Table des matières
Introduction générale
- Les associations de diplômées, « dernières-nées du mouvement féministe » ?
- Une nouvelle organisation dans le nuancier des féminismes
- Au creux de la vague, ou au chevauchement des vagues ?
- Un profil spécifique pour cette petite sœur des associations internationales féminines ?
- Une fédération se prétendant internationale : internationalité réelle ou stratégie d’affichage ?
- L’éducation des femmes au cœur des causes de la FIFDU
- L’accès des femmes à l’éducation supérieure, entre logiques nationales et internationalisation
- Une histoire marquée par les migrations internationales d’étudiantes
- Entre coopération intellectuelle et diplomatie universitaire : des initiatives locales et internationales pour favoriser les études et améliorer les conditions de vie des étudiantes
- Des sciences au politique : l’expertise comme moyen d’infiltration des grandes organisations internationales
- Écrire l’histoire d’une association internationale féminine : sources et précisions méthodologiques
- Construction de l’ouvrage
Chapitre I. Aux fondements d’une nouvelle organisation
Femmes, paix, voyages et éducation
- Portraits de fondatrices, incarnations de l’association
- Aux bases de la FIFDU, le duo Caroline Spurgeon et Virginia Gildersleeve
- Un cercle de pionnières engagées, tournées vers l’international
- À nouvelle génération de femmes instruites, nouveaux besoins ? Principes et stratégies discursives sous-jacents au programme d’action de la FIFDU
- Éduquer à l’altérité : prévenir les guerres par l’amitié internationale
- La responsabilité sociale des femmes instruites
- Poursuivre les luttes des pionnières
Chapitre II. Une fédération d’associations nationales, reflets de situations universitaires contrastées
- Des origines américano-britanniques à la conquête de tous les continents
- Vagues d’expansion géographique et modes de propagande
- L’entre-deux-guerres, entre développement américano-européen et recherche d’exotisme
- Vers « un esprit vraiment international » ? L’après-guerre et l’accélération de la diversification culturelle
- Une fédération qui reste dominée par ses associations-mères
- Comparaisons, information et émulation : stratégies de coopération pour une Fédération « internationale »
- Les congrès, entre échanges culturels et bienséance rigide
- Aux prémices des enquêtes d’éducation comparée de la FIFDU
- La coordination des standards universitaires comme moyen de compréhension internationale
- Apprendre à se comprendre, stimuler les échanges : le Lexique international des termes universitaires
- Une tour de verre ? : indifférence aux contextes matériels et politiques, et exclusion de certaines catégories de diplômées
- Difficultés matérielles et jeux de pouvoir
- Neutralité politique et exclusions ciblées
Chapitre III. Stimuler et accompagner les migrations internationales d’étudiantes et de chercheuses
Bourses et clubs internationaux
- Distiller l’essence de la FIFDU dans un programme d’action
- Des voyages d’études pour favoriser la compréhension internationale
- Laisser du temps à la spécialisation, promouvoir les carrières académiques féminines
- Mener des recherches de premier plan, participer au développement scientifique mondial
- À programme protéiforme, pluralité de profils de boursières ?
- Un programme de bourses aux contours fluctuants
- Profil des boursières de l’entre-deux-guerres
- La Seconde Guerre mondiale et la négociation des idéaux des fondatrices
- S’adapter aux évolutions structurelles de la fédération : multiplication et diversification des bourses et des publics (1945-1970)
- Un pari relevé ? Retour sur les missions du programme de bourses au regard des expériences des boursières
- Un tremplin pour les carrières féminines ?
- Des ambassadrices à la découverte d’autres cultures ?
- Une participation au développement scientifique national et mondial peu explicitée
- Résidences ou centres éducatifs ? Des clubs internationaux comme oasis intellectuelles dans les grandes villes universitaires
- Libérer l’esprit des contraintes matérielles
- Vivre l’internationalisme
- « La vie intellectuelle ne prend pas fin le jour où l’on acquiert un titre universitaire »
Chapitre IV. L’orientation professionnelle, levier de promotion des études universitaires féminines ?
