Annexe
p. 315-317
Plan détaillé
Texte intégral
Revenus des grandes familles bretonnes, en 1665, selon les estimations de Colbert de Croissy
1Revenu de 35 000 livres ou plus
2Très puissantes familles citées sans estimation de revenu
3Très puissantes familles avec indication partielle du revenu
4Revenu de 20 à 32 000 livres
5Note1
6Note2
7Note3
8annexe
Les offices militaires se divisent en trois catégories
9Nationale : commandements dans l’armée royale, gouverneur de province, lieutenant général de province
10Régionale : lieutenants particuliers, commandement des principales places fortes (Nantes, Rennes, Saint-Malo, Morlaix)
11Locale : gouverneurs de villes de moindre importance, commandants du ban et arrière-ban ou des milices garde-côtes.
Titres
12Les cinq familles marquées d’un [-] dans la colonne titre sont celles de simples sieurs (même si, en fait, il s’agit probablement de seigneurs). Aucun titre n’est mentionné pour la famille de Coëtjunval, mais un de ses membres était, en 1665, évêque de Quimper, ce qui implique qu’il ne s’agissait sans doute pas d’une famille de simple noblesse. Celle-ci s’était alliée par mariages avec d’autres familles locales de premier plan, telles que les Rosmadec, les Carné et les Nevet (La Bretagne en 1665, p. 193, n. 16). Source : J. Kerhervé, F. Roudaut, J. Tanguy, éd., La Bretagne en 1665 d’après le rapport de Colbert de Croissy, Brest, 1978.
Note
13Colbert de Croissy n’est pas toujours cohérent lorsqu’il rapporte les revenus individuels ; par exemple, le revenu de la duchesse de Rohan est estimé à 100 000 livres en un endroit, mais la sommes des revenus individuels de ses propriétés atteint 133 000 livres. Certaines familles très puissantes, comme les La Trémoille, sont citées comme possédant des seigneuries mais aucun chiffre de revenu n’est fourni. Les familles dans ce cas, avec l’exception possible du comte de Lannion, gouverneur de Vannes et d’Auray, disposent toutes de revenus fonciers de 50 000 livres ou davantage. Lannion avait épousé Thérèse Huteau de Cadillac, laquelle était à n’en pas douter la fille ou la sœur de François Huteau de Cadillac, un parlementaire (et haut justicier de la région vannetaise). L’autre branche de la famille Huteau avait produit, au début du xviie siècle, un trésorier de France, qui devint par la suite président de la Chambre des Comptes. Colbert de Croissy cite Huteau de Cadillac et Lannion parmi les nobles vannetais de second rang. La plupart des personnes ainsi citées appartiennent à la noblesse de robe.
14Les listes partielles excluent une grande variété de propriétés, y compris celles situées dans les diocèses de Rennes (où Nevet avait de grands domaines) et de Nantes. Les terres des familles de Retz et Goulaine, dans l’évêché de Nantes, ne font l’objet d’aucune mention dans le rapport, quoique Colbert de Croissy prenne soin de mentionner les deux familles dans le contexte des mariages et celui des terres dont elles ont hérité dans diverses régions, en Bretagne et ailleurs.
Notes de fin
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