Table des matières
François Audigier
Préface
Prologue
Les événements de mai 1968
Première partie. Encadrer et orienter la « majorité silencieuse » contre la chienlit (1968-1974)
Chapitre I. Le sursaut militant gaulliste de mai-juin 1968
- La naissance des Comités de défense de la République
- Le discours et la manifestation du 30 mai 1968
- Qui est à l’origine de la manifestation des Champs-Élysées ?
- Les manifestations (pro-)gaullistes en France : des répliques parfois émaillées de violence
- La participation des CDR aux élections législatives
- Le raz-de-marée gaulliste
- Le rôle des CDR en juin 1968
Chapitre III. Implantation et originalité d’une structuration militante horizontale
- Une implantation rapide mais inégale
- Un maillage territorial important et des effectifs parfois impressionnants
- Une étude de cas : le CDR du Tarn
- Un mouvement attractif pour la petite bourgeoisie et les milieux populaires
- La question du financement
- L’organisation originale des antennes CDR
- Un organigramme aussi souple que hiérarchisé
- Une organisation décentralisée ?
- Un encadrement inégal du territoire
- Permanence des dirigeants nationaux mais instabilité du comité national
- Les CDR-Jeunes, une section dénigrée et mal encadrée
- De nombreuses ruptures et discontinuités de la hiérarchie parisienne et provinciale
Deuxième partie. Entre gaullisme d’ordre et sensibilité sociale
Chapitre IV. Élaboration d’une idéologie conservatrice antisubversive
- Un discours profondément antimarxiste alimenté par une peur d’un complot (inter)national et le recours à la « majorité silencieuse »
- « La jeunesse », l’Éducation nationale et l’Université, cibles privilégiées d’une subversion marxiste
- L’ORTF, un foyer subversif de privilégiés ?
- Les entreprises attaquées ? Quand les CDR veillent sur les ouvriers et le patronat
Troisième partie. Un relais du gaullisme d’ordre contre la « subversion marxiste » (1968-1974)
Quatrième partie. Déclin d’une organisation anachronique (1974-1978)
Chapitre XII. Une organisation qui décline faute d’adversaire ?
- Un discours anxiogène de moins en moins en phase avec la société : de l’intérêt des événements internationaux…
- … à l’obsession de la « subversion marxiste », symbole d’un renforcement idéologique des CDR vers la droite nationaliste
- La libéralisation de la radio-télévision française ou la fin d’un « problème » récurrent
- Des postures paradoxales qui reflètent un malaise idéologique
- Le recul global de la violence militante dans la France des années Giscard