Jean Painlevé, le cinéma au cœur de la vie
|4. La maturité d’un inconoclaste
Retour à la faune sous-marine
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Extrait du texte
Une absence de plus de vingt ans
Il s’écoule sept ans entre Assassins d’eau douce et le film de biologie animale suivant dans l’œuvre de notre cinéaste. Mais cet écart déjà important n’est rien comparé au nombre d’années qui séparent son dernier documentaire sous-marin du nouveau, Oursins. Depuis L’Hippocampe, en effet, Painlevé n’en a réalisé aucun.
En vingt-trois ans, de 1935 à 1958, les choses ont évolué. Painlevé n’a plus l’exclusivité de la vie dans les profondeurs aquatiques. Des cinéastes plongeurs ont fait leur apparition, le plus connu étant bien évidemment Jacques-Yves Cousteau. Sur le modèle du scaphandre autonome Le Prieur que ce dernier avait mis au point à la fin des années 1930, Cousteau développe un équipement perfectionné qui lui permet, en 1942, de descendre sous l’eau pour filmer la plongée de son équipier, Frédéric Dumas, au cours d’une chasse sous-marine. De cette première expérience, il tire un court métrage documentaire, intitulé Par 18 mètres de fond. Ce film n...
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