoxale de la politique de réduction des risques

La municipalisation du problème sida-toxicomanie

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Géographique :

France

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Extrait du texte

Ville et État coopèrent pour développer les actions de RDR dans la cité phocéenne. Les collaborations entre services de l’État et services de la ville sont nécessaires au développement de l’action publique. Les acteurs municipaux s’appuient sur les ressources financières et réglementaires, détenues par l’État (circulaires et décrets, associations subventionnées par l’État, programmes publics des différentes institutions centrales) pour développer l’action publique en direction des toxicomanes sur leur territoire. La coproduction de l’action publique n’est donc pas ici synonyme de retrait de l’État, mais elle est bien signe de transformations de ses modes d’action. La programmation et la planification cèdent le pas à des procédures moins formelles et plus processuelles capables de produire de l’intégration dans un univers caractérisé par la fragmentation. Partant des mêmes constats de fractionnement croissant des financements, Xavier Greffe démontre que les politiques publiques terri...

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