1 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 273.

2 Dans son autobiographie Vingt ans de vie politique, Georges Bonnet lui-même, pourtant si disert d’habitude, n’accorde pas une ligne à cette fonction de ministre d’État. Ses papiers privés sont, également, vides de toute archive sur ce poste ministériel, tout comme sur son passage aux Finances en 1937.

3 Le gouvernement est investi le 10 avril 1938. Sur la formation et les objectifs du nouveau gouvernement, Berstein S., Histoire du parti radical, t. II, Crise du radicalisme (1926-1939), Presses de la FNSP, 1982, p. 535-537, ainsi que Réau É. du, Édouard Daladier et la sécurité de la France (1933-1940), thèse, p. 1124-1165.

4 Réau É. du, Édouard Daladier et la sécurité de la France (1933-1940), op. cit., p. 1141-1142 (Papiers Phipps, Churchill college, PHPP, 1/20, p. 26-32, Sir Eric Phipps to Viscount Halifax). Anthony Adamthwaite fait état d’une convergence de vues sur le problème tchèque dès le 13 avril : Adamthwaite A., France and the coming of the Second World War, London, Franck Cass, 1977, p. 175. Bédarida F., « La gouvernante anglaise », p. 228-240, colloque FNSP 1975, Édouard Daladier, chef de gouvernement, R. Rémond, J. Bourdin (dir.), Presses de la FNSP, Paris, 1977.

5 Sirinelli J.-F., « La génération du feu », 14-18, Mourir pour la patrie, Paris, Le Seuil, 1992.

6 Bonnet G., Miracle de la France (1870-1919), Fayard, Paris, 1965, p. 7-9 et p. 10.

7 Principal collaborateur de Georges Clemenceau pendant son grand ministère de 1917-1918, Mandel est élu, en 1919, député de la Gironde sur une liste de centre droit puis, la même année, maire de Soulac et conseiller général de Lesparre. Les notes sur Mandel sont dans APGB 1 Dr 4 et APGB 14 Dr 3 sdr 2 et transcrites par Odette Bonnet.

8 APGB Z Dr 5, recherches à propos de La philosophie du droit chez Savigny.

9 Papiers 1940, cabinet Georges Bonnet 1, p. 54-56.

10 Bonnet G., Dans la tourmente…, op. cit., p. 16-17.

11 APGB 1 Dr 7, télégramme de Coulondre, Berlin, le 16 mars 1939, copie.

12 Georges Bonnet ne prête guère attention alors à l’arme blindée. Aucun papier privé n’indique qu’il connaisse, en 1938, les écrits du général de Gaulle.

13 Anatole de Monzie consacre 7 pages manuscrites à la défense du Ministre de l’Air. (AHC FNSP, Fonds Monzie, dr 7, note non datée de Monzie sur Guy La Chambre).

14 APGB 40, correspondance de Georges Bonnet, lettre « secrète » de Georges Bonnet à Guy La Chambre, 21 décembre 1938.

15 Cf. Compte-rendu secret de la mission. Bordereau du 6 septembre 1938. L’entrevue avec Goering et Hitler a eu lieu le 18 août 1938.

16 Compte-rendu de la Commission sénatoriale des Affaires étrangères du 16 décembre 1938. Archives du Sénat.

17 Réau É. du, « Enjeux stratégiques et redéploiement diplomatique français, novembre 1938-septembre 1939 », Relations internationales, 1983, n° 35, p. 319-335.

18 Frank R., La hantise du déclin. Le rang de la France en Europe, 1920-1960. Finances, défense et identité nationale, Belin, Paris, 1990.

19 Bonnet G., Miracle de la France…, op. cit., Fayard 1965, p. 10-12.

20 Le journal du secrétaire d’Alexis Léger, Raymond de Sainte-Suzanne, récemment publié (Sainte-Suzanne R. de, Une politique étrangère…, op. cit., p. 69, 23 août 1939) confirme que les jeunes sont qualifiés « d’extra-durs », et particulièrement Étienne de Crouy-Chanel. Ce dernier, collaborateur direct d’Alexis Léger, partage les choix de son « patron » pour la résistance à Hitler après l’humiliation subie lors de la remilitarisation de la Rhénanie, le 7 mars 1936.

21 René Massigli n’apprécie guère la façon de faire de son ministre. Ce divorce accentué par Munich aboutit au limogeage du premier en Turquie. Bonnet met cette « promotion » sur le compte du « mauvais caractère » de son collaborateur. En réalité, au moment de préparer la conférence de Munich – Léger étant en congé – la volonté de conciliation de Georges Bonnet exaspère le directeur politique. Les divergences de vue se transforment en véritable brouille (Lacaze Y., La France et Munich, op. cit., p. 455-456).

22 Girault R., « La décision gouvernementale en politique extérieure », Édouard Daladier, chef de gouvernement, R. Rémond, J. Bourdin (dir.), op. cit., p. 212-214.

23 Duroselle J.-B., La décadence, 1932-1939, Le Seuil, Paris, 1983, op. cit., « La machine diplomatique », p. 269-290. Cf. L’annuaire diplomatique 1939, archives du MAE.

24 Lacaze Y., La France et Munich, op. cit., « L’équipe décisionnelle française »,p. 426-472.

25 René Massigli est remplacé par Émile Charvériat, fidèle de Léger, au poste de directeur des Affaires politiques et commerciales. Charles Rochat passe du poste de sous-directeur d’Europe à celui de directeur-adjoint ; Hoppenot devient sous-directeur d’Europe, Chauvel est sous-directeur d’Asie-Océanie, et Pierre Comert sous-directeur d’Amérique. Lagarde est le sous-directeur d’Afrique.

