1 Georges Bonnet est ensuite nommé maître des requêtes honoraire par décret du 19 novembre 1924, cf. Archives du Conseil d’État. Dossier individuel de Georges Bonnet.
2 Lachaise B. Yvon Delbos…, op. cit., p. 114.
3 Berstein S., Histoire du parti radical, t. I, La recherche de l’âge d’or 1919-1926, Paris, FNSP, 1980, p. 407.
4 Journal officiel du 19 février 1925.
5 Rousseau G., Étienne Clémentel, 1864-1936, entre idéalisme et réalisme, une vie politique, Archives départementales du Puy-de-Dôme, 1998.
6 Le montant de la circulation fiduciaire a été fixé par une loi de 1920 à 41 milliards de francs et les avances de la Banque de France à l’État sont elles aussi plafonnées à 21 milliards de francs. C’est ce plafond célèbre qui a été dépassé, opération camouflée par les bilans hebdomadaires falsifiés de la Banque de France. Jean-Noël Jeanneney a étudié avec minutie le scénario de la crise. Cf. également Blancheton B., « Les mécanismes des faux bilans de la Banque de France entre le 13 mars 1924 et le 2 avril 1925 », Études et documents IX, Comité pour l’histoire économique et financière de la France (CHEFF), 1997, p. 455-470. Blancheton B., Trésor, Banque de France et politique monétaire de la France entre 1914 et 1928, thèse de doctorat en Sciences économiques, Université Montesquieu-Bordeaux IV, 1999, 523 p., p. 269-290.
7 Soulié M., La vie politique d’Édouard Herriot, Armand Colin, Paris, 1962, p. 228-229.
8 Journal officiel du 19 février 1925. 2e séance du 18 février 1925. Cf. p. 980-983.
9 APGB 17 Dr 5 sdr 4, brouillon manuscrit de Georges Bonnet, « 1926 », vraisemblablement du 2 juin 1926.
10 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 61-62. Georges Bonnet, bien qu’il n’en dise mot, était au courant, grâce à une réunion tenue en février, du bras de fer engagé avec les régents de la Banque de France.
11 Genty M., Les conseillers généraux de la Dordogne, 1919-1939, thèse de troisième cycle, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1974.
12 AD 24, 3 M 117, élections cantonales de 1925. En 1927, Léon Sireyjol succède à son collègue Ferdinand de Laborie de la Batut à la tête du conseil général, Genty M., Les conseillers généraux de la Dordogne…, op. cit., Annexe n° 28, « Stabilité des conseillers généraux ». AD 24, 3 M 118, renouvellement du conseil général du 18 octobre 1931. Le renouvellement de 1937 est une formalité pour G. Bonnet puisqu’il n’y a plus d’adversaire : AD 24, 3 M 120, élections cantonales de 1937, canton de Champagnac-de-Bélair.
13 Extrait du rapport du sous-préfet de Nontron, 27 février 1928, cité par Lajous J., Un notable face au pouvoir. Perspectives méthodologiques et application concrète à l’étude biographique de Georges Bonnet, mémoire de DES de Science politique, Bordeaux I, 1976, p. 45.
14 Charles Bonnet, maire de Bassillac, se présente à son tour aux cantonales en 1931, puis en 1937 dans le canton de Saint-Pierre-de-Chignac. Cf. Genty M., Les conseillers généraux de la Dordogne…, op. cit., p. 48-53. Georges Bonnet siège en permanence au sein de la commission des Finances du conseil général.
15 Enquête sur le personnel parlementaire sous la Troisième République, dirigée par Maurice Aguhlon et Jean-Marie Mayeur, et conduite par le Centre de recherches sur l’Histoire du xixe siècle ; fiche sur Georges Bonnet établie par Bernard Lachaise.
16 Renoliet J.-J., L’Unesco oubliée : la Société des nations et la coopération intellectuelle (1919-1946), Paris, Publications de la Sorbonne, 2000, p. 45. Cet ouvrage complète et enrichit le contenu de sa thèse soutenue en 1995, sous la direction de René Girault.
17 APGB 18 Dr 2 Société des nations.
18 MAE. SDN Sous-série IB, vol. n° 77 (1922), vol. n° 90 (1924). Sources citées par Christine Manigand, Henry de Jouvenel, Limoges, PULIM, 2000, p. 197 et suiv.
19 La SDN avait envoyé sur place une mission d’expertise dans laquelle les Français, comme Charles Rist, ont eu des fonctions importantes. Rist, titulaire de la chaire d’économie politique à Montpellier puis à la faculté de Droit de Paris en 1913, affectionne les questions bancaires et monétaires. Partisan de la stabilisation monétaire et de la primauté de l’étalon-or, il se rend à Vienne à plusieurs reprises et inspire largement les solutions mises en œuvre.
