Conclusion(s)
p. 363-368
Texte intégral
1S’il n’y a pas lieu d’énumérer les travaux qui depuis les années 1990 ont porté sur l’écrit médiéval – j’utilise à dessin une formule très générale – le volume des actes du colloque de Cerisy-la-Salle de 2016 vient s’inscrire certes dans ce champ de recherches mais surtout dans celui de l’écrit épiscopal, désormais bien labouré depuis l’appel lancé par Michel Parisse à l’occasion des Mélanges offerts à Lucie Fossier1, lui qui en 1966 avait voué sa thèse de 3e cycle aux actes des évêques de Metz. Depuis lors et surtout depuis le début du xxie siècle, les travaux scientifiques consacrés à l’écrit épiscopal se sont multipliés grâce à la préparation en cours des éditions de corpus d’actes et à la mise en œuvre d’outils numériques utilisés pour leur traitement et leur exploitation. L’intérêt de ce volume réside en ce qu’il a dépassé la seule étude des actes de la pratique pour aborder d’autres types d’actes écrits à l’ombre de la cathédrale. C’est ainsi qu’ont été scrutés non seulement les actes copiés dans les cartulaires, mais aussi les actes des chapitres cathédraux, ceux des officialités, des registres et un obituaire. Manifestement l’acte écrit à l’ombre de la cathédrale est divers.
2Les éditions d’actes épiscopaux de la pratique sont aujourd’hui suffisamment avancées pour que des études donnent lieu à des comparaisons pertinentes entre diocèses français mais aussi avec des diocèses anglais à l’aune de la collection des English Episcopa Acta. Depuis la tenue du colloque de Cerisy-la-Salle en 2016, le projet Actépi dirigé par Grégory Combalbert est soutenu par l’ANR (2019-2023)2. Actépi rassemble plusieurs des intervenants du colloque de sorte que l’ouvrage apparaît comme un bilan d’étape d’une vaste enquête en cours, a work in progress.
3Commençons par des remarques générales. Dix-huit communications, sans compter l’introduction d’Olivier Guyotjeannin, fournissent des réponses au questionnement soumis par Grégory Combalbert et Chantal Senséby. Le cycle « Normandie médiévale » dans lequel s’inscrit ce colloque de Cerisy-la-Salle conduit à enquêter essentiellement sur l’espace anglo-normand, la communication d’Emmanuel Grélois sur la cathédrale de Clermont faisant exception avec une incursion dans la partie méridionale de la France. Malgré les pertes archivistiques souvent repérables, les données quantifiables sont considérables et permettent de couvrir tout le spectre chronologique des xie-xiiie siècles, même si, et ce n’est pas nouveau, la matière est moindre au début de la période. Si le xie siècle quoique mal ou moins documenté n’a pas été négligé, la tendance générale est à l’augmentation du nombre d’actes émis par les évêques. Certaines communications prennent le parti de traiter des actes écrits sous un voire deux évêques – Guillaume de Passavant au Mans, Milon Ier et Milon II à Thérouanne, Renaud de Martigné et Ulger à Angers, Eudes Rigaud à Rouen dans deux communications, Hugues de Wells et Robert Grosseteste à Lincoln. D’autres proposent l’étude de la production documentaire sur un espace géographique plus ample et/ou dans un cadre chronologique plus long – les deux diocèses normands de Bayeux et Coutances aux xie-xiiie siècles, les évêques d’Évreux entre 1180 et 1223, les écolâtres de quatre provinces ecclésiastiques de la France du Nord-Ouest (Reims, Rouen, Sens et Tours) aux xie-xiiie siècles, Cambrai, le diocèse d’Hereford au xiie siècle, le chapitre de Notre-Dame de Paris au xiiie siècle, le rôle de l’épiscopat dans l’Angleterre du Sud-Ouest de 1086 à 1307, les cartulaires des diocèses de Worcester et de Cantorbéry aux xi-xiie siècles. Enfin, deux communications se concentrent sur les stratégies mémorielles à partir du premier cartulaire du chapitre cathédral d’Évreux et de l’obituaire perdu de l’hôpital de la Madeleine de Rouen lié un temps à la cathédrale. La matière est dense, de nombreux diocèses et de nombreux épiscopats ayant fait l’objet d’examens sur les trois siècles centraux du Moyen Âge.