26 Exilé aux États-Unis, jugé en France pour son rôle au Quai d’Orsay, Alexis Léger se consacre tout entier à sa passion pour la poésie. Saint-John Perse a « tué » Alexis Léger.

27 Bonnet G., Miracle de la France, op. cit., p. 11.

28 Lacaze Y., La France et munich, op. cit., p. 463-464.

29 Noël L., L’agression allemande, op. cit.

30 Léon Noël a soulevé l’affaire du télégramme Lacroix. Cf. Duroselle J.-B., La décadence, 1932-1939, Paris, Imprimerie nationale, 1979, p. 350.

31 L’expression de brain trust est empruntée au même Duroselle, ibidem, et à Lacaze Y., La France et munich, op. cit., p. 437. Cf. également L’annuaire diplomatique 1939, Bonnet G., dans la tourmente, p. 16.

32 Lacaze Y., La France et munich, notes p. 452. Georges Bonnet a eu deux directeurs de cabinet, d’abord Jules Henry qui avait été son conseiller aux États-Unis puis, après le départ d’Henry pour Barcelone, Pierre Bressy, ministre plénipotentiaire de 2^e classe. À côté de lui, s’emploie Charles Saint, attaché puis secrétaire d’ambassade d’août 1934 à juin 1937 à Washington. C. Saint, directement placé sous ses ordres, devient son chargé de mission Rue de Rivoli, de juin 1937 à janvier 1938. Pierre Charpentier, chef-adjoint du cabinet, gendre du précédent, fut également secrétaire de l’ambassade de France aux États-Unis. Charles Saint et Pierre Charpentier sont devenus ambassadeurs. Déporté en 1944, Paul Demange, attaché au cabinet du ministre des Finances Bonnet, le suit comme attaché au cabinet du ministre des Affaires étrangères puis en septembre 1939 à la Justice où il est chef adjoint. Il est préfet de Strasbourg à la fin de la guerre. Ripert est le chef des services administratifs du cabinet. Une fois de plus, la règle est celle de la continuité puisque Ripert était déjà le conseiller le plus écouté du ministre des Finances de juin 1937 à janvier 1938. Lambertie, chef du secrétariat particulier et du secrétariat parlementaire avec Pestre, chargé du secrétariat particulier, complètent les services.

33 Réau E. du, Édouard daladier et la sécurité de la France (1930-1933), op. cit. La conférence de Londres des 28-29 avril 1938 est étudiée de manière détaillée dans cet ouvrage, p. 1251-1283.

34 Bonnet G., De Munich à la guerre, Plon, Paris, 1967, p. 27-37. Cf. également DDF 2^e série, t. IX, pièce 258 et AHC FNSP, Fonds Daladier, 2 DA2 Dr 5.

35 Bonnet G., de munich à la guerre, op. cit., p. 30 et note p. 30.

36 Valette G., Bouillon J., munich 1938, op cit., (Documents) p. 279. Discours de Chamberlain à la Chambre des Communes, le 24 mars 1938.

37 Bédarida F., « La gouvernante anglaise », Édouard daladier, chef de gouvernement, op. cit., p. 222.

38 Bonnet G., La défense de la paix, t. II, de munich à la guerre, op. cit., p. 32-33 (il s’agit du traité d’alliance de 1921).

39 Bédarida F., « La gouvernante anglaise », Édouard daladier, chef de Gouvernement, op. cit.

40 Grosser P., pourquoi la 2^e guerre mondiale ?, Bruxelles, Éd. Complexe, 1999, p. 163-222.

41 Laborie P., Les Français des années troubles, Desclée de Brouwer, Paris, 2001, 266 p., p. 110.

42 Milza P., L’italie fasciste devant l’opinion française (1920-1940), Paris, Armand Colin, Collection Kiosque, 1967, p. 115-149.

43 APGB 16 Dr 14, notes de Georges Bonnet.

44 Réau É. du, Édouard daladier, 1884-1970, op. cit., p. 196. L’auteur fait état de la convergence de vues entre Daladier et Léger. Georges Bonnet est, alors, dans les mêmes dispositions d’esprit.

45 Maurin J., « La Chambre des députés et la guerre civile espagnole », Les Français et la guerre d’Espagne, Université de Perpignan, 1990, p. 53. Les références sur les débats à la Chambre sont extraites de cet article, sauf indication contraire.

46 Bonnefous É., ibidem, p. 322-323.

47 Maurin J., ibidem. La clôture est approuvée par 357 voix sur 598 votants.

48 APGB 16 Dr 16. Lettre de Lasmartres à Louis Malvy, Saint Sébastien, le 24 juin 1938. Original signé, 1 feuillet double de 4 pages. Cette entrevue n’est pas la première du genre. Lasmartres a rencontré Jordana en mai ainsi que de Sangroniz, le chef du cabinet diplomatique du général Franco. Jeune officier, Jordana a suivi les cours de l’École de guerre à Paris.

49 Paul Reynaud reste en fonction à la Justice jusqu’au 1^er novembre 1938. Il permute avec son collègue Paul Marchandeau qui lui laisse les Finances.

50 APGB 16 Dr 16. Télégrammes à l’arrivée de Corbin, ambassadeur de France à Londres, au ministre des Affaires étrangères, le 5 juillet 1938, n° 1625 à n° 1629. Triplicata.

51 APGB 16 Dr 14. Note de Georges Bonnet sur le pli personnel transmis le 29 juillet 1938 par Lasmartres à son chef de cabinet, Jules Henry. En signe de mauvaise humeur, Chamberlain rappelle son agent général à Burgos, Hodgson.

52 Émile Buré – dit « Pertinax » – dans L’Ordre, Geneviève Tabouis pour L’Œuvre et Gabriel Péri à L’Humanité sont les plus incisifs.