20 Archives du Palais des nations, Genève. SDN 1924 B 39045 – 24461. Rapport présenté à la 2e Commission par M. Georges Bonnet. 7 p.
21 Renoliet J.-J., L’Unesco oubliée…, op. cit., cf. p. 17, 27. Julien Luchaire, normalien, inspecteur de l’Instruction publique (1920), expert de la Commission internationale de coopération intellectuelle (1923).
22 APN. SDN 1924 13 C – 37 637 et 38 321.
23 APN. SDN 1926 13-37 637-48 765 ; projet de discours de Scialoja ; lettre de G. Oprescu, représentant de l’IICI à Paris, à Georges Bonnet, Paris, 11 janvier 1926 ; communiqué de l’Institut international de Coopération intellectuelle, 17 janvier 1926.
24 Jean-Jacques Renoliet fait ressortir l’importance de l’Institut de coopération intellectuelle qui a su ouvrir des perspectives novatrices tout en établissant le cadre qui permit à des actions concrètes de se développer. L’affaire ne fut pas de tout repos, l’IICI essuyant plusieurs crises sévères, en 1927-1928, en 1930 et en 1938-1940, avant d’être victime de la guerre et liquidé en 1945-1946.
25 APGB 17 Dr 1. L’Ère nouvelle et L’Éclaireur de Nice, 20 février 1925. Le Matin, 5 août 1925.
26 APGB 17 Dr 4 sdr 11 ; « La guerre est-elle une nécessité économique ? », Les Échos, 9 septembre 1925, p. 9.
27 Le Réveil du Nord, 19 août 1925.
28 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 42.
29 Lachaise B., Yvon Delbos…, op. cit., p. 115. Cf. également Bonnefous É., Histoire politique de la Troisième république, t. IV, Cartel des gauches et union nationale, 1924-1929, PUF, Paris, 1960, p. 81-82.
30 APGB 17 Dr 1. Le 18 avril 1925.
31 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 42.
32 Cf. Le Béguec G., L’entrée au Palais-Bourbon. Les filières privilégiées d’accès, 1919-1939, op. cit., p. 1062 et suiv.
33 Lachaise B. et Puyaubert J., « Deux radicaux face au Front populaire », Bordeaux, IAES, 2007.
34 APGB 17 Dr 4 sdr 1, décret repris par Le Temps du 8 mai 1925. APGB 17 Dr 1, communiqué de presse de la présidence du Conseil du 1er octobre 1925.
35 Le Conseil économique et social de la République française. Brochure réalisée par le Conseil économique et social, inédit, 48 p. Cf. également Gicquel J. et Sfez L., Problèmes de la réforme de l’État en France depuis 1934, PUF, Paris, 1965, p. 14-15. Jean Gicquel cite le décret du 16 janvier 1925, sous le gouvernement Herriot, créant le Conseil national économique : « simple organe d’études, étroitement subordonné à la Présidence du Conseil ».
36 Gicquel J. et Sfez L., Problèmes de la réforme de l’État en France depuis 1934, op. cit., p. 25-32.
37 Bonnet G., Vingt de vie politique…, op. cit., p. 66-67.
38 Dard O., Le rendez-vous manqué des relèves des années 30, Paris, PUF, 2002, p. 54-55. François-Poncet, cadet de l’Alliance démocratique, vient de publier Réflexions d’un républicain moderne.
39 Bussière É., Horace Finaly, banquier, 1871-1945, Paris, Fayard, 1996, p. 242. Ce sont les propositions de loi Auriol et c’est aussi la solution que préconise la Banque de Paris et des Pays-Bas, « Paribas », dirigée par Horace Finaly.
40 Ne disposant pas des fonds nécessaires pour effectuer le remboursement, l’État ajourne cette opération et émet un emprunt avec souscription en titres à court terme, c’est la consolidation obtenue par un accord avec le créancier ; le procédé est onéreux parce qu’il faut consentir aux porteurs des avantages nouveaux pour obtenir leur adhésion. Joseph Caillaux est également contraint, comme son prédécesseur de Monzie, de porter le plafond des billets émis de 45 à 51 milliards et d’autoriser une avance supplémentaire de laBanque de France à l’État de 6 milliards (APGB 17 Dr 3 sdr 12).
41 La Grande-Bretagne vient de rétablir la convertibilité du sterling en or, le 13 mai 1925. Caillaux en profite pour rattacher l’intérêt des nouveaux titres à la livre sterling, « as good as gold ».
42 Journal officiel du 30 septembre 1925. Arrêté du 29 septembre 1925.
43 Jeanneney J.-N., François de Wendel en politique. L’argent et le pouvoir 1914-1940, Paris, Fayard, 1976, p. 255-265. Les nouveaux titres sont émis en perpétuel avec garantie de change. Cf. également Blancheton B., Trésor, Banque de France et politique monétaire de la France, op. cit., p. 332.
