1Morgane Barey, officier de l’armée de terre et docteure en histoire contemporaine de l’ENS-Paris Saclay, est chef du département Histoire et Géographie militaire de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan après avoir servi plusieurs années au Service historique de la Défense (SHD) de Vincennes. Ses travaux portent sur la formation des officiers français en temps de crise et elle est notamment l’auteure d’un ouvrage tiré de sa thèse intitulé Enseigner la guerre, former des chefs 1918-1945, publié aux éditions Perrin.

2Rachel Chin est lecturer in War Studies à l’université de Glasgow. Ses recherches portent sur l’histoire des relations franco-britanniques au prisme des conflits et des questions impériales. Son livre War of Words: Britain, France and Discourses of Empire during the Second World War paru à Cambridge University Press en 2022 explore le rôle de la rhétorique en tant qu’outil politique dans le contexte des affrontements autour des territoires coloniaux français pendant la Seconde Guerre mondiale. Des articles tirés de ses recherches ont été publiés dans Britain and the World, The European Review of History et le Journal of Contemporary History. Rachel Chin entreprend actuellement de nouvelles recherches examinant la rhétorique autour de l’empire et de la migration impériale pendant et après les deux guerres mondiales.

3Sylvain Cornil-Frerrot, docteur en histoire contemporaine de l’université de Savoie Mont-Blanc et ancien responsable des recherches historiques à la Fondation de la France Libre, est spécialisé dans l’histoire des associations de Français libres et de la mémoire française libre. Il a codirigé Les Français libres et le monde (Nouveau Monde Éditions, 2015) et La Prise de Koufra : 1er mars 1941, une victoire française (Au bout des mots/Éditions Abatos, 2023).

4Valerie Deacon est Manager of Academic Support and Curriculum Innovation à Toronto Metropolitan University. Avant cela, elle était professeure adjointe à New York University (NYU) et NYU Shanghai. Elle est titulaire d’une maîtrise de l’université de Victoria et d’un doctorat de l’université York. Les travaux de Valérie Deacon portent sur l’expérience de la Seconde Guerre mondiale en Europe et aux États-Unis. Son premier livre The Extreme Right in the French Resistance: Members of the Cagoule and Corvignolles in the Second World War (Louisiana State University Press, 2016) étudie l’engagement de femmes et d’hommes d’extrême droite dans la Résistance. Sur ce sujet, elle a également publié plusieurs articles, dont: « Fitting in to the French Resistance: Georges Loustaunau-Lacau and Marie-Madeleine Fourcade at the intersection of politics and gender » (2015) et « From “femme d’officier, mère de famille” to “grand dame de la Résistance”: Marie-Madeleine Fourcade during the Second World War » (2017). Ses recherches actuelles portent sur l’expérience des équipages anglo-américains abattus en France occupée et sur l’assistance qu’ils ont reçue des civils français. Elle a publié « “A jolly romp we were always destined to win”: The BBC’s ’Allo ’Allo! and British memories of downed aircrew in Occupied France during the Second World War » (2017) et « International cooperation, transnational circulation: Escape, evasion, and resistance in France, 1940-19145 » (2019).

5François Drémeaux est postdoctorant Marie Skłodowska-Curie Actions (MSCA) et pilote actuellement le projet SHIPPAN (Shipping Pandemics – 2023-2026) avec l’université d’Angers (TEMOS – UMR 9016) et la California State University, Sacramento. Il est également Visiting Assistant Professor à l’université de Hong Kong (HKU). Ses recherches portent sur une histoire sociale de la marine marchande, la santé en mer et les réseaux impériaux. Il a récemment publié La France et les Français à Hong Kong (1918-1941) aux PUR (2022). Il copilote par ailleurs le projet MarCoMo (Marines marchandes au cœur des mondialisations) avec l’université du Havre-Normandie, pour l’inventaire des lignes maritimes et des navires français depuis 1851. Autour de ces projets : [https://steamer.hypotheses.org/].

6Marie-Thérèse Duffau, docteure en histoire (maîtrise sur l’ICT pendant les années noires, thèse sur Mgr Bruno de Solages) est chargée de recherche CNRS, FRAMESPA (université Toulouse 2 Jean Jaurès). Elle est notamment l’autrice de Bruno de Solages. Biographie d’un intellectuel catholique engagé (1895-1983), Paris, Téqui, 2014.

7Charlotte Faucher est lecturer (maîtresse de conférences) en histoire de la France contemporaine à l’université de Bristol au Royaume-Uni. Elle a été boursière Marie Skłodowska-Curie (programme Horizon 2020 de la Commission européenne) à l’université Sorbonne Nouvelle et lauréate du programme postdoctoral de la British Academy. Sa monographie Propaganda, Gender, and Cultural Power: Projections and Perceptions of France in Britain c. 1880–1944 est parue en 2022 chez Oxford University Press. Elle a publié des articles sur la Seconde Guerre mondiale, notamment sur l’antigaullisme à Londres (Journal of Contemporary History, 2019) et sur les tournées de propagande à l’étranger menées par des résistantes en 1945 (Historical Journal, 2021).

8Clotilde de Fouchécour, ancienne élève de l’École normale supérieure, prépare une thèse de doctorat à l’université Paul-Valéry-Montpellier 3 au sein du laboratoire CRISES intitulée Le projet national gaullien et la question de Palestine, de la France Libre au Gouvernement provisoire de la République française sous la présidence du général de Gaulle. 18 juin 1940-20 janvier 1946, sous la direction du professeur Jean-François Muracciole. Elle a codirigé avec Karim Émile Bitar Le Cèdre et le Chêne. De Gaulle et le Liban, les Libanais et de Gaulle, Paris, Geuthner, 2015. Elle est notamment l’autrice de « Damien de Martel, Émile Eddé, Pierre Viénot : 1936, l’impossible traité » dans Des Liens et des lieux : mémoires libano-françaises sous la direction de Carole H. Dagher et Myra Prince paru chez Geuthner en 2021 et de « Le Comité Vansittart et les débuts de la France Libre », Guerres mondiales et conflits contemporains, Presses universitaires de France, no 278, 2020.