4Qu’elle se fasse manuellement ou de façon plus efficace grâce aux outils numériques, l’exploitation des données permet de tenter des chiffrages de plusieurs sortes : dater les actes, déterminer les ruptures dans les pratiques de l’écrit en milieu cathédral, évaluer l’activité d’un diocèse ou d’un épiscopat par le nombre d’actes produits, comptabiliser les formules, etc. Ce qui pourrait apparaître comme faiblesse de la production d’actes de la pratique – Guillaume de Passavant ne donne que 3,3 actes par an entre 1144 et 1186, à peine plus que les deux Milon à Thérouanne – ne peut être négligé et donne lieu bien au contraire à l’hypothèse d’une activité plutôt soutenue et de l’existence même d’une chancellerie épiscopale. Dans l’immédiat, contentons-nous d’observer que l’absence de chancelier à la cour épiscopale peut se justifier lorsque le nombre annuel d’actes demeure faible. On aborde ici le travail même de l’historien. Ainsi au terme du colloque plusieurs pistes de réflexion peuvent être proposées.
5Une première piste consiste à comprendre au sein de quel organe/organisation/organisme est réalisé le travail d’écriture des actions juridiques ou autres. Les termes, qui ne se trouvent pas dans la production documentaire mais qui sont avancés par les auteurs des communications, sont les suivants : service d’écriture, bureau d’écriture, lieu d’écriture, chancellerie primitive qui donnent à croire à un système encore embryonnaire, non encore pérenne, comme par exemple dans les diocèses de l’ouest de la principauté normande. Sur quels critères se fonder pour user du terme chancellerie ? Milon Ier, dans la première moitié du xiie siècle, à Thérouanne, n’hérite-t-il pas d’une « chancellerie3 » à peu près inexistante, même si on peut déjà trouver une « écriture centralisée ». Si l’on entend par chancellerie un service stable, structuré, hiérarchisé et spécialisé dans la rédaction des actes, distinct des autres organes de gouvernement au sein de la curia episcopalis, elle n’apparaît sans doute qu’à la fin du Moyen Âge. Et d’ailleurs, la confusion des fonctions de chancelier et d’écolâtre demeure dans de nombreux diocèses encore au xiie siècle, à Angers, à Cambrai avec Werimbold III entre 1100 et 1141, et à Reims, mais aussi dans des diocèses anglais. Dans d’autres diocèses comme Rouen ou Tours, l’écolâtrie est finalement absorbée par le chancelier. Et parfois d’autres personnages, administrateurs de l’évêque, notarius, scriba, capellanus – dont les noms sont rarement connus sauf Abraham qui sévit à Évreux – comme au Mans sous Guillaume de Passavant, ou à Clermont encore au xiiie siècle, ont pu contribuer à la rédaction d’actes sans qu’il y ait de chancelier ni de chancellerie4. Le nombre croissant d’actes, la récurrence et l’uniformité des formules ou au moins des habitudes rédactionnelles, l’écriture distincte sur les originaux semblent constituer les conditions indispensables à l’existence d’une chancellerie quand bien même le chancelier régulièrement présent dans les listes de témoins ne fait pas systématiquement la chancellerie. Benoît-Michel Tock plaide pour en finir avec l’hésitation des historiens ; selon lui, une chancellerie épiscopale est à la fois « un endroit précis où les actes étaient écrits […], la manière dont une autorité gère la production de ses actes et les personnes à qui elle a confié ce soin ». C’est au milieu du xiie siècle que se mettent en place, selon des rythmes propres à chaque diocèse, les chancelleries – Chantal Senséby se risque à évoquer une « jeune » chancellerie sous Ulger à Angers – qui se livrent à l’écriture, à savoir la rédaction, mais aussi la confirmation, l’instrumentation, la validation, la conservation et la transmission, non seulement pour l’évêque, mais aussi pour le chapitre cathédral et pour d’autres acteurs comme le montre le cas ébroïcien. L’avancement des éditions des actes épiscopaux permettra d’affiner la datation de l’apparition des chancelleries.