44 Allain J.-C., Joseph Caillaux, t. II, « L’oracle », 1914-1940, Paris, Imprimerie nationale, 1981, p. 333 et suiv.
45 APGB 17 Dr 1, commission des Finances de l’Assemblée nationale. « Note sur les caractéristiques de l’année 1925 du point de vue financier ».
46 Bernard P., La fin d’un monde, 1914-1929, Paris, Le Seuil, 1975, op. cit., p. 137.
47 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 83. Dans son autobiographie, Georges Bonnet oublie volontiers ses difficultés et affirme : « Pour faire face aux échéances du Trésor, Caillaux devait émettre un emprunt à garantie de change qui fut très rapidement couvert. »
48 Bonin H., L’argent en France depuis 1880, banquiers, financiers, épargnants dans la vie économique et politique, Paris, Masson, 1989, p. 153-154. Cf. également Asselain J.-C., Histoire économique de la France du xviiie à nos jours, t. II, De 1919 à la fin des années 1970, Paris, Le Seuil, 1984, p. 21-22.
49 Jeanneney J.-N., Leçon d’histoire pour une gauche au pouvoir. La faillite du Cartel, 1924-1926, Paris, Le Seuil, 1977, p. 120-122, ainsi que Bussière E., Horace Finaly…, op. cit., p. 127 et suiv.
50 Fabre-Luce A., Caillaux, Paris, Gallimard, 1933, p. 213.
51 FNSP, CHEVS, AHC, papiers François Goguel. Entretien entre Georgette Elgey et Georges Bonnet.
52 APGB 17 Dr 1. L’Éclaireur de Nice, 8 mai 1925.
53 Vogler B., Histoire politique de l’Alsace, de la Révolution à nos jours, un panorama des passions alsaciennes, La Nuée bleue, 1956, op. cit., cf. chap. viii, p. 215 et suiv.
54 APGB 17 Dr 4 sdr 1. 21 avril 1925.
55 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 67-69.
56 APGB 17 Dr 4 sdr 1. Discours de Paul Painlevé au banquet offert par le conseil général du Bas-Rhin, le 1er juin 1925, relaté dans L’Éclair du lendemain.
57 Jeanneney J.-N., La faillite du Cartel…, op. cit., p. 64 ainsi que Mollier J.-Y. et George J., La plus longue des Républiques, 1870-1940, Paris, Fayard, 1994, p. 570.
58 Les départements « désannexés » sont désormais régis par la loi du 24 juillet 1925. Le Haut-commissariat disparaît le 15 octobre.
59 Procès-verbal de la réception du 11 septembre à Metz. Revue d’Alsace-Lorraine. Septembre 1925, n° 81. Imprimerie Lorraine.
60 Journal officiel du 10 octobre et du 21 octobre 1925. Le Temps et L’Œuvre du 21 octobre 1925. Sur le détail de la réorganisation administrative, cf. Vogler B., Histoire politique de l’Alsace…, op. cit.
61 Paul Valot, délégué supérieur interallié dans le Palatinat, est affecté au poste de directeur général des services d’Alsace-Lorraine. On peut y voir la patte de Georges Bonnet pour l’un de ses amis (correspondance Bonnet, 1919) ; Paul Valot (1889-1959) est originaire de Périgueux où il se replie en 1940. Licencié en droit, élève de l’École libre des Sciences politiques, il devient avocat à la Cour d’appel de Paris de 1912 à 1921. Il est vraisemblable qu’il ait travaillé avec Georges Bonnet en 1919 lorsqu’il occupe les fonctions de directeur de l’Office central des offres d’emploi aux démobilisés en avril 1919. Penaud G., Dictionnaire biographique du Périgord, op. cit.
62 Carnet de Semaine, 5 juillet 1925.
63 Le Concordat de 1801 entre l’État et l’Église avait été préservé pendant la période allemande (18711918).
64 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 87.
65 20 milliards à payer aux régions libérées, 22 milliards de dette à court terme et 55 milliards de dette flottante, sans compter les dettes extérieures contractées auprès des Alliés. Le Temps du 17 octobre 1925. Cf. également Bonnefous É, Histoire politique de la Troisième république, t. IV, Cartel des gauches et Union nationale, 1924-1929, Paris, Presses universitaires de France, 1960, p. 96-98.
66 APGB 17 Dr 4 sdr 7, Paris- Soir, 17 octobre 1925.
67 APGB 17 Dr 4 sdr 7. La Victoire, 24 octobre 1925. Le « plan Caillaux » n’a pu être déposé mais a paru ultérieurement dans la Revue politique et parlementaire. Caillaux refuse toute idée de consolidation forcée et d’impôt sur le capital, contrairement, sur ce dernier point, à Herriot. Son plan repose, avant tout, sur la création d’une Caisse d’amortissement qui « aurait la charge de gérer les bons de la Défense nationale et la dette à court terme ».