53 Bouneau-Bouillare M.-C., Hubert Lagardelle, un bourgeois révolutionnaire et son époque (1874-1958), thèse de doctorat, Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3, 1996, p. 861.

54 DDF, 2^e série, t. X, n° 183, Bonnet à Blondel, 15 avril 1938, cité par Duroselle J.-B., La décadence…, op. cit., p. 339. Cf. Bouneau-Bouillare M.-C., Hubert Lagardelle…, op. cit., p. 868, citant une lettre d’Anatole de Monzie à Hubert Lagardelle du 24 mai 1938 (AHC, FNSP, fonds Anatole de Monzie).

55 Renouvin P., « Les relations de la Grande-Bretagne et de la France avec l’Italie en 1938-1939 », Les relations franco-britanniques de 1935 à 1939, Actes des colloques de Londres, octobre 1971, et de Paris, septembre 1972, Éditions du CNRS, Paris, 1975, 440 p., p. 302. Ces questions sont les suivantes : le statut des Italiens en Tunisie et en Somalie française, les cessions de territoires prévues par l’accord franco-italien de 1935, l’adhésion de l’Italie au traité naval de 1936, les îlots de la mer Rouge et de la péninsule arabique.

56 APGB 15 Dr 16. Notes de Georges Bonnet. Du même auteur, De Washington au Quai d’Orsay…, op. cit., p. 144-145.

57 APGB, albums photos. Lors de cette session, Georges Bonnet, accompagné de Pierre Charpentier et de l’ambassadeur Jules Henry, fréquente le ministre roumain Comnène, le président suisse Motta, le ministre soviétique Litvinov et Alvarez del Vayo, le ministre républicain espagnol.

58 Duroselle J.-B., La décadence, 1932-1939, op. cit., p. 339.

59 APGB 40, correspondance de Georges Bonnet ; lettre de Elie J. Bois à Georges Bonnet, Rome, le 9 août 1938.

60 Bonnet G., La défense de la paix (1936-1940), t. I, cf. p. 125-126. Réau É. du, Édouard daladier (18841970), op. cit., p. 246, note n° 55 se référant à l’ouvrage précédent.

61 Lacaze Y., La France et munich. Étude d’un processus décisionnel en matière de relations internationales, Berne, Peter Lang, 1991, p. 129.

62 Valette G., Bouillon J., munich 1938, Paris, Armand Colin, 1964, 306 p., p. 58. Duroselle J.-B., La décadence, 1932-1939, Paris, Le Seuil, p. 337. Réau É. du, Édouard daladier, 1884-1970, op. cit., p. 242.

63 Lacaze Y., La France et munich, op. cit., p. 127.

64 AHC, FNSP, Fonds Génébrier, GE 12, témoignage de Roger Génébrier, chef de cabinet de Daladier, après la communication de François Bédarida au colloque de décembre 1975, « La France sous le gouvernement Daladier d’avril 1938 à septembre 1939 ».

65 Bonnet G., De Munich à la guerre, op. cit., t. II, p. 72-73. Lacaze Y., op. cit., p. 131.

66 Azéma J.-P., Bédarida F., 1938-1948. Les années de tourmente, de munich à prague, dictionnaire critique, Paris, Flammarion, 1995, p. 858.

67 DDF, 2^e série, t. X, n° 256. Note de Léon Noël.

68 Beauvois Y., Carrière et engagement politique de l’ambassadeur Léon noël (1888-1987), thèse de doctorat, IEP Paris, 1997, p. 232-233.

69 Mares A., La question tchécoslovaque devant l’opinion française en 1938, munich 1938. mythes et réalités, p. 109-122. Sauerwein J., 30 ans à la une, Paris, Plon, 1962, p. 220.

70 Bonnet G., La défense de la paix, 1936-1940, t. I, p. 137.

71 APGB 4 Dr 8 sdr 1, conversation du général Le Rond avec Hitler, 27 juin 1938. Cf. aussi Lacaze, ibidem, p. 150. APGB 8, agenda de Georges Bonnet, 1938, 24 juillet, 15 h.

72 APGB 1 Dr 20 ; note du ministre des Affaires étrangères sur sa conversation du 20 juillet avec Osusky ainsi que DDF, 2^e série, t. X, n° 238, à propos des entrevues du 29 mai et du 20 juillet 1939. Cf. également DDF, 2^e série, t. IX, n° 419 : ce mémorandum remis par Sir Eric Phipps à Daladier stipule, de manière explicite, que l’assistance britannique est limitée au seul cas d’une agression contre la France.

73 Archives de l’Assemblée nationale, manuscrit de Georges Bonnet, MS 1688. Télégramme Lacroix du 20 juillet 1938.

74 APGB Dr 10 sdr 3 ; télégramme à l’arrivée de François-Poncet, primata, Berlin, le 9 août 1938.

75 Réau É. du, ibidem, p. 243.

76 Lacaze Y., La France et Munich, op. cit., p. 167. Il existe plusieurs relations de cette entrevue. Une version de Bonnet : « C’est l’honneur du pays qui est engagé ; la guerre en sortira certainement. » Dans une autre version de l’entretien, Georges Bonnet soutient avoir simplement parlé d’une « pression constante sur le gouvernement tchèque. » « Nous faisons le maximum d’efforts de conciliation et, par conséquent, étant donné cette attitude, vous devez vous interdire de commettre une agression, parce qu’une agression, c’est la guerre. »

77 APGB Dr 10 sdr 4 ; télégramme à l’arrivée de François-Poncet, primata, Berlin le 18 août 1938.

78 APGB 8, agenda de Georges Bonnet, 1938, rencontres avec Vuillemin les 10 août, 9 h 30, et 24 août, 17 h.

79 APGB 8, agenda de Georges Bonnet, 1938. On dénombre 17 rendez-vous avec Bullitt du 12 août au 30 septembre où se tient la conférence de Munich.

