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Chapitre XI. Une seconde carrière incomplète (1956-1973)

p. 299-327


Extrait

1Après de longues années de purgatoire, une nouvelle carrière paraît s’offrir, à 66 ans, à l’ambition du député de la Dordogne. S’il a perdu sa place au parti radical, son agenda est rempli de rendez-vous importants. Fort de la fidélité de son électorat, Georges Bonnet a tout à gagner de la crise du régime qui s’accélère à partir de l’automne 1956. Avec le ralliement au général, en 1958, saura-t-il bonifier son capital de confiance et sa compétence reconnue pour embrasser de plus hautes destinées ? L’ambition est toujours là, sous-jacente.

Les retrouvailles avec le Palais-Bourbon

2De retour au Parlement, Bonnet ne ménage pas ses critiques tout en votant la confiance à Guy Mollet – le 31 janvier 1956 – ainsi que les pouvoirs spéciaux pour régler le problème algérien1. Il s’inscrit au RGR, permettant ainsi la formation d’un groupe parlementaire2. Il siège à la commission des Finances qui le désigne pour rapporter le budget des Affaires étrangères, une sorte de reconnaissance pour c

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