68 APGB 17 Dr 4. La Liberté, 26 octobre 1925. Horace Finaly, patron de Paribas et partisan du Cartel, gêne Caillaux en permanence avec ses propositions politico-financières propagées par la presse.
69 Cette formule rassemble les radicaux et le centre-droit avec quelques appoints individuels à gauche.
70 Puyaubert J., « La création du ministère du Budget avec Georges Bonnet, 29 octobre-22 novembre 1925 », La direction du Budget, entre doctrines et réalités (1919-1944), Actes de la journée d’études de Bercy du 10 septembre 1999, Paris, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2001, p. 235-268.
71 APGB 17 Dr 4 sdr 8. Le Journal, 28 octobre 1925. Yvon Delbos retrouve son poste à l’Instruction publique.
72 Carré de Malberg N., « La naissance de la direction du Budget et du Contrôle financier et les grandes étapes d’un développement contrasté, 1919-1940 », La direction du Budget, entre doctrines et réalités (1919-1944)…, op. cit., p. 65-104.
73 L’Œuvre, 1er novembre 1925, Gustave Téry ; APGB 17 Dr 4 sdr 8.
74 Allain J.-C., Joseph Caillaux, t. II, « L’oracle », 1914-1944, op. cit., p. 348.
75 Rousseau G., « Étienne Clémentel, un ministre technicien devant les dilemmes budgétaires au temps du Cartel des Gauches : 1924-1925 », La direction du Budget, entre doctrines et réalités (1919-1944)…, op. cit., p. 195-234. La proposition faite par Georges Bonnet émane, en réalité, d’une note de son directeur du Budget, Pierre Fournier (APGB 17 Dr 3 sdr 1). Sous le gouvernement Herriot, un premier projet Clémentel portant création d’un Office de rachat et d’amortissement, avait été écarté par la commission des Finances du Palais-Bourbon. Bloqué par le Sénat, il avait été enterré par la démission du ministre, le 3 avril 1925.
76 Pour le détail technique du projet, cf. Puyaubert J. « La création du ministère du Budget par Georges Bonnet… », op. cit. Le budget se trouvant déchargé des dépenses affectées au service de la dette et amputé du rendement des dispositions fiscales nouvelles réaliserait une opération blanche. La durée de vie de la Caisse étant liée à la nature de ses fonctions serait de 14 années. L’essentiel des recettes proviendrait de taxes immobilières pour 1 milliard environ, de taxes portant sur les valeurs mobilières pour 2 milliards environ et sur les valeurs d’État pour 1 milliard et demi environ. La Contribution nationale s’élèverait à 5 400 millions de francs.
77 La rédaction incriminée de l’article 5 délie explicitement le Crédit national de sa responsabilité à l’égard des porteurs de valeurs qu’il a émises. Cf. notre article cité ci-dessus.
78 Berstein S., sur « L’expérience Painlevé », Histoire du parti radical, t. I, op. cit., p. 419-420. Cf. également Bonnefous É., Histoire politique de la Troisième République, t. IV, Cartel des gauches et Union nationale (1924-1929), Paris, PUF, 1960, p. 100-101.
79 L’année 1925 est, pour George Bonnet, celle de la gestion, comme il l’a confié dans un entretien à Georgette Elgey. AHC, FNSP, Fonds François Goguel, en cours de classement.
80 Un cabinet dit de « concentration » possède une épine dorsale radicale soutenue par les modérés.
81 APGB 17 Dr 5 sdr 4, brouillon de discours de Georges Bonnet, sans date, situé au 2 juin 1926.
82 Herriot sollicite l’aide de Georges Bonnet et de Paul Painlevé, auxquels il promet, pour l’un le portefeuille du Budget, pour l’autre le Trésor. Après réflexion, Painlevé et Bonnet se retirent, plongeant Herriot dans le plus grand des embarras. Le Matin et Le Petit Parisien, 20 juillet 1926.
83 Journal officiel des 19 et 20 juillet 1926. Décret portant nomination du ministre des Pensions. Georges Bonnet remplace à ce poste Paul Jourdain.
84 La livre sterling, qui valait 96 francs au début de 1924, voyait son cours dépasser les 200 francs avec la présentation du cabinet Herriot, le 17 juillet 1926.
85 Georges Bonnet affirme avoir été « l’auteur pour une part » du projet financier présenté par de Monzie, in Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 121, projet qui a brillé par sa vacuité et s’est terminé de manière incohérente.
86 Mayeur J.-M., La vie politique sous la Troisième République, 1870-1940, Paris, Le Seuil, 1984, p. 283.
87 Puyaubert J., « Un allié des Pelletan, Georges Bonnet », Une dynastie républicaine charentaise, les Pelletan, op. cit., p. 89.