80 Inathèque de France, phonothèque de la Maison de la radio, PHD85007922, PTT, enregistré le 4 septembre 1938, Information, 16’45. La relation qui est faite ici provient de l’enregistrement radiophonique réalisé dans le Médoc, en présence du maire de Bordeaux Adrien Marquet, et non de la version écrite retouchée par les bureaux du département d’État.

81 Bonnet G., La défense de la Paix, 1936-1940, t. I, Genève, Les Éditions du Cheval ailé, 1946, p. 211. Georges Bonnet déclare à la commission d’enquête parlementaire, le 15 mars 1951, qu’« il a toujours cherché à amener la diplomatie américaine à donner un appui à la France » (CEP, op. cit., t. IX, p. 2669, audition de Georges Bonnet du 15 mars 1951).

82 Commission d’enquête parlementaire, déposition de Georges Bonnet du 27 novembre 1950. René Brunet avait été rapporteur général du Budget et sous-secrétaire d’État aux Finances, aux côtés de Georges Bonnet, dans le 3^e ministère Chautemps de juin 1937 ; il enseignait à l’université du Caire.

83 APGB 40, correspondance Bonnet 1938 ; lettre de René Brunet à Georges Bonnet, Chalet Grammont, La Tour-de-Peilz, canton de Lausanne, 2 f.

84 APGB D Dr 6 ; télégramme à l’arrivée de Lacroix, original, Prague, 7 septembre 1938. Lacroix reprend ici à son compte le point de vue que le président tchèque lui a donné lors de l’entrevue du 6 septembre au matin. A cette occasion, Beneš lui remet le projet de statut élaboré par le gouvernement tchèque.

85 APGB 1 Dr 33 ; lettre d’Halifax à Phipps, Foreign Office, 12 septembre 1938. Ce texte a été ensuite publié par Georges Bonnet in extenso dans La défense de la Paix, t. I, 1936-1940, op. cit., p. 219.

86 Tabouis G., Ils l’ont appelée Cassandre, op. cit., p. 342-343.

87 APGB 1 Dr 35 ; note de Georges Bonnet sur sa conversation avec le ministre des Affaires étrangères Litvinov, le 11 septembre 1938 à Genève.

88 APGB D Dr 6 ; bureau de Paris interurbain, 61 rue des Archives. D’après les relevés du bureau interurbain, ses autres collaborateurs directs, Rochat, Saint et Massigli, mais aussi le ministre Lacroix depuis son ambassade, utilisent aussi ce moyen de communication rapide mais peu discret.

89 Réau É. du, Édouard Daladier et la sécurité de la France, op. cit., p. 1398-1400. L’auteur, qui s’appuie sur les papiers Daladier et sur l’étude d’Antoine Marès, fait état de la « note Necas » établie par Beneš et transmise secrètement à Daladier, par Léon Blum, commissionnaire du ministre tchèque Necnas. Daladier aurait profité de la suspension de séance pour s’en ouvrir au Premier ministre anglais. Le président tchèque serait prêt à céder trois saillants situés en Bohême et habités par environ un million de germanophones. Pour Yvon Lacaze, op. cit., p. 199-200, la communication de la note Necas, a pu se faire, hors séance, sous forme d’entretiens confidentiels. Bonnet, n’étant pas au courant, raisonne à partir des informations fournies directement par Lacroix. L’historien estime que Daladier a fourni, sur cette affaire, « des versions successives et contradictoires ». En tout état de cause, il apparaît que Daladier, prenant les choses en mains, cache un point clé à son ministre.

90 APGB D Dr 6, note de Georges Bonnet sur les conversations de Londres des 18 et 19 septembre 1938, sans date.

91 DDF, 2^e série, t. XI, n°180, Prague, 17septembre 1938, 2h 40. Georges Bonnet y fait référence dans ses Mémoires, ainsi dans le texte initial, De Washington au Quai d’Orsay, op. cit., p. 237-239. Cette mention est ensuite reprise dans les ouvrages ultérieurs, dont Dans la tourmente, p. 52-53. Lacroix a prétendu, devant la commission d’enquête parlementaire (CEP, t. II, p. 267) que Bonnet avait fabriqué de toutes pièces ce télégramme alors que Beneš lui aurait fait une simple allusion à la situation de 1919. L’accusation a été reprise par René Massigli pour qui Bonnet aurait fait un faux pour cacher ses intentions. Yvon Lacaze a établi, dans sa thèse, l’authenticité de ce télégramme du 17 septembre retrouvé dans les archives de l’ambassade de France à Prague. Il ajoute que la similitude de tous les documents inventoriés « ruine la thèse de la falsification », in La France et Munich, op. cit., p. 197 et note 4 p. 635. Falsifier un document supposerait que l’on intervienne au cours du déchiffrement, c’est-à-dire avant que les différentes copies ne soient ventilées en direction de la présidence de la République, de la présidence du Conseil et, sur place, vers le secrétaire général et le ministre.

92 DDF, 2^e série, t. XI, n° 195-I, 17 septembre.

93 Lacaze Y., La France et Munich, op. cit., p. 204-206.

94 APGB D Dr 6 ; note de Georges Bonnet déjà citée.

95 DDF, 2^e série, t. XI, n° 213. Curieusement, Georges Bonnet n’en fait mention ni dans ses Mémoires, ni dans ses papiers privés.