9Laure Humbert est maîtresse de conférences à l’université de Manchester. Elle s’intéresse à l’histoire de l’aide humanitaire, domaine auquel elle a consacré un ouvrage Reinventing French Aid. The Politics of Humanitarian Relief in French-Occupied Germany, 1945-1952 (publié par Cambridge University Press en 2021) dans lequel elle examine l’histoire des personnes déplacées dans la zone d’occupation française en Allemagne. De 2020 à 2023, elle a dirigé un projet de recherche financé par l’Arts and Humanities Research Council sur l’histoire des espaces de soin dans la résistance (AH/T006382/1). Dans le cadre de ce projet, elle s’est intéressée aux relations entre la France Libre et le mouvement Croix-Rouge ainsi qu’à l’histoire de son service de santé (articles publiés dans French History, Social History of Medicine and Humanity: An International Journal of Human Rights, Humanitarianism and Development en 2023).

10Eric Jennings est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Toronto. Il est l’auteur de Vichy sous les Tropiques : la Révolution nationale à Madagascar, en Guadeloupe, en Indochine, 1940-1944, issu de sa thèse soutenue à Berkeley (version française chez Grasset en 2004). Sur ce même thème, il a dirigé avec Jacques Cantier L’Empire colonial sous Vichy (Odile Jacob, 2004). En 2014, il s’est intéressé à l’autre versant de l’empire colonial dans la guerre, avec son ouvrage La France Libre fut africaine, chez Perrin (Prix des Ambassadeurs et Prix Fetkann Maryse Condé). Le livre a été le premier à dresser l’effort de l’Afrique équatoriale française et du Cameroun pour la cause de la France Combattante. En 2020, il a signé Les bateaux de l’espoir (CNRS Éditions), l’histoire de l’exode d’environ 5 000 réfugiés vers la Martinique entre 1940 et 1941 (Prix du Livre d’histoire des outre-mer et Prix Robert Delavignette). Il prépare actuellement une histoire mondiale de la vanille.

11Géraud Létang, docteur en histoire, ancien research scholar aux universités d’Oxford (Royaume-Uni) et Northwestern (États-Unis), est chercheur au Service historique de la Défense et enseigne à l’université Paris-Nanterre. Il est spécialiste de l’histoire politique et militaire de la France Libre. Il est l’auteur de Eboué-Leclerc. Une autre histoire de la France Libre (ouvrage issu de sa thèse en cours de publication aux éditions Perrin) et de plusieurs articles portant notamment sur l’expérience combattante des Forces françaises libres au Sahara et en Méditerranée. Il est le coordinateur du Conseil scientifique de la Mission des 80 ans des débarquements, de la Libération et de la victoire.

12Jérôme Maubec est doctorant à l’université Paul Valéry-Montpellier 3 (ED58 LLCC, laboratoire CRISES). Sa thèse, intitulée La 2e division blindée française. Étude d’un outil militaire et politique fait suite à un mémoire de master 2 (La 2e DB au Maroc (août 1943-mai 1944). Créer, organiser et régler le devenir d’un outil militaire et politique) qui a reçu le Prix d’histoire militaire décerné par le ministère des Armées.Il est actuellement responsable des recherches historiques à la Fondation de la France Libre.

13Guillaume Piketty est professeur (Full Professor) au Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP), Paris, France. D’août 2010 à juillet 2012, il a été Visiting Research Scholar à l’université Yale (CT, USA). D’août 2012 à juillet 2018, il a été Associate member of the History Faculty et Visiting Fellow at Worcester College au sein de l’université d’Oxford (Royaume-Uni). Après une série d’études sur la Résistance intérieure française et sur la France Libre, ses recherches portent aujourd’hui sur l’histoire sociale et culturelle de la Seconde Guerre mondiale en France et en Europe, et, plus largement, sur le phénomène guerrier, le phénomène résistant et les sorties de guerre depuis le début de la guerre civile américaine. Il emprunte notamment à l’histoire des sens, des sensibilités et des émotions, ainsi qu’à l’histoire de l’intime. Au nombre de ses dernières publications, figurent notamment Français, libre. Pierre de Chevigné, Paris, Tallandier 2022 – Prix Philippe Viannay – Défense de la France (2022) et Prix Jean Sainteny de l’Académie des sciences morales et politiques (2022) ; Claire Miot, Guillaume Piketty et Thomas Vaisset (dir.), Militaires en résistances en France et en Europe, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2020 ; « From the Capitoline Hill to the Tarpeian Rock? Free French Coming out of War », p. 354-373 in European Review of History. Revue européenne d’histoire, vol. 25, no 2 (2018). Il a également codirigé avec Jean-François Muracciole Encyclopédie de la Seconde Guerre mondiale paru en 2015 chez Robert Laffont dans la collection « Bouquins ».

14Julien Winock, diplômé de Sciences Po Paris, est titulaire d’un DEA de science politique (Paris 2 Panthéon-Assas) et rédacteur en chef de la revue Cahiers français. Il a notamment publié Jean-Louis Crémieux-Brilhac. Servir la France, servir l’État à la Documentation française en 2019. Il est aussi l’auteur d’une notice intitulée « Pierre-Mendès France, la vérité face à la politique » paru dans Les figures de proue de la gauche depuis 1789 (Perrin, 2019) et des articles « Thiers » et « Rémusat » dans le Dictionnaire des ministres des Affaires étrangères (Fayard, 2006).