Table des matières
Julien Boucher
PréfaceAline Angoustures et Dzovinar Kévonian
Introduction. Écrire une histoire chorale de la protection des réfugiés et apatrides (1960-1990)Première partie. Entre diplomatie de l’asile et catégorisations
Danielle Zwarthoed
L’Ofpra et les réfugiés des décolonisations (1956-1971)- Une survivance des représentations coloniales ? Le cas d’une réfugiée d’Égypte
- Les réseaux de la période coloniale à l’œuvre
- Les réfugiés des décolonisations, une affaire intérieure
- Les réfugiés juifs du Maroc
- Les réfugiés du Sud Viêt Nam
- Les « harkis »
- Les réfugiés de Guinée
- Les réfugiés cubains
- Maintenir des relations diplomatiques privilégiées avec les ex-colonies
- Conclusion : vers le protocole de Bellagio
Sophie Cœuré
Dissidents, refuzniks, Arméniens ?L’accueil des réfugiés politiques soviétiques en France des années 1960 à la chute de l’URSS
- Les flux de la « troisième émigration ». Discriminations ethniques et oppositions politiques dans les vingt-cinq dernières années de l’empire soviétique
- Une émigration en grande majorité « juive » et « allemande »
- Discriminations ethniques et crises nationalistes de la fin de l’URSS
- La libre circulation à l’agenda international, dissidences et résistances en URSS
- Une « troisième vague » en France, moins nombreuse que les précédentes
- Un asile politique privilégié en guerre froide ? Statuts et accueil dans le contexte français et international
- Catégorisations et organisation de l’Ofpra
- Une logique de guerre froide qui n’est pas systématique pour la troisième vague soviétique
- Politique extérieure et mobilisations intérieures françaises : dissidents, refuzniks et droits de l’homme
- Récits de persécutions, éclats de vies
- Les raisons du départ. Des motivations complexes et cumulées, des stratégies affichées
- Choisir la France « patrie des libertés », expliquer la répression
Jean Mendelson
Des diplomates face à l’urgence au ChiliTémoignage sur une protection sans instructions
Pierre Journoud
Un âge d’or politico-humanitaire ?La diplomatie française et la crise des réfugiés vietnamiens, cambodgiens et laotiens entre 1975 et 1980
- Un effort précoce, prolongé et sans précédent de la France, relativement isolé en Europe
- Une fructueuse complémentarité entre diplomatie bilatérale et diplomatie multilatérale
- La mobilisation générale des acteurs publics, parapublics et associatifs au service d’une nouvelle « diplomatie humanitaire »
- Conclusion
Deuxième partie. Nouvelles échelles, nouvelles pratiques ?
Mathilde Emeriau
La demande d’asile à l’Ofpra de 1960 à 1989Ce que les dossiers des demandeurs d’asile nous enseignent
Frédéric Tiberghien
L’Ofpra au tournant des années 1979-1980- 1. Un paradoxe dans l’activité de l’office
- 2. Une claire conscience des évolutions relatives à l’origine géographique des réfugiés
- 3. Des préoccupations émergentes
- 4. Administrer l’asile au quotidien
- 4.1. La bonne tenue des bureaux et des dossiers
- 4.2. Les devoirs des agents
- 4.3. La tenue de statistiques sur la demande d’asile et l’information du Quai d’Orsay sur les conditions d’entrée en France
- 5. Le budget de l’Ofpra : une lutte homérique
- 6. Une incertitude maintenue sur le dénombrement des réfugiés en France
- 7. La réorganisation de l’Ofpra et son déménagement
- 8. Le personnel : une situation médiocre à améliorer
- 9. Quelques difficultés spécifiques rencontrées par l’office
- 9.1. Les difficultés des réfugiés du Sud-Est asiatique
- 9.2. La division du contentieux de l’office
- 9.3. La situation de la CRR
- 10. Conclusion
Sara Álvarez Pérez
L’asile politique en FranceUn instrument au service de l’organisation terroriste basque Euskadi Ta Askatasuna (1962-1982) ?
