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La révolution du travail

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Rolande Pinard

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Géographique :

France

Texte intégral

1Cet ouvrage est ma thèse de doctorat quelque peu remaniée. L’organisme québécois FCAR m’a octroyé une bourse d’excellence, soutien financier qui a favorisé les débuts de la préparation et de la rédaction de la thèse puisque j’ai pu ainsi m’y consacrer presque entièrement pendant près de deux ans.

2Michel Freitag, qui a dirigé la thèse, ne m’a pas seulement guidée à travers le dédale de pistes de cette enquête sociale-historique. Il m’a aussi animée de l’élan sociologique qui m’a permis de mener à terme ma réflexion sur le travail, c’est-à-dire d’en faire une critique radicale comme sociologue engagée dans la société. Michel Freitag n’assène pas sa théorisation de la société (elle est très peu présente de manière explicite dans les pages qui suivent); il la diffuse par son engagement de sociologue. Sa façon de pratiquer la sociologie critique ouvre aux étudiants prêts à s’y engager un nouvel espace de liberté. C’est ce qu’il m’a légué de plus précieux.

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