Remerciements
p. 9-10
Texte intégral
1La possibilité même du colloque tenu au campus Mazier les 5-6 mai 2022, et dont les actes suivent, n’aurait pas été envisageable, au premier chef, sans la détermination et l’appui financier de la Ville de Saint-Brieuc. Que soient donc remerciés avec gratitude et très chaleureusement Hervé Guihard (maire de Saint-Brieuc), Romain Rollant (adjoint à la Culture et aux Relations internationales) et Vincent Barot (directeur des Affaires culturelles). Leur accompagnement sans faille souligne l’importance accordée par une collectivité territoriale à son histoire, soucieuse de s’appuyer sur la recherche déployée directement depuis son antenne universitaire.
2Évènement d’ampleur historique dépassant le cadre briochin, la grève de 1972 a trouvé un écho auprès du département actuel des Côtes-d’Armor par la voix notamment de son président, Christian Coail, permettant un accueil à la Villa Rohanec’h.
3La réussite logistique et l’accueil enthousiaste des publics n’auraient pu advenir, quant à eux, sans la ténacité d’Élisabeth Renault (directrice du musée d’Art et d’Histoire de la ville de Saint-Brieuc) et de Laurence Blivet (responsable administrative du campus Mazier), orchestratrices avec leurs équipes d’une fluidité dont le secret a résidé dans un énorme travail de préparation et de mise en œuvre. Qu’elles soient remerciées à la hauteur de leur engagement, jamais pris en défaut.
4Outre la qualité des intervenants, le succès du colloque comme de la soirée-débat l’ayant précédé doit beaucoup au talent inégalable de Jean Lebrun (France Inter) et des témoins de la table-ronde : Monique Garoche, alors secrétaire du délégué départemental CFDT, Jean Le Faucheur ; Jean-Louis Le Tacon, réalisateur du documentaire filmé lors du conflit, Voici la colère bretonne. La grève du Joint français ; Roger Toinard, auteur de deux études saisissantes en 1971 et 1972 de géographie sociale sur l’industrie briochine et le Joint français. Enfin, ce fut à cette soirée puis lors du colloque que Claude Saunier (1945-2022), jeune élu municipal socialiste en 1972 et plus tard maire de Saint-Brieuc (1983-2001), prit publiquement la parole avant d’être emporté, à l’automne, par une crise cardiaque. Une note qu’il avait adressée en préparation de la table-ronde est ici publiée. Elle rend un juste hommage à ses combats.
5Ce débat est accessible sur le site de « Bretagne, culture, diversité1 » qui, selon les vœux de Tudi Kernalegenn, son directeur, comporte des matériaux permettant de saisir l’année 1972 en Bretagne.
6Par ailleurs, l’intérêt des débats a été vivement stimulé ou rendu possible grâce à Annie Fourcaut (professeure émérite d’histoire contemporaine, Panthéon-Sorbonne), Claude Pennetier (CNRS, directeur du « Nouveau Maitron »), Édouard Renard (professeur de Lettres, responsable local à l’époque de la LCR [Ligue communiste révolutionnaire], 1936-2023) ; Christophe Rondel (secrétaire départemental, puis régional à partir de 2022, CFDT), Madeleine Ropars (ancienne directrice de la communication de la ville de Saint-Brieuc) et Moïse Rouget (instituteur à Collinée, responsable SNI [Syndicat national des Instituteurs] en 1972, animateur de la collecte alimentaire).
7Quant au cahier documentaire, il a été enrichi de plusieurs pièces originales conservées par Guy Lorant, alors journaliste au Télégramme, qui a fait don à la Ville de lettres et messages reçus au printemps 1972, ainsi que de la copie des entretiens réalisés par lui à l’été 1972. Il ne peut être, en effet, de Temps présent sans témoignages. Celui de Marie-Antoinette Pointeau, médecin du travail de l’usine, comme ceux de Marie Bartholomès, Fatima Berkani, Julia Le Louarn et Marylène Ledigarcher (ouvrières au Joint français en 1972), constituent une source essentielle à la compréhension de l’environnement de travail et à celle de la grève elle-même.
8Que toutes et tous trouvent ici l’expression de notre reconnaissance, une « mention spéciale » devant être réservée à Ambroise Georget (ancien directeur du Centre de gestion des Côtes-d’Armor), exceptionnel connaisseur des milieux militants du département et contributeur de premier plan à ce livre.
Notes de bas de page
1Sur Youtube, table-ronde : « Paroles et images de grève. 50 ans après les évènements du Joint français à Saint-Brieuc ».
Auteurs
Université Rennes 2.
Patrick Harismendy est professeur d’histoire contemporaine, université Rennes 2, Centre de recherche bretonne et celtique (UR 4451).
Université Rennes 2.
Gilles Richard est professeur émérite d’histoire contemporaine, université Rennes 2, Arènes UMR-CNRS 6051.
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