88 Mouré K., La politique du franc Poincaré, 1926-1936, Paris, Albin Michel, 1998, p. 58-92. Cf. également Thiveaud J.-M, « Les banques et l’État en France, alliance, finance et croissance, 1715-1967 », in Artus P. (dir.), Banque et financement de la croissance, Lisbonne, 1994.
89 Devant les députés, Bonnet fait citation de 2 pièces, un rapport de Pierre de Moüy, directeur du Mouvement général des fonds, à Charles de Lasteyrie, ministre des Finances, évoquant la situation désespérée du Trésor ainsi qu’une note du même de Moüy à Clémentel au moment où celui-ci prend ses fonctions rue de Rivoli, en juin 1924. APGB 17 Dr 7. Citation extraite de L’Œuvre du 17 février 1927. Article de Gustave Téry.
90 APGB 40. Correspondance Georges Bonnet. Lettre d’Édouard Herriot à Georges Bonnet, Lyon, 7 septembre 1927.
91 Mouré K., La politique du franc Poincaré, 1926-1936, Perceptions de l’économie et contraintes poliques dans la stratégie monétaire de la France, Paris, Albin Michel, 1998, p. 37-38. Kenneth Mouré rappelle que le Cartel a bien trouvé, en juin 1924, un budget en déficit et surtout que les gouvernements du Bloc national, de 1919 à 1924, ont été incapables de réduire le maximum légal des avances consenties à l’État par la Banque de France comme leur en faisait obligation la convention François-Marsal de 1920. De plus, ils ont, les premiers, « crevé le plafond » légal de la monnaie en circulation. Cette convention, signée en 1920, prévoit le remboursement total des avances à l’État opérées par la Banque de France à raison de 2 milliards par an.
92 Blancheton B., Trésor, Banque de France et politique monétaire de la France entre 1914 et 1928, thèse, op. cit. cf. p. 264. Cf., également du même auteur « Les cris de Cassandre de la direction du Mouvement général des fonds », La Revue du Trésor, n° 1, janvier 1998. Bertrand Blancheton date les premiers craquements du printemps 1922 – beaucoup plus tôt que ne le pense Bonnet – et parle ainsi de véritable retournement de la tendance.
93 Institut Pierre Mendès France, Paris. Correspondance Pierre Mendès France-Georges Bonnet. Lettre manuscrite recto-verso de Georges Bonnet (sans date) antérieure au 14 novembre 1969, en réponse à une lettre de PMF du 31 octobre 1969 ; lettre de Pierre Mendès France à Georges Bonnet, Grenoble, 14 novembre 1969. Georges Bonnet fut témoin de Pierre lors de son premier mariage, à Paris, en décembre 1933 (Lacouture J., Pierre Mendès France, Paris, Le Seuil, 1981).
94 Institut Pierre Mendès France, Paris. La thèse a été rédigée à Paris d’octobre 1927 à février 1928.
95 Pierre Mendès France et l’économie, pensée et action, Actes du colloque organisé par l’Institut Pierre Mendès France, Odile Jacob, Paris, 1989, 471 p. Cf. également Saly P., « Pierre Mendès France critique de Raymond Poincaré » ainsi que Margairaz M., « Pierre Mendès France, la gauche et les impératifs de l’efficacité économique », en particulier p. 335-338 et p. 399.
96 Berstein S., Histoire du parti radical, op. cit., t. II, p. 63. Mayeur J.-M., La vie politique sous la Troisième République, 1870-1940, op. cit., p. 286-288.
97 Ibidem ; rapport du 27 février 1928.
98 AD 24, 3 M 83, élections législatives de 1928 ; rapport du sous-préfet de Nontron, le 22 novembre 1927. Le parti communiste est représenté par Blanchon.
99 AD 24, 3 M 85, 1re circonscription ; lettre du préfet de la Dordogne au ministre de l’Intérieur, Périgueux, le 13 février 1929. Le décès du sénateur Bernard Eymery, ancien maire du Pizou, entraîne l’accession de Félix Gadaud à la Haute Assemblée, libérant ainsi un fauteuil au Palais-Bourbon.
100 AD 24, 3 M 85, 1re circonscription ; rapport du commissaire de police de Périgueux, 23 février 1929. Le candidat communiste est Pierre Lacombe.
101 AD 24, 3 M 85 ; profession de foi de Georges Bonnet à l’élection législative du 24 février 1929 ; résultats de l’élection législative du 24 février 1929 (1er tour).
102 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 128-129.
103 Georges Bonnet a participé à deux gouvernements de la quatorzième législature, le gouvernement Camille Chautemps du 21 février au 25 février 1930 et le gouvernement Théodore Steeg du 13 décembre 1930 au 21 janvier 1931.
