Table des matières
Jean-François Sirinelli
Préface
Chapitre I. Panser les blessures narcissiques pour rénover la SFIO
- « Un parti épuré, rajeuni, rénové, et surgi de la Résistance » (novembre 1944)
- Voir le 10 juillet 1940 comme le traumatisme originel
- Une épine dans le pied : la contre-mémoire des paul-fauristes et autres exclus
- De la damnatio memoriae à la synecdoque
- Héroïsations et panthéonisations : jeux d’échelles
- Léon Blum ou la statue du Commandeur
- Des héros aux martyrs : un « cortège d’ombres »
- Le triomphe post mortem de trois anciens ministres du Front populaire
- Les socialistes ont-ils « la mémoire courte » ?
- Une mémoire genrée
- Déportés et déportés « raciaux » : élitisme ou refoulement ?
- Une occasion manquée : l’affaire Rassinier
- Conclusion : Des remèdes pires que le mal
Chapitre II. À la recherche du mythe de la résistance socialiste
- Pudeur ou échec : l’impossible martyrologe
- Le filtre de la dispersion dans la Résistance
- Une territorialisation des mémoires
- « Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà »
- Le 10 juillet 1940 est-il partout un événement ?
- Un tableau accommodant du comportement des édiles
- Le procès d’Oradour : socialistes limousins contre socialistes alsaciens
- Sentinelles de la République d’abord
- De la Patrie à la République en passant par le Front populaire
- Accomplir les promesses de la Révolution française
- Conclusion : Un mythe soluble dans le roman national
Chapitre III. Guerres des mémoires, guerre pour la mémoire
- D’une guerre à l’autre
- Que faire du « Plus jamais ça ! » de l’entre-deux-guerres ?
- Jaurès, au secours !
- Le 11 novembre : une commémoration ambiguë mais fédératrice
- Le syndrome d’Andromaque
- Le remords espagnol
- Gardiens de la Résistance dans « la guerre franco-française »
- Impossible oubli, impossible pardon ?
- Occuper le terrain mémoriel
- Geste de gauche et « croisade de la vérité » face aux communistes
- « Il n’est pas de sauveurs suprêmes… »
- Combats de rues et mémoire de pierre
- Conclusion : Ce n’est pas être nulle part qu’être partout
Chapitre IV. Crises mémorielles, crises existentielles
- Solder « la guerre de Trente Ans »
- Que faire de et avec l’Allemagne ?
- Rejeux de mémoire et querelle de la CED
- La guerre sans nom ou la mémoire écran
- Quand la mémoire révèle un outillage mental obsolète
- Esprit de la Résistance ou syndrome de Munich
- Face à « l’homme du 18 juin » et à la crise du régime
- La crise du 13 mai 1958 ou le trop-plein mémoriel
- Querelles d’héritages
- Conclusion : Un passé diffracté, un parti fracturé
Chapitre V. En quête d’identité : chacun son chemin
- Vingt ans après : écrire son histoire de la Seconde Guerre mondiale
- Des figurants sur la scène résistancialiste
- Un monument à la résistance socialiste est-il enfin possible ?
- Des représentations collectives qui évoluent lentement mais sûrement
- Au miroir des gauches
- L’ombre portée de la guerre d’Algérie
- La guerre sans fin
- François Mitterrand, « un homme du passé »
- « Rastignac ou Salengro ? »
- De l’art de farder son passé
- Conclusion : Dépasser le passé pour unir la gauche
Chapitre VI. La mémoire au service du pouvoir mitterrandien
- La refondation d’Épinay passe aussi par la mémoire
- La « mémoire collective » comme outil de formation
- Le « national-molletisme » nécessaire bouc émissaire
- Mémoire des années sombres : ne plus être à contretemps
- Légitimer l’homme de l’alternance
- Un programme commun des mémoires face à la droite ?
- Au commencement, la Commune de Paris
- Le Front populaire : un 40e anniversaire en demi-teinte
- La guerre civile espagnole ou l’impossible oubli
- Faire jeu égal avec « le parti des 75 000 fusillés »
- S’accommoder d’une mémoire présidentielle en porte-à-faux
- Du « Plus jamais ça ! » au « Plus jamais Munich ! »
- Une mémoire qui se veut exemplaire
- À la recherche d’une « juste mémoire » : la guerre d’Algérie
- Face aux passés recomposés de François Mitterrand
- Conclusion : La « génération d’Épinay », une génération mémorielle