96 APGB 8, agenda de Georges Bonnet, 1938.

97 APGB D Dr 6, note de Georges Bonnet, sans date.

98 APGB 8, agenda de Georges Bonnet, 1938, 12 h 30.

99 APGB D Dr 6 ; note de Georges Bonnet sur sa conversation avec le ministre de Tchécoslovaquie, le 19 septembre 1938.

100 DDF, 2^e série, t. XI, n° 232 (télégrammes n^os 2219, 2220), Lacroix à Georges Bonnet, 20 septembre 1938.

101 Yvon Lacaze, op. cit., note 6, p. 644-645, cite la mention manuscrite ajoutée par Daladier en marge : « Je n’ai jamais dit que si Beneš refusait cette proposition, il serait abandonné par la France » (cote FNSP : 2 DA 3 Dr 1).

102 Yvon Lacaze, op. cit., note 9 p. 645. Georges Bonnet a indiqué, devant la commission d’enquête parlementaire, qu’il lui aurait été impossible de falsifier les documents à leur arrivée au ministère, à moins de soudoyer le chef du service du Chiffre, ce qui eût été vite découvert.

103 DDF, 2^e série, t. XI, n° 234 (n°^s 2223 à 2235, de Lacroix, télégramme téléphoné et trouvé dans les archives de l’ambassade de Prague, cf. note p. 363).

104 DDF, 2^e série, t. XI, note p. 362 ; le texte des instructions figure au n° 249.

105 APGB 1 Dr 33, notes de Georges Bonnet.

106 DDF, 2^e série, t. XI, n° 250.

107 Bonnefous H., Histoire politique de la Troisième République, t. VI, 1936-1938, p. 426-427 ; « Déposition de M. Comert ».

108 APGB 1 Dr 33, note recopiant la teneur de la conversation téléphonique entre le ministère et Lacroix, le 21 septembre à 0 h 30.

109 APGB 1 Dr 33, télégramme à l’arrivée de Lacroix, triplicata, Prague, 21 septembre 1938, reçu par téléphone à 19 h.

110 APGB D Dr 6.

111 APGB D Dr 6, note de Georges Bonnet sur le discours du Sportspalast de Berlin.

112 APGB 1 Dr 37, « Les conversations franco-britanniques du 25 septembre, secret », 20 p. Georges Bonnet, d’après le rapport officiel, ne prend pas une seule fois la parole le 25 septembre.

113 DDF, 2^e série, t. XI, n° 379. Le texte fut publié par Georges Bonnet, Défense de la Paix, De Washington au Quai d’Orsay, op. cit., annexe V, p. 367.

114 Bonnet G., De Washington au Quai d’Orsay, op cit., p. 368.

115 APGB 1 Dr 37, 28 avril 1938, séance de l’après-midi, 9 p. APGB 1 Dr 37, « Généralités » sur les entretiens de Londres qui expriment l’analyse française faite après la conférence, 13 p.

116 Livre Jaune, n° 11.

117 Bonnet G., De Washington au Quai d’Orsay, op. cit., p. 274.

118 Lacaze Y., La France et Munich, op. cit., p. 238-239.

119 APGB 8, agenda de Georges Bonnet, 1938, 27 septembre, 22 h. Bonnet fait état dans De Washington au Quai d’Orsay de quatre visites successives de Phipps. Une seule est indiquée sur son agenda, ce qui ne prouve pas, du reste, que Phipps ne soit pas revenu au ministère. Néanmoins, l’insistance de Bonnet sur ce point de détail est un peu trop appuyée ; elle est là pour souligner ce qui serait le sang-froid du responsable français.

120 APGB 1 Dr 33 ; télégramme au départ, original, réservé, Paris, le 28 septembre 1938 à 1 h, pour l’ambassade de France à Berlin.

121 APGB 40, correspondance Bonnet, carton non daté. Aux côtés d’Anatole de Monzie, Chichery, Malvy, Lamoureux et Bérenger forment, avec les précédents, le cénacle de la non-intervention.

122 APGB 8, agenda de Georges Bonnet, 1938. L’indication est portée au crayon à papier, le mercredi 28 septembre à 15 h.

123 Les notes personnelles du ministre des Affaires étrangères déposées au Quai d’Orsay ont disparu avec la débâcle de 1940. Ses papiers familiaux (APGB) sont muets ; les Papiers Daladier de la FNSP ne nous donnent pas d’indication probante.

124 Réau É. du, Édouard Daladier, op. cit, p. 274. L’auteur – note 98, p. 495 – s’appuie sur les mémoires d’Étienne de Crouy Chanel, Alexis Léger, l’autre visage de Saint John Perse, ainsi que sur une interview avec le diplomate.

125 APGB 1 Dr 33 sdr 3 ; télégramme à l’arrivée, duplicata bis, Munich, 30 septembre 1938, reçu par téléphone 4h20 : « Accord conclu à minuit le 29 septembre 1938. » Chacune des quatre puissances s’engage à accomplir des démarches nécessaires pour en assurer l’exécution. L’évacuation commencera le 1^er octobre comme l’avait exigé l’Allemagne et un calendrier prévoit l’occupation par la Wehrmacht. Un plébiscite devrait être organisé sur des zones restant à définir par une Commission internationale qui aura également pour fonction de tracer les frontières définitives. Le Royaume-Uni et la France proposent une garantie internationale des nouvelles frontières de l’État tchécoslovaque contre toute agression non provoquée mais l’Italie et l’Allemagne refusent d’y souscrire.

126 AHC FNSP, Fonds Génébrier, GE 42, photographies (1933-1940), Daladier sur l’aérodrome du Bourget à son retour de Munich, le 30 septembre 1938. Cf. les fonds de l’agence Roger Violet et ceux de l’Agence France-Presse.

127 Réau É. du, Édouard Daladier, 1884-1970, op. cit., p. 285.

128 Voici parmi les plus notables : Le Figaro, Le Petit Journal, La Nation, L’Ordre, Le Temps pour les organes conservateurs, La République, L’Œuvre, La Dépêche pour les organes proches du parti radical. in Lacaze Y., L’opinion publique française et la crise de Munich, Berne-Paris, Peter Lang, 1991.