104 Dubief H., Le déclin de la Troisième République, 1929-1938, Paris, Le Seuil, 1976, p. 16-17. Raoul Péret est sénateur et appartient à l’Union démocratique et radicale.
105 AHCL 129 AH 110. 112 banques ont été mises en liquidation ou en faillite en 1930, 118 en 1931. La banque Vasseur et la banque Chassériaud viennent également de déposer leur bilan. Cf. également APGB 13 Dr 1.
106 Bonin H., « Oustric, un financier prédateur ? (1914-1930) », Revue historique, n° 598, avril-juin 1996, p. 429-448. Hubert Bonin décrit un « Oustric-Janus » dont le grand mérite aura été de « pratiquer une forme « moderne » de la banque financière ».
107 APGB 13 Dr 1, « interpellation Oustric ».
108 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit, p. 133-134.
109 Le Sénat, dominé par les radicaux qui sortent renforcés du renouvellement du tiers le 20 octobre 1929, est attaché à la formule de la concentration républicaine. Mayeur J.-M., La vie politique sous la Troisième République, 1870-1940, op. cit., p. 293.
110 APGB 17 Dr 9 sdr 1, L’Ère nouvelle, La Gauche, L’Humanité du 18 décembre 1930. Steeg a attiré des personnalités de droite comme Georges Leygues, Louis Barthou, René Coty et bénéficie du double soutien socialiste et républicain socialiste.
111 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit, p. 134-135. Pierre Mendès France est son chef de cabinet adjoint.
112 APGB 17 Dr 9 sdr 1, Le Matin, 19 janvier 1931. ibidem, L’Excelsior, 20 janvier 1931. Discours de Georges Bonnet à la mosquée de Paris devant l’Association nationale des abonnés au téléphone.
113 APGB 17 Dr 9 sdr 1, note de l’ancien ministre des PTT, Mallarmé, à son successeur, Georges Bonnet, sans date. Mallarmé a prononcé 72 sanctions après un arrêt de travail concerté de 2 heures destiné à protester contre « l’insuffisance des traitements ». Depuis lors, les nombreuses interpellations faites à la Chambre par Léon Blum, Ludovic-Oscar Frossard et Georges Bonnet lui-même (le 10 juillet 1930), sont demeurées sans effet.
114 APGB 17 Dr 9 sdr 1. Ces réintégrations prendront effet le 1er janvier 1931. Georges Bonnet a chargé son chef de cabinet, Yves de Boisanger, de transmettre la bonne nouvelle aux journalistes accrédités et à l’agence Havas. Il remet lui-même un message à Elie J. Bois du Petit parisien, le 28 décembre 1930.
115 Krakovitch R., Paul Reynaud dans la tragédie de l’histoire, Paris, Taillandier, 1998, p. 98.
116 Lo C., Georges Bonnet et les relations économiques internationales au début des années 30 : 1930-1933, thèse de doctorat, Université Paris X-Nanterre, 1986, p. 381.
117 Berstein S., Histoire du parti radical…, t. II, op. cit., p. 204-206.
118 Comme en 1930-1931, le ministre fait confiance à Yves de Boisanger, son directeur de cabinet. Henri Lambertie sera le chef du secrétariat, Albert Pestre, son attaché et Hervé Alphand son chargé de mission. Hervé Alphand (1907-1994), inspecteur des Finances en 1930, devient attaché financier à Moscou en 1936.
119 Réau É. du, Édouard Daladier, 1884-1970, Fayard, Paris, 1993, p. 90.
120 Le Comité Young a siégé à Paris de janvier à juin 1929 ; son rapport est remis le 7 juin. La Conférence de La Haye prévoit le 30 août l’évacuation de la Rhénanie, l’adoption du Plan Young et une Fédération européenne. L’Autriche serait dispensée des réparations. Le plan Young est adopté à La Haye le 1er septembre 1929. Le total des réparations est ramené à 38 milliards de marks-or payables jusqu’en 1988 à la Banque des Règlements internationaux (BRI) qui doit s’installer à Bâle.
121 Feiertag O., « La Banque de France et les problèmes monétaires européens de la Conférence de Gênes à la création de la BRI. (1922-1930) », in Bussière E. et Dumoulin M. (dir.), Milieux économiques et intégration européenne en Europe occidentale au xxe siècle, Arras, Artois Presses Université, 1998. Roger Auboin, ami de Georges Bonnet et délégué à la BRI, a signé La Banque des règlements internationaux 1930-1955, Bâle, BRI, 1955.
122 Feiertag O., « Coopération et concurrence entre banques centrales : la BRi et la crise monétaire européenne (1931-33) », Journée d’étude de la Mission historique de la Banque de France, 20 novembre 1998. Le futur statut et les fonctions de la Banque des règlements internationaux ont suscité en France, au cours de l’année 1929, une riche réflexion au cours de laquelle, Pierre Quesnay, directeur des études de la Banque de France, a mis au point un projet d’organisation destiné à commercialiser les paiements politiques. Olivier Feiertag lui attribue la paternité de ce grand dessein au service de la coopération monétaire internationale.
