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Jean Painlevé, le cinéma au cœur de la vie

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Roxane Hamery

3. De la guerre à la reprise de la création

L’engagement en faveur du documentaire et de l’éducation populaire

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Extrait du texte

Painlevé et les groupes de défense du documentaire

Au début des années 1950, la situation du court métrage, comme celle du documentaire qui sont alors volontiers considérés comme synonymes, donne lieu à de nombreux débats parmi les professionnels dont il faut ici rendre compte afin de comprendre le sens des prises de position de Painlevé durant ces années.

L’engagement du cinéaste est déjà ancien. En 1938, il avait intégré le Syndicat des artisans d’art et du cinéma. Celui-ci réunissait autour de son président, Jean Benoît-Lévy, des réalisateurs tels que Jacques Berr, Jacques-Bernard Brunius, Maurice Cloche, Jean Epstein, Jean Godard, Pierre Lafond, René Lucot, Robert Mariaud et Éliane Tayar. Selon son secrétaire général, Pierre Lafond, ses objectifs étaient les suivants : « C’est un organisme commercial et indépendant. […] Il a pour but l’entraide, l’amélioration et la propagande du documentaire1. » À une période où la politique de la double programmation constituait une menace pour ...

© Presses universitaires de Rennes, 2009

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