Jean Painlevé, le cinéma au cœur de la vie
|2. Les années 1930 : le succès dans l’indépendance
Les activités artistiques parallèles du cinéaste
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Extrait du texte
Amitiés et contributions au cinéma et à la photographie
Le récit de ses amitiés a souvent été pour Painlevé une occasion de raconter des anecdotes cocasses. Il n’est qu’à se rapporter au texte paru dans le mensuel Ciné-Club en 1949, dans un numéro spécial en hommage au cinéaste Jean Vigo, pour s’en rendre compte1. Painlevé y relate, avec énormément d’humour, sa rencontre pittoresque avec ce jeune réalisateur et animateur de ciné-club qui l’avait invité à venir présenter ses films à Nice en 1930 et comment ils tentèrent, une autre fois, de prendre une brasserie en otage, une pipe cachée dans leur poche en guise de revolver, après être sortis tout exaltés d’une projection de Scarface ! Et pourtant, il était peu probable que ces deux êtres, issus de milieux aussi différents, se croisent un jour et qu’ils s’apprécient autant : Vigo d’abord, le fils de l’anarchiste Almereyda, mort en prison en 1917, et Painlevé, dont le père, à la même période, était ministre de la Guerre et président du ...
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