123 Premier ministère Tardieu, du 3 novembre 1929 au 17 février 1930. APGB 17 Dr 8 sdr 1. Cf. Le Matin, 29 déc. 1929 et L’Œuvre, 30 déc. 1929.
124 Mendès France P., La Banque internationale, contribution à l’étude du problème des États-Unis d’Europe, Paris, Valois, 1930. Ce brouillon fournit la trame de l’essai de Pierre Mendès France.
125 APGB 17 Dr 8 sdr 1, extrait de l’intervention de Georges Bonnet à la Chambre des députés, le 28 décembre 1929 et APGB 17 Dr 9 sdr 2a, cf. Plan Young, partie VI et annexe I.
126 Sur ces deux points, une note de Pierre Mendès France in APGB 17 Dr 9 sdr 2a.
127 APGB 17 Dr 8 sdr 3. Brouillon de discours manuscrit postérieur au 28 décembre 1929, en p. 30. Annie Lacroix-Riz fait par ailleurs état d’une note de Robert Lacour-Gayet, directeur des Études de la Banque, qui juge ce projet dangereux (BDF ; 1069 199211/96).
128 APGB 17 Dr 9 sdr 2b, « BRi et Plan Young », manuscrit de 23 pages.
129 APGB 17 Dr 8 sdr 3, p. 30. Les banques centrales « représentent les intérêts privés », les gouverneurs devenant à la BRI « juges et parties ».
130 À la fin de l’année 1929, à l’invitation de Louise Weiss, Bonnet fait, pour l’École de la Paix, une conférence sur les réparations. APGB 17 DR 8 sdr 4, « Conférence sur les réparations. École de la Paix. 1929 », manuscrit de 39 pages.
131 APGB 17 Dr 9 sdr 2b. « BRI et plan Young », 30 mars 1930, p. 4, 5 et 7.
132 APGB 17 Dr 8 sdr 4, p. 29, p. 33-34, p. 30. Cf. également Lo C., op. cit., p. 83.
133 APGB 17 Dr 9 sdr 2c. La République, 30 mars 1930, p. 3.
134 Sauvy A., Histoire économique de la France entre les deux guerres, Paris, Fayard, 1965, p. 15-16, ainsi que Lo C., op. cit., p. 71.
135 AEF B 32 243. APGB 19 Dr 5.
136 Cette délégation comporte au total 43 personnes dont Édouard Herriot, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, Louis Germain-Martin, ministre des Finances, Julien Durand, ministre du Commerce et de l’Industrie, Paganon, sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères et Georges Bonnet, député, ancien ministre. Georges Bonnet, lorsqu’il se retrouve seul, est assisté d’Escallier, directeur du Mouvement général des fonds, et de Bizot, son directeur-adjoint.
137 Procès-verbal, n° 14, p. 3.
138 AEF, MGF B 32242 ; APGB 19 Dr 5, réunion tenue à 18h15 dans l’appartement du président de la conférence, J. Ramsay MacDonald, Premier ministre britannique.
139 APGB 19 Dr 5, procès-verbal p. 5-6.
140 APGB 19 Dr 5, réunion du 29 juin à 9 h du soir. Feuillets numérotés de 1 à 10. Apparaissent successivement les noms suivants : MacDonald, Chamberlain, Krosigk, Bonnet, Pirelli, Franqui.
141 Lo C., op. cit., p. 81.
142 Lo C., op. cit., p. 85.
143 Georges Bonnet représente seul la France au Bureau des Puissances invitantes sans interruption à partir du 29 juin (1re séance). Le 2 juillet, il assiste à la réunion franco-britannique où il est en retrait car la discussion du montant du forfait échoit à Herriot et Germain-Martin.
144 4e séance, 1er juillet, 10 h, APGB 19 Dr 5. Lo C., op. cit., p. 83.
145 Il s’agit d’abord d’un moratoire qui ne concerne pas les annuités Hoover versées à la France par -l’Allemagne, le 1er juillet, à 10 h, puis d’un moratoire portant sur l’ensemble des paiements allemands, à la fin de cette même 4e séance.
146 APGB 19 Dr 5, 4e séance, procès-verbal, p. 3.
147 Il s’agit de l’article 7 sur « l’émission des emprunts intérieurs ».
148 De MacDonald, le 3 juillet à 10 h 30.
149 APGB 19 Dr 5, 8° séance, Bureau des Puissances invitantes autres que l’Allemagne.
150 APGB 19 Dr 5, 9° séance du 4 juillet (Puissances Autres que l’Allemagne) et 5° séance du 6 juillet à 16 h, (Bureau des Six Puissances).