129 APGB 1 Dr 35 ; discours dactylographié, 4 f.

130 Journal officiel, Débats parlementaires, Chambre des députés. De son côté, le Sénat soutient Daladier à la quasi-unanimité.

131 Compte rendu du 35^e Congrès édité par le parti radical et radical-socialiste. Cf. également Valette G., Bouillon J., Munich 1938, Paris, Armand Colin, 1964, 306 p., ainsi que Lacaze Y., L’opinion…, op. cit. Dans cette étude d’une grande richesse, Yvon Lacaze a analysé, par exemple, les réactions de la presse au discours de la Pointe de Grave, cf. p. 223-226, l’attitude du parti radical devant le pacifisme et Munich, cf. p. 356-379, ainsi que la politique propre du ministre des Affaires étrangères, cf. p. 517-533. Toute une campagne est orchestrée par les amis du ministre des Affaires étrangères – Albert Milhaud, Georges Potut, Édouard Pfeiffer, Camille Chautemps, Henri Queuille, Paul Marchandeau et Guy La Chambre – en faveur de la dissolution de la Chambre qui redonnerait au parti son poids véritable, in Berstein S., Histoire du parti radical, t. II, p. 551-552.

132 Bonnet G., Six mois d’histoire. La crise européenne mai-septembre 1938, brochure éditée par le parti radical à l’occasion de son 35^e congrès (tiré à part).

133 Livre Jaune n° 17, Berlin, 19 octobre 1938, et n° 18, Berlin, 20 octobre.

134 APGB 40, correspondance de Georges Bonnet. Lettre de François-Poncet à Georges Bonnet du 13 octobre 1938 et lettre de Robert Coulondre à Georges Bonnet, Munich, le 22 novembre 1938.

135 APGB 40, correspondance de Georges Bonnet. Lettre confidentielle de François-Poncet à Georges Bonnet, Berlin, le 4 octobre 1938.

136 Le traité de Locarno est dénoncé par le Reich le 7 mars 1936, lorsque les troupes allemandes occupent la zone démilitarisée du Rhin. Depuis lors, les traités bilatéraux se sont multipliés. L’accord de Munich se fait en dehors de la Société des nations.

137 Le 24 avril 1937, une déclaration conjointe des gouvernements français et britannique libère la Belgique des obligations du traité de Locarno. Le 13 octobre 1937, le gouvernement allemand s’engage à respecter l’inviolabilité et l’intégrité de la Belgique.

138 APGB 40, correspondance de Georges Bonnet, lettre de François-Poncet à Georges Bonnet, Berlin, le 13 octobre 1938.

139 Réau É. du, Édouard Daladier et la sécurité de la France (1930-1933), op. cit., thèse, p. 1609.

140 APGB 40, correspondance de Georges Bonnet, lettre de François-Poncet, Paris, non datée, vraisemblablement du dimanche 5 novembre 1938.

141 APGB 40, correspondance de Georges Bonnet, lettre de Coulondre à Georges Bonnet, Munich, le 22 novembre 1938.

142 Zay J., Carnets secrets, op. cit., p. 36. Réau É. du, Édouard Daladier et la sécurité de la France (1930-1933), op. cit., thèse, p. 1610-1611. L’auteur décrit minutieusement le Conseil des ministres du 23 novembre 1938 où Bonnet est vivement critiqué par Jean Zay, Mandel, Reynaud et Campinchi.

143 Bonnet G., Fin d’une Europe, op. cit., p. 32-33. Les objections sont relatées par Jean Zay, Carnets secrets, op. cit., p. 36-37, et Monzie A. de, Ci-devant, op. cit., p. 56.

144 Dörscher H.-J., « Révélations sur la Nuit de cristal », L’Histoire, n° 274, mars 2003, p. 18-19.

145 APGB 1 Dr 6, telégramme à l’arrivée de Coulondre à Georges Bonnet, Berlin, le 19 novembre 1938.

146 Duroselle J.-B., La décadence, op. cit., p. 385-386.

147 CDJC, CXX-32 ; CDXXXII, Steinberg L., Documents allemands sur l’affaire Grynszpan ; CDXXXII, préparatifs du procès concocté par le ministère du Reich pour la Propagande, dont le témoignage de Georges Bonnet du 1^er avril 1942 où ce dernier plaide la bonne foi. Il a confié le blessé aux bons soins du professeur de chirurgie Baumgartner, père de Wilfrid.

148 Réticences dont se fait l’écho la biographe de Daladier, Réau É. du, Édouard Daladier 1884-1970, op. cit., p. 307. Notons que c’est la seule fois où Bonnet, selon ses dires, approuvera la politique financière de Reynaud.

149 Signalons l’existence d’une thèse universitaire allemande consacrée à la conférence du 6 décembre 1938, Bellstedt H. F., « Apaisement » oder Krieg, Frankreichs Aussenminister Georges Bonnet und die deutsch französische Erklarung vom 6. Dezember 1938, Bouvier, Bonn, 1993.

150 MAE, papiers 1940, Cabinet Georges Bonnet 1, déclaration du 6 décembre 1938.

151 Bonnet G., De Munich à la guerre, op. cit, p. 35-40.

152 MAE, papiers 1940, papiers Rochat, microfilm, p. 285-289 et APGB 1 Dr 7, mémorandum d’Alexis Léger sur les entretiens entre Georges Bonnet et Von Ribbentrop en présence de Léger et du comte Welczek du 6 décembre 1938. Les deux textes dactylographiés, avec une présentation différente, ont un contenu identique.

