Remerciements

p. 7-8


Texte intégral

1Cet ouvrage est issu d’un colloque international organisé à l’université de la Nouvelle-Calédonie les 27, 28 et 29 octobre 2021. L’esprit qui a présidé à cet événement scientifique était d’une part celui du choix, revendiqué, de la pluralité des voix exprimées sur un sujet encore fortement sensible en Océanie et, d’autre part, de l’analyse des sources premières qui traitent de l’anthropophagie et de leurs interprétations, rigoureuses ou hasardeuses, proches ou lointaines.

2Une telle entreprise, en plein cœur des îles du Pacifique Sud autrefois réputées pour abriter moult « mangeurs d’hommes » et où la mémoire de ces soupçons et de ces pratiques s’avère très prégnante, n’aurait pu aboutir sans le soutien de notre institution et de ses responsables, que nous remercions ici tout particulièrement. L’unité de recherche à laquelle les coordinateurs de l’ouvrage sont rattachés, TROCA (Trajectoires d’Océanie), a apporté son concours à la fois logistique et financier tant à la préparation, au déroulement du colloque qu’à la publication de ses actes, mais également sur le plan intellectuel grâce à l’implication de plusieurs collègues chercheurs dans les communications orales et les chapitres du présent ouvrage : nous les remercions toutes et tous très chaleureusement.

3L’espace géographique couvert se révèle fort vaste, une douzaine d’îles et d’archipels répartis sur l’ensemble du continent insulaire. Grâce aux expertises des chercheuses et chercheurs, francophones et anglophones, qui ont accepté de contribuer au présent ouvrage, il est ainsi possible de croiser les analyses sur les anthropophagies réelles ou imaginaires des Tonga, des îles Cook, des Fidji, de Papouasie Nouvelle-Guinée, de Tasmanie, de Nouvelle-Zélande, de la Nouvelle-Calédonie, des archipels du Vanuatu, des îles Salomon, des archipels Gambier ou des Tuamotu, des îles Marquises ou encore de Pohnpei, en Micronésie. Cette diversité permet à l’ouvrage proposé une vision très large du fait anthropophage pour ce continent si fragmenté qu’est l’Océanie. Nous remercions donc, surtout, les auteur.es des chapitres d’avoir accepté de rassembler et diffuser leurs savoirs au bénéfice, nous l’espérons, de tous ceux et toutes celles qui veulent déconstruire et analyser avec un recul critique la réalité de ces pratiques anciennes et du discours colonialiste qui en a découlé.


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