6La production d’actes épiscopaux de la pratique n’est pas la seule activité à l’ombre de la cathédrale puisque d’autres types d’écrit sont produits, notamment par les chapitres cathédraux dans le cadre de l’indépendance qu’ils acquièrent vis-à-vis des évêques dans le courant du xiie siècle. S’il est apparu néanmoins difficile de dater l’apparition d’une production diplomatique des chapitres, des archidiacres et des doyens de chrétienté, à Clermont les dignitaires du chapitre qui disposent d’un sceau dans la dernière décennie du xiie siècle, exercent une juridiction gracieuse tout comme les officialités dans le courant du xiiie siècle jusqu’à l’apparition de notaires royaux. Progressivement à Clermont comme à Rouen, les officialités ont exercé une juridiction contentieuse. Au début du xiiie siècle dans les diocèses d’Hereford, de Londres, de Bath, de York et de Lincoln sous l’évêque Hugues de Wells apparaissent des confirmations d’actes épiscopaux, vidimus ou en Angleterre inspeximus, par le chapitre sous l’autorité du doyen. Ces inspeximus des chapitres cathédraux anglais surviennent plus tardivement que les inspeximus d’évêques anglais, soit quelque vingt ans plus tard. Tous les chapitres anglais suivirent au xiiie siècle. Notons que ces chartes de vidimus capitulaires ont eu une fonction d’enregistrement, certaines d’entre elles ayant été octroyées en plusieurs exemplaires. Plusieurs communications se penchent sur la question d’une éventuelle concurrence entre l’évêque et le chapitre. Il semble qu’il y ait une réelle concurrence à Arras et à Thérouanne, alors qu’on est enclin à voir de la complémentarité à Paris au xiiie siècle quand le chancelier rédige les écrits des établissements du chapitre sauf certains actes instrumentés par les chapitres (prébendes) car ils n’ont pas de sceau pour les dépendances sauf exception. L’exemple des chartes multi-scellées fournissent la preuve d’une bonne entente, semble-t-il, en 1285 à Rouen, lorsque l’archevêque Guillaume de Flavacourt et le chapitre prononcent l’excommunication de quatre frères franciscains motivée par l’édification d’un couvent sans autorisation et d’un appel à la croisade en Aragon. Sept actes sont alors produits, multi-scellés puisqu’on trouve 240 empreintes de sceaux ayant appartenu à plus d’une centaine de sigillants à savoir l’officialité, le chapitre, des doyens de chrétienté en grand nombre, des paroisses, des prêtres et des membres du clergé régulier, dont les titulatures figurent fréquemment sur les queues de parchemin. La coopération entre chapitre et chancellerie épiscopale est notable dans le premier cartulaire d’Évreux, autant dans l’administration du diocèse que dans la conservation de ses traces, souci mémoriel que permet d’entrevoir l’enregistrement des serments prêtés à l’évêque par les abbés et les abbesses du diocèse sur la longue période qui va de 1288 à 1392. Étonnante cette stratégie mémorielle vraisemblablement à l’œuvre à l’ombre de la cathédrale de Rouen qui a pu forger les pratiques d’écriture d’un obituaire de l’hôpital de la Madeleine parce que lié à l’église-mère au moment de la fondation du xie siècle : aspects décoratifs similaires, même mise en page, formules proches.