153 Bloch M., Ribbentrop, Plon, Paris, 1996, p. 219.

154 MAE, papiers 1940, papiers Bonnet, Dr 1, note de Georges Bonnet pour les ministres, 20 février 1939. La commission interministérielle se réunit le 25 février 1939. APGB 1 Dr 7, note de Charles Rochat, directeur-adjoint des Affaires politiques et commerciales, du 20 février 1939.

155 MAE, papiers 1940, papiers Bonnet, Dr 1, note de Georges Bonnet pour les ministres, 20 février 1939.

156 APGB 1 Dr 7, note d’Hervé Alphand, directeur des relations commerciales au ministère du Commerce et de l’Industrie, sur les « relations économiques franco-allemandes » du 21 février 1939. Il trace quatre pistes à explorer, si le gouvernement est d’accord :

1. « Faciliter l’utilisation des contingents actuellement ouverts par la France à l’Allemagne » en vertu du traité du 10 juillet 1937. Le commerce bilatéral a beaucoup souffert en 1938 et, il convient d’abord de « réamorcer la pompe ». Il faut se méfier, écrit Alphand, d’une politique trop libérale avec l’Allemagne qui risquerait d’indisposer nos partenaires traditionnels et de gêner l’industrie nationale.
2. « Examiner la possibilité d’un troc de produits agricoles français contre produits allemands. »
3. « Établir la liste des travaux publics qui pourraient être entrepris dans les colonies et les pays de protectorat. » Dans ce cas de figure, il conviendrait de répartir les marchés entre l’industrie française et l’industrie allemande.
4. « Mettre au point la formule de coopération économique sur des marchés tiers, notamment en Espagne et en Chine, au sein d’un Comité restreint. » L’auteur propose le nom de Gignoux pour représenter les intérêts patronaux.

Enfin, il suggère de s’intéresser dès maintenant à la mise en œuvre d’un accord sur le tourisme.

157 APGB 1 Dr 7, note de novembre 1938 à en-tête du directeur-adjoint des Affaires politiques et commerciales, non signée. Elle peut être attribuée à Charles Rochat.

158 Schirmann S., Les relations économiques et financières franco-allemandes (24 décembre 1932-1^er septembre 1939), CHEFF, Paris, 1995, p. 225-236. Sur les négociations économiques franco-allemandes, cf. également Réau É. du, Édouard Daladier et la sécurité de la France (1933-1940), op. cit., thèse, p. 1613-1621.

159 MAE, papiers 1940, papiers Bonnet, Dr1, note de Georges Bonnet du 20 février 1939. APGB 1 Dr 7, note de Charles Rochat du 20 février 1939.

160 Livre Jaune n° 47.

161 Livre Jaune n° 51, télégramme de Coulondre qui relate le rejet allemand.

162 Plusieurs signaux concordants laissent croire à une menace militaire allemande sur les Pays-Bas et sur Djibouti. In Réau É. du, « Enjeux stratégiques et redéploiement diplomatique français (novembre 1938septembre 1939) », Relations internationales, n° 35, 1983, p. 319-335. Note de Phipps au Quai du 29 janvier 1939. Réunion du Conseil permanent de la Défense nationale du 24 février consacrée au théâtre méditerranéen, évoquant une éventuelle offensive sur Djibouti (Daladier, Gamelin, Bonnet et Léger y assistent).

163 APGB 15 Dr 16.

164 Bonnet G., Fin d’une Europe, Éditions du cheval ailé, Genève, 1948, 433 p., p. 64.

165 Duroselle J.-B., La décadence…, op. cit., p. 390.

166 MAE, papiers 1940, papiers Bonnet, Dr 2, télégramme d’André François-Poncet à Georges Bonnet, 3 décembre 1938.

167 APGB 15 Dr 16, notes de Georges Bonnet. Compte-rendu de l’entrevue François-Poncet-Ciano du 3 décembre 1938.

168 MAE, papiers 1940, papiers Hoppenot, Dr 4, p. 9, lettre de Georges Bonnet à Corbin, non expédiée et transformée en télégramme, Paris, janvier 1939.

169 Lettre du comte Ciano, datée du 17 décembre. APGB 15 Dr 16. Notes de Georges Bonnet.

170 MAE, papiers 1940, papiers Hoppenot, Dr 4, déclaration de Georges Bonnet du 19 décembre 1938.

171 Réau É. du, Édouard Daladier, 1884-1970, op. cit., p. 309. L’auteur fait état d’une note confidentielle, interceptée par Paris, qui dévoile les objectifs italiens : internationaliser les détroits méditerranéens, liquider Djibouti et subdiviser la Tunisie en cinq territoires autonomes.

172 Bouneau-Bouillare M.-C., Hubert Lagardelle…, op. cit., p. 870. Lettre d’Hubert Lagardelle à Anatole de Monzie du 27 janvier 1939, AHC, FNSP, Fonds Anatole de Monzie. « Il est certain qu’on joue sur une équivoque : les demandes italiennes restent indéterminées et la position de la France demeure silencieuse. On ne sait au fond de quoi il s’agit exactement. »

173 Catala M., Les relations franco-espagnoles pendant la Deuxième Guerre mondiale…, op. cit., p. 18-19. Cf. également MAE-P, Relations commerciales 1918-1940, Espagne, 58.

174 APGB 16 Dr 16. Télégramme au départ de Georges Bonnet à Charles-Roux, Paris, le 15 décembre 1938.

175 APGB 16 Dr 16. Télégramme à l’arrivée de Charles-Roux à Georges Bonnet, Rome, le 17 décembre 1938. Primata.

176 MAE, Personnel, 3^e série, Dossier personnel de Jules Henry nommé ambassadeur à Madrid le 9 novembre 1938. Il exerçait les fonctions de directeur de cabinet depuis le 15 avril, de chef de cabinet depuis le 12 août 1938 où il remplace Ripert.