Aline Angoustures et Dzovinar Kévonian
La source orale et le tournant de l’administration de l’asile dans les années 1980Témoignages des directeurs de l’Ofpra et du ministère des Affaires étrangères
- Jean Brouste, directeur de l’Ofpra de mars 1986 à juillet 1988
- La nomination à l’Ofpra
- L’arrivée à l’Ofpra
- La nature du poste de directeur de l’Ofpra
- Le retard pris dans le traitement des demandes à votre arrivée
- Les résultats obtenus
- L’audit du cabinet Arthur Andersen
- Les conséquences de l’adoption du plan Arthur Andersen
- Isabelle Renouard, directrice de la DFAE du ministère français des Affaires étrangères de 1986 à 1996
- La nomination à la tête de la DFAE
- Présentation de la DFAE
- L’actualité de la question des étrangers en France
- L’Ofpra et la CRR
- Les conseils d’administration de l’Ofpra
- La prise en main des problèmes rencontrés par l’Ofpra
- Les relations avec les directions de l’Ofpra
- La réputation de l’Ofpra auprès du Quai d’Orsay et de Matignon
- Comment la DFAE a perçu la démission du directeur de l’Ofpra Jean Brouste ?
- Avez-vous été consultée sur le choix de M. Dopffer ?
- La direction de l’Ofpra, un poste peu réclamé ?
- François Dopffer, directeur de l’Ofpra de septembre 1988 à août 1991
- Les différents postes et leurs apports avant d’arriver à l’Ofpra
- Quelle était la réputation de l’Ofpra au sein du ministère des Affaires étrangères ?
- Qui vous l’a proposé ?
- Vous vous intéressiez aux questions d’asile auparavant ?
- Était-ce bien vu, pour la carrière, d’accepter un poste à l’Ofpra ?
- Quels étaient les arguments pour accepter ce poste, qu’est ce qui a retenu votre attention ?
- L’arrivée à l’Ofpra
- La prise de fonction. Avez-vous vu votre prédécesseur ?
- Le secrétaire général ?
- Quelle était l’équipe de direction ? Avez-vous procédé à des nominations, à des remaniements ?
- Les relations avec les différents ministères
- Les relations avec le ministère de l’Intérieur
- Donc vous avez obtenu la reconnaissance de votre travail ?
- Est-ce que le contexte politique était un facteur important ?
- La réorganisation de l’Ofpra
- L’engagement dans la recherche
- La réforme que vous avez menée a créé de nombreux déboutés parce qu’elle est venue très tard finalement. Est-ce que les services gouvernementaux, vos partenaires s’en rendaient compte ?
- Pourquoi, à votre avis ?
- Vous ne pensez pas qu’il y a une forme de négligence pour cette question ?
- Comment avez-vous fait pour obtenir l’adhésion du personnel ?
- Et que pensez-vous de leur statut ?
- Et dans un corps du MAE ?
- Donc une opposition du ministère ?
Troisième partie. Après le statut, des vies sous protection
Anne Dulphy
Les réfugiés républicains espagnols en AlgérieAperçus sur leur devenir à l’indépendance
Nathalie Jammet-Arias
Au-delà des vicissitudesParcours familiaux et professionnels des exilés chiliens en France
Hoàng Mai Nguyễn-Tôn Nữ
Mémoires d’exilFred Salin
Réfugiés, modes d’emploiLes conditions de mise au travail des réfugiés et demandeurs d’asile en France des années 1960 aux années 1980
Quatrième partie. Approches comparées et dynamiques transversales
Patrice G. Poutrus
L’asile dans l’Allemagne d’après-guerre des années 1970 aux années 1990Dahlia El Asrag
Un monde de réfugiésIllustration d’une politique extra-européenne, la politique d’asile en Égypte (1967-1981)
- Administrer l’asile en Égypte : un cadre institutionnel extra-européen
- Le droit international : cadre de gouvernance du travail de l’organisation internationale
- Être réfugié en Égypte : un asile sous conditions
- Une organisation internationale hégémonique : pouvoir et rôle du haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés
- Œuvrer pour les réfugiés : une prise en charge historique face à l’évolution d’un contexte
- De la prédominance des cas européens à la dissolution d’un asile ancien (1967-1969)
- Réfugiés pour étudier : des migrations en transit (1969-1978)
- Vers la restriction de l’asile (1978-1981)
- Les Nations unies en régime autoritaire : une échelle supranationale au défi du national
- Le gouvernement égyptien et le haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés
- L’ambivalence d’une relation : un asile strictement égyptien
Frank Caestecker et Eva Ecker
Belgium championing the international refugee regime, 1952-1988The struggle for defending national interests in refugee status determination
Aline Angoustures et Dzovinar Kévonian
Conclusion. Des exils et du contemporain