7La mise en cartulaire ou cartularisation dans des contextes différents mais finalement liés à des événements importants, comme la conquête de 1066 mais aussi l’enquête du Domesday à Worcester (cartulaire de Hemming confectionné vers 1096 après la mort de l’évêque Wulfstan) et à Cantorbéry (cartulaire anglo-normand entre 1090 et 1120, après la mort de l’archevêque Lanfranc) se traduit par des manipulations voire des falsifications. Il a été mis en exergue, avec les deux cas anglais, l’identité de la communauté monastique puisque le chapitre anglais est monastique, les décès des deux évêques Wulfstan en 1095 à Worcester et Lanfranc en 1089 à Cantorbéry étant suivis de vacances, au cours desquelles les communautés monastiques acquièrent une certaine autonomie, ravivant le passé anglo-saxon. La multiplication de copies génère une pratique bureaucratique de la gestion qui se généralise et devient « routine administrative » en Angleterre, dans le diocèse de Rouen sillonné par Eudes Rigaud, et vraisemblablement à Paris sans doute dans le cadre d’une chancellerie capitulaire toutefois non spécifiée.
8Si la période retenue par les organisateurs du colloque marque donc une phase d’expérimentation, notamment au xiie siècle, liée à ce qu’Olivier Guyotjeannin appelle la crue des actes épiscopaux, elle pourrait aussi se caractériser par les prémices d’une diplomatique cathédrale. Un des apports de ce colloque, pas le moindre, seconde piste que je propose, consiste en l’exploitation de dossiers d’actes ou des portions de corpus pour étudier certaines formes écrites ou certaines parties du discours diplomatique, exploitation rendue compliquée par la perte d’originaux et la rédaction de nombreux actes par les bénéficiaires. Éternelle question que celle de savoir qui rédige, l’auteur ou le bénéficiaire sachant que des interactions existent entre les deux5. La paléographie qui permet de repérer les mains et donc des scribes sur les originaux, et l’examen des formules montrent-elles des pratiques diplomatiques cohérentes et pérennes, telle est la question centrale ? Modernisation, uniformisation, normalisation caractérisent la rédaction des actes du seul manceau Guillaume de Passavant quand c’est la diversité qui qualifie les pratiques bas-normandes examinées sur un assez long terme. À Angers l’émergence d’une diplomatique épiscopale correspond à un usage raisonné des formules, comme à Cambrai qui se signale par un formulaire riche et uniforme, ce qui ne s’observe pas à Thérouanne où il n’y a pas de formulaire régulier, mais un ensemble mouvant de mots, d’expressions et de formules. Au xiiie siècle anglais, les registres épiscopaux sont devenus des réservoirs de formules. Et pourtant alors que dans le diocèse de Lincoln sous l’épiscopat de Robert Grosseteste, ils ne sont pas régulièrement tenus à jour, on observe l’élaboration de formulaires standardisés. Les communications se sont attachées à rechercher une ou plusieurs explications de la standardisation qu’elle soit à peine esquissée, en cours ou nettement avancée. Le litige qui oppose la Trinité de Vendôme et la Roë sous l’épiscopat d’Ulger est, semble-t-il, l’occasion de réfléchir et de mettre en place dans les années 1120-1130 une palette restreinte de formules.
