Table des matières
Michel Freitag
Avant-proposYves Bonny
Introduction : Michel Freitag ou la sociologie dans le monde- THÉORIE GÉNÉRALE DE L’ACTION ET DE LA SOCIÉTÉ
- Une démarche dialectique
- La spécificité ontologique du symbolique et sa double dimension singulière et collective
- L’articulation entre ontologie, épistémologie et méthodologie
- Vers une anthropologie fondamentale et comparative
- L’INTERPRÉTATION SOCIO-HISTORIQUE
- Modes formels de reproduction et types historiques de sociétés
- Pour une politique de civilisation
Chapitre I. Pour une théorie critique de la postmodernité
- I. GÉNÉRALITÉS SOCIOLOGIQUES À PROPOS DU CONCEPT DE SOCIÉTÉ ET D’UNE CONCEPTION SOCIÉTALE DE LA MODERNITÉ ET DE LA POSTMODERNITÉ
- A) Difficultés d’ordre terminologique
- B) Les problèmes d’ordre méthodologique et épistémologique qui sont inhérents à la conceptualisation idéal-typique
- II. COMPARAISON DES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES STRUCTURELLES DE LA MODERNITÉ ET DE LA POSTMODERNITÉ SUR LE PLAN FORMEL
- A) De la modernité comme opposition dialectique et réfléchie à la tradition à la postmodernité comme mutation rampante
- B) Du pouvoir d’État constitutionnel comme forme typiquement moderne de la domination à son débordement systémique dans la postmodernité
- C) De la production politico-législative du droit à sa production conventionnelle et pragmatique
- D) La séparation de l’État, de la société civile et de la sphère privée dans la modernité et leur confusion postmoderne
- E) Le mode de légitimation : de la Raison et de la Nation (modernité) à l’efficacité et l’opérativité (postmodernité)
- F) Du dualisme ontologique et de la différenciation des sphères dans la modernité à l’indifférenciation postmoderne
- G) De l’autonomisation de la dimension cognitive dans la science moderne à sa confusion avec la gestion technoscientifique de la réalité
- H) Le concept moderne de l’art et la signification postmoderniste du mouvement de « l’art moderne »
- I) Les formes de l’identité : de l’individualisme transcendantal au sujet fragmenté
- III. VERS UNE CRITIQUE ONTOLOGIQUE DE LA SOCIÉTÉ POSTMODERNE
Chapitre II. Les métamorphoses de la culture
- INTRODUCTION : LA QUESTION CULTURELLE DANS LA SOCIÉTÉ CONTEMPORAINE
- I. LA REPRODUCTION CULTURELLE-SYMBOLIQUE ET LA FORMATION RÉTROSPECTIVE DU CONCEPT DE CULTURE ANTHROPOLOGIQUE
- II. LE PROCÈS HISTORIQUE D’INSTITUTIONNALISATION DE LA SOCIÉTÉ BOURGEOISE ET LA FORMATION DE LA « HAUTE CULTURE » ARTISTIQUE ET HUMANISTE COMME SPHÈRE SÉPARÉE
- Art et travail productif
- Culture et politique
- III. LA DISSOLUTION DE LA CULTURE CLASSIQUE DANS LA SOCIÉTÉ « DÉCISIONNELLE »
- Langage et identité
- L’art immédiat
- CONCLUSION : DE LA « POLITIQUE DES INTÉRÊTS » À UNE « ESTHÉTIQUE DE L’IDENTITÉ », OU LA NOUVELLE CULTURE DES MOUVEMENTS SOCIAUX
Chapitre IV. L’économie et les mutations de la société
- I. LE CARACTÈRE SCIENTIFIQUE DE L’ANALYSE ÉCONOMIQUE ET LA NATURE POSITIVE DE SON OBJET SELON SCHUMPETER
- II. L’INSTITUTION HISTORIQUE D’UNE NOUVELLE MODALITÉ « INSTRUMENTALE » DE L’ACTION SOCIALE : BESOIN, RARETÉ, UTILITÉ, PRODUCTION
- III. DU PASSAGE DE LA CONDAMNATION DE L’USURE À LA RECONNAISSANCE DE LA LÉGITIMITÉ DE L’INTÉRÊT AU MOYEN ÂGE
- IV. LA GENÈSE DE L’ÉCONOMIE COMME MODE ÉLARGI DU RAPPORT SOCIAL ENTRE « ÉTRANGERS » (SIMMEL, HAESLER)
- V. L’ÉCONOMIE CONÇUE COMME ÉQUILIBRE ET COMME DÉVELOPPEMENT : LA PROMOTION ANALYTIQUE D’UNE IDÉOLOGIE DE L’ENTREPRENEUR
- VI. LA TRANSGRESSION DU CAPITALISME, DU SOCIALISME ET DE LA DÉMOCRATIE DANS LES SOCIÉTÉS ORGANISATIONNELLES ET TECHNOCRATIQUES POSTMODERNES
Chapitre V. La nature de la technique
- I. LA TECHNICITÉ COMME DIMENSION ÉPISTÉMIQUE DE TOUT RAPPORT SUBJECTIF AU MONDE
- A) Aperçu phénoménologique à partir du sens commun
- B) Portée ontologique de la spécification de la dimension technique de l’action
- II. LES FORMES HISTORIQUES DE L’AUTONOMISATION DE LA DIMENSION TECHNIQUE
- A) L’incorporation organique cumulative du moment de technicité dans l’être animal subjectif, sous la forme du genre
- B) La technique confondue avec la parole dans la culture : de l’ontologie primitive jusqu’au modèle grec de l’ergazasthai
- C) Le pouvoir comme principe général de l’objectivation réflexive de la dimension technique
- D) L’universalisation de la technique comme catégorie objective : unification du marché, constitution de la valeur et machinisme industriel
- III. L’AUTOFINALISATION SYSTÉMIQUE DE LA TECHNIQUE DANS LE TECHNOLOGISME ET LE TECHNOCRATISME CONTEMPORAINS
- A) Vue d’ensemble du problème
- B) La dissolution du politique dans la gestion technocratique du social
- C) L’informatique et la création d’un monde virtuel
- D) La disparition de la nature
- a) La fragilisation et la destruction potentielle de la nature par l’action humaine
- b) L’illusion d’un contrôle technologique de notre « environnement » global
- c) La dissolution de l’identité, de la culture et du politique dans la réalité virtuelle
- IV. PEUT-ON MAÎTRISER LE TECHNOLOGISME ET LE TECHNOCRATISME SYSTÉMIQUES ? POUR UNE ÉTHIQUE DE LA RESPONSABILITÉ COLLECTIVE FONDÉE SUR UNE ONTOLOGIE DE LA CONTINGENCE