151 APGB 19 Dr 5, 7° séance du 8 juillet à 16 h et 8° séance à 21 h 30, Bureau des Six Puissances.
152 Lo C., op. cit., p. 93. Le 9, ces Actes, dont seuls les deux premiers concernant l’Allemagne sont importants, sont signés. L‘accord du 9 juillet se subdivise en 5 points : I. Accord avec l’Allemagne, II. Mesures de transition concernant l’Allemagne, III. Résolution relative aux réparations non allemandes, IV. Résolution relative à l’Europe Centrale et Orientale, V. Résolution relative à une conférence économique et financière mondiale. Par l’acte du 9 juillet, le système des bons allemands est confié à la BRI afin de promouvoir la reconstruction économique de l’Europe.
153 APGB 19 Dr 5, réunions du 2 juillet, matin et soir, 24 feuillets. Le 1er juillet, Georges Bonnet avait proposé à Ramsay MacDonald, en attendant Chamberlain, de parler d’abord de la dette française envers la Grande-Bretagne, puis de la dette française envers les États-Unis. Le 2 juillet, Herriot propose l’ordre inverse, Georges Bonnet ramène les débats sur la question de l’accord Caillaux-Churchill de 1926. APGB 19 Dr 5, notes non datées.
154 La phrase complète est de Chamberlain – et non de Cheikh Lo – qui s’adresse ainsi aux Français : « Nous pouvons vous dire cependant que si les États-Unis annulaient leurs créances, ce qui n’est pas exclu, nous annulerions. » APGB 19 Dr 5, procès-verbal du 2 juillet (matin), p. 6.
155 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 146. La France a été obligée de rabattre sa créance de 7 à 3 milliards de Reichsmarks.
156 Il s’agissait d’un vote du Parlement autorisant le gouvernement Herriot à verser l’échéance du 15 décembre au titre du remboursement des dettes de guerre.
157 Lo C., op. cit., p. 91, citant La Revue Politique et Parlementaire d’août 1932.
158 APGB 18 Dr 6 sdr 1, procès verbal de la Conférence de Stresa, 5 septembre 1932, Discours d’ouverture, 7 p. ; Bonnet est assisté de Robert Coulondre, sous-directeur des Relations commerciales au ministère des Affaires étrangères. Stresa a été préparée par plusieurs conférences régionales, Bucarest, Sinaia, Varsovie en 1930, des conférences agricoles, Paris, Rome, Sofia en 1931 et Varsovie en août 1932. La conférence des Quatre (France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne) de Londres (du 6 au 8 avril 1932) fut la plus significative, car elle fit émerger des thèses contradictoires que Stresa avait pour objectif de rapprocher.
159 Rapport de la Conférence de Stresa présenté à Genève le 24 septembre 1932 par Georges Bonnet, 40 p.
160 APGB 18 Dr 6 sdr 1, cinquième séance plénière du 7 septembre 1932, p. 8-11. APGB 18 Dr 6, note de Georges Bonnet, Exposé relatif à la Conférence de Stresa en 13 feuillets ; idem dans AEF B 32 303.
161 APGB 18 Dr 6, documents préparés par le Secrétariat de la SDN, 4 septembre 1932.
162 La Petite Entente a rassemblé, sous les auspices de la France, les pays qui tiennent au statu quo issu du Traité de Versailles. À partir de 1920, à l’initiative du président tchèque Beneš, s’allient ainsi la Roumanie, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie.
163 APGB 18 Dr 6, note Bonnet Exposé…, p. 8.
164 Lo C., op. cit. p. 104.
165 APGB 18 Dr 6 sdr 1, Rapport de la Conférence de Stresa présenté à la Commission d’étude pour l’union européenne du 24 septembre 1932, 40 p.
166 APGB 18 Dr 6, projet de Convention en page 2. Stresa, le 12 septembre 1932 ; note Bonnet, p. 10 ; deuxième proposition allemande, article II. APGB 18 Dr 6 sdr 1, cinquième séance plénière du 7 septembre 1932, p. 8-11. APGB 18 Dr 6, rapport final, p. 17, par Georges Bonnet.
167 APGB 18 Dr 6, documents préparés par le Secrétariat de la
168 APGB 18 Dr 6, note Bonnet, p. 9.
169 Commission d’étude pour l’Union européenne, Projet de Résolution, SDN, Genève, 30 septembre 1932.
170 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit. p. 150-153.
171 Lo C., op. cit., p. 108.
172 Les accords d’Ottawa, en août 1932, sont constitués par une série d’accords commerciaux entre le Royaume-Uni, l’Inde et les dominions.
173 Dard O., Le rendez- vous manqué des relèves des années 30, Paris, PUF, 2002, p. 51-91.