177 APGB 16 Dr 16. Télégramme à l’arrivée de Jules Henry à Georges Bonnet, Perpignan, le 27 janvier 1939. Primata.

178 APGB 16 Dr 16. Télégramme à l’arrivée de Jules Henry à Georges Bonnet, Barcelone, le 23 janvier 1939. Copie. Dans un télégramme du même jour, Henry se demande « s’il ne faut pas faire la part du bluff ». Duplicata.

179 Peschanski D., La France des camps. L’internement 1938-1946, Paris, Gallimard, 2002, p. 37.

180 APGB 16 Dr 16. Télégramme à l’arrivée de Jules Henry à Georges Bonnet, Perpignan, le 5 février 1929. Duplicata bis.

181 Azaña et son temps, J.-P. Amalric, P. Aubert (dir.), Madrid, Casa de Velázquez, 1993.

182 Peschanski D., ibidem.

183 APGB 16 Dr 16. Copie de la conversation téléphonique entre Georges Bonnet et Bonjean, représentant français, à Saint-Jean-de-Luz, le 5 février 1939. À Saint-Sébastien, Bonjean rencontre Lasmartres qui lui transmet les instructions de Bonnet destinées à Léon Bérard, alors à Burgos. Bérard voit Jordana et téléphone à Franco, en déplacement sur le front.

184 APGB 16 Dr 16. Télégramme à l’arrivée de Jules Henry à Georges Bonnet, Perpignan, le 9 février 1939. Primata.

185 APGB 16 Dr 14. Lettre manuscrite de Piétri à Georges Bonnet du 27 septembre 1938.

186 APGB 16 Dr 14. Lettre manuscrite de Peretti de la Rocca à Georges Bonnet du 23 juillet 1938.

187 APGB 16 Dr 14. Compte rendu d’une communication officieuse faite à Georges Bonnet par Quinonès de Leon au nom de son gouvernement, 19 janvier 1939. Note de Georges Bonnet.

188 À l’occasion des vœux pour l’année 1939, c’est le général français Fabre (APGB 16 Dr 14. Lettre du général Jordana au général Fabre, Burgos, le 21 janvier 1939. Copie). Il s’agit aussi de Cristobal del Castillo, ministre plénipotentiaire du ministère des Affaires étrangères, et de Francisco de la Barra, ancien président du Mexique (APGB 16 Dr 14. Télégramme à l’arrivée de Lasmartres à Georges Bonnet, Saint-Sébastien, le 18 janvier 1939. Primata.)

189 APGB 16 Dr 14. Notes « confidentielles » de Georges Bonnet. 20 janvier 1939. Cette conversation est rapportée par Michel Catala, Les relations franco-espagnoles pendant la Deuxième Guerre mondiale…, op. cit., p. 21 (DDF 1932-1939, t. XIII, document 401).

190 Maurin J., « La Chambre des députés et la guerre civile espagnole », Les Français et la guerre d’Espagne, Université de Perpignan, 1990, p. 54. Les principaux débats ont lieu les 1^er et 19 décembre 1938, les 13, 17, 19, 20, 24 et 26 janvier 1939. La réponse de Georges Bonnet à Léon Blum date du 26 janvier 1939, Journal officiel du 27 janvier 1939.

191 APGB 40, correspondance de Georges Bonnet, lettre du sénateur Léon Bérard à Georges Bonnet, Paris, le 14 avril 1938. Bérard lui apporte son « amical suffrage » à l’annonce de sa nomination au Quai d’Orsay. Bérard a laissé trois lettres personnelles, adressées au ministre, qui relatent ses différentes entrevues.

192 APGB 16 Dr 14. Note de Léon Bérard sur son voyage à Burgos, 3-6 février 1939, remise à Georges Bonnet. Copie. Voir aussi l’analyse de Michel Catala, ibidem, p. 22-24.

193 APGB 16 Dr 14. Lettre dactylographiée et manuscrite de Léon Bérard à Georges Bonnet, Sauveterre-de-Béarn, le 2 mai 1939. Post-scriptum manuscrit.

194 Zay J., Carnets secrets, septembre 1938- septembre 1939, Paris, Les Éditions de France, 1942, p. 43.

195 APGB 16 Dr 16. Notes de Georges Bonnet.

196 APGB 16 Dr 14. Lettre de Léon Bérard à Georges Bonnet, Burgos, le 20 février 1939, copie.

197 Catala M., Les relations franco-espagnoles pendant la Deuxième Guerre mondiale, op. cit., p. 26.

198 Peschanski D., La France des camps…, op. cit., p. 65.

199 APGB 16 Dr 14. Instructions de Georges Bonnet données à Léon Bérard, mardi 21 février 1939.

200 APGB 16 Dr 14. Traduction de la contre-proposition espagnole du 24 février. (DDF 1932-1939, t. XIV, document 210). Le 24, Bérard négocie avec Vidal, directeur au ministère des Affaires étrangères.

201 Ce bilan est largement inspiré de l’analyse de Michel Catala. Catala M., Les relations franco-espagnoles pendant la Deuxième Guerre mondiale, op. cit., p. 31-34.

202 APGB 16 Dr 16. Notes de Georges Bonnet.

203 Réau É. du, Édouard Daladier, 1884-1970, op. cit., p. 336.

204 Knipping F., « Die deutsche französische Erklärung von Dezember 1938 », in Deutschland und Frankreich, 1936-1939, Actes du colloque tenu à Bonn en septembre 1979, Munich, Artemis, 1981.

205 Bellstedt H.-F., « Apaisement » oder krieg. Frankreichs Aussenminister Georges Bonnet und die deutsch französische Erklärung von 6 december 1938, thèse de l’Université Friedrich Milhem de Bonn, Bonn, 1993.