9Enfin, une troisième piste de réflexion porte sur les hommes, les évêques, au cœur de l’acte épiscopal. Quel rôle jouent-ils, de quelle influence disposent-ils au sein du diocèse, de la chancellerie, du chapitre dans l’orchestration de l’écrit ? Des profils d’évêques se dégagent par leur appartenance à telle ou telle famille, à tel ordre régulier ou au contraire au chapitre cathédral. Hugues d’Amiens, archevêque de Rouen de 1129 à 1165, choisit comme chancelier l’abbé clunisien Fraterne de Saint-Ouen de Rouen. Doit-on essayer de lire dans les actes produits sous cet évêque une quelconque influence, un quelconque modèle en provenance de l’abbaye bourguignonne ? Et à cet égard, certaines cathédrales sont situées à proximité d’une abbaye avec laquelle les influences réciproques jouent parfois dans un contexte de rivalités, comme par exemple entre Évreux et Saint-Taurin, Angers et les abbayes de la ville, Rouen et Saint-Ouen. On peut parler, par exemple, d’un moment Giso de Well lequel d’ailleurs, regarde par-dessus l’épaule pour surveiller le travail, de Guillaume de Passavant au Mans, d’Hugues de Wells à Lincoln. À Évreux, entre 1180 et 1200, Jean innove, donne une impulsion à ses scribes dans la fabrique et l’utilisation des formules et sera suivi par son successeur Garin sous l’épiscopat duquel les formes sont travaillées, voire stylisées. À l’ombre d’un évêque, on peut observer une chancellerie prendre de l’ampleur et multiplier le nombre d’actes mais à l’ombre du suivant déceler une certaine régression. Plusieurs évêques s’impliquent à titre plus personnel dans les écrits : ainsi en est-il de Milon Ier de Thérouanne, revêtu de ses habits sacerdotaux et qui se livre à des confidences. L’incroyable métaphore de la matrice de cire du sceau qu’est le prêtre auquel Grosseteste, entre 1235 et 1253, s’adresse en synode et dans ses prédications, un évêque qui préfère le travail en paroisse du prêtre plutôt que s’occuper des archives. Quelle influence un évêque de Laon peut-il exercer sur le travail de son chancelier et écolâtre Raoul passé par le quadrivium, qui a laissé des traités de mathématiques et qui aurait réintroduit la datation romaine, la férie, et le quantième de la lune dans les chartes épiscopales avant 11336 ?
10Plusieurs communications ont fait allusion à la naissance d’une « culture ecclésiastique » plutôt perceptible au xiiie siècle, au coût financier de la mise par écrit des textes à l’ombre des cathédrales, à l’influence des ordres nouveaux sur les pratiques de l’écrit épiscopal, à la question de l’acte privé (aumônes, obits, testaments), aux forgeries effleurées dans la communication portant sur le cartulaire d’Hemming à Worcester… autant de zones restées dans… l’ombre qui ne demandent qu’à être approfondies. L’écrit est encore finalement au service de la réforme grégorienne, certes, mais n’est-il pas simplement, à des rythmes différents, devenu un outil au service de la fonction épiscopale habitée par son détenteur sous des formes et des stratégies variables, donc au service du pouvoir, et peut-être des dignitaires.
Notes de bas de page
1À propos des actes d’évêques. Hommage à Lucie Fossier, études réunies par Michel Parisse, Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1991.
2Actépi – « Les actes épiscopaux français du Moyen Âge : édition multimodale et exploitation » – a pour ambition de proposer l’édition critique de 25 corpus diocésains en France du Nord du milieu du xie au milieu du xiiie siècle : [https://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/document_numerique/projets/actepi].
3Benoît-Michel Tock met lui-même les guillemets, « une tendance récente » selon sa formule, qu’il semble récuser.
4Rappelons que les destructions des archives de Saint-Lô en 1944 ont pour conséquence la disparition de nombreux originaux. Seuls 10 % du total des actes des évêques de Coutances sont connus par un acte original ce qui fausse les comparaisons. Ainsi il n’y a aucune mention de chancelier, de scribe, de notaire, de personne dédiée à l’écriture d’actes épiscopaux.
5La diplomatique monastique d’alors, écrit Laurent Morelle, est une « diplomatique de bénéficiaire – celui qui reçoit l’acte est aussi, largement, celui qui le conçoit et le rédige » (« Instrumentation et travail de l’acte : quelques réflexions sur l’écrit diplomatique en milieu monastique au xie siècle », Médiévales, no 56, 2009, p. 41-74, à la p. 42).
6Cette information retenue de l’écoute de l’intervention de Ghislain Brunel dont le texte, hélas, n’est pas publié. On ne peut que regretter que plusieurs intervenants du colloque de Cerisy-la-Salle n’aient pas remis leur texte.
Auteur
-
Véronique Gazeau
Université de Caen Normandie, CRAHAM.
Véronique Gazeau est professeure émérite de l’université de Caen Normandie et membre associée du CRAHAM. Spécialiste des élites ecclésiastiques et laïques du monde anglo-normand, elle a publié Normannia monastica (xie-xiie siècles). Ses travaux portent aussi sur les modèles de sainteté et l’historiographie des mondes normands.
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