- Documentation, expositions et bureaux de placement : l’Association genevoise des femmes universitaires dans une posture de protection du statut des diplômées (1923-1939)
- Rendre visible, « dans cette magnifique fresque du travail féminin, le travail méthodique et scientifique de la femme »
- Démontrer « une bonne fois, ce dont les femmes sont capables » : l’Exposition cantonale du travail féminin
- Apporter une légitimité aux intellectuelles et scientifiques invisibilisées dans l’histoire des disciplines
- Révéler la part des femmes dans la vie intellectuelle et scientifique du pays : les diplômées suisses à la SAFFA
- Pour une élite consciente des difficultés professionnelles : du placement des diplômées aux séances d’orientation professionnelle
- De l’intérêt d’un bureau de placement : vers des postes stables répondant aux qualifications des diplômées de l’enseignement supérieur
- L’orientation professionnelle comme remède au tâtonnement de début de carrière, et instrument d’élévation du niveau des femmes dans les professions supérieures
- Encourager la présence des femmes dans les carrières scientifiques ? Un cheval de bataille de la British Federation of University Women (1956-1960)
- Le groupe de travail sur les femmes dans les sciences et la technologie face à une pluralité d’enjeux
- Formation des adultes et réintégration des femmes sur le marché du travail
- Des groupements professionnels pour défendre les femmes dans les bastions masculins : le cas du « cercle des ingénieurs » de l’Association des Françaises diplômées des universités (1958-1968)
- Ingénieur, une profession pour les femmes ?
- Favoriser le recrutement, provoquer les vocations
Chapitre V. Participer à « l’œuvre de paix » de la SDN
La voie de la « coopération intellectuelle » internationale (1920-1939)
- Des intérêts communs et réciproques
- Une diffusion à double sens des idéaux de coopération intellectuelle
- Des personnalités pivot facilitant des relations suivies par le jeu des appartenances plurielles
- Des appuis éminents pour développer l’association : le cas de la création d’une branche roumaine de femmes diplômées
- Des expertes des échanges universitaires internationaux
- Une expertise affirmée sur la question des bourses internationales
- Une position ambiguë au sein des associations internationales d’étudiants
- Peser collectivement pour promouvoir les droits des femmes
- Faire pression pour le recrutement de femmes diplômées au sein des institutions internationales
- S’engager prudemment pour la défense des intérêts professionnels des femmes
- Éduquer à la paix en diffusant les idéaux de la Société des Nations
Chapitre VI. Des expertes des questions féminines à l’Unesco (1946-1970)
- « Un défi exaltant pour les esprits qualifiés des femmes universitaires »
- Les Nations unies : un nouvel espoir pour la paix ? Un nouvel espoir pour les femmes ?
- Continuité des convictions, continuité des actions
- Virginia Gildersleeve, la conférence de San Francisco, et la définition d’une « bonne déléguée »
- Un « soutien loyal » aux Nations unies
- Trouver sa place au sein des « troisièmes » Nations unies
- Les rouages de la collaboration
- « Des auxiliaires précieux » de l’activité de l’Unesco et de l’ECOSOC
- Une reconnaissance individuelle permettant une prise de distance avec les diverses associations internationales
- S’affirmer sur les questions d’éducation des filles et des femmes
- L’éducation des filles et des femmes comme enjeu de développement : représentations du féminin dans les travaux de l’Unesco
- Des êtres humains à part entière
- La maternité : moteur et frein de l’éducation des femmes
- Les femmes, des travailleuses potentielles ?
- Les femmes, citoyennes actrices du changement
- La FIFDU comme organisme d’enquête spécialiste de ces questions
- Prolifération des enquêtes et élargissement des thématiques : de nouveaux publics moins favorisés au cœur des préoccupations
Annexes
