1 Pierre Thévenard, Guy Tassel, Le Cinéma scientifique français, La Jeune Parque, 1948, p. 98.
2 Léo Sauvage, « Jean Painlevé ou la subversion dans les sciences », Regard, avril 1935, p. 8.
3 Le Simplifilm est un procédé optique permettant d’enregistrer simultanément une scène jouée par des acteurs et une photographie animée dans laquelle ces acteurs donneront l’illusion de se trouver. Un article paru dans Le Film du 18 décembre 1943 donne un assez bon aperçu du dispositif technique : « Le Simplifilm se présente sous l’aspect d’un coffre de métal de forme allongée. Au milieu de ce coffre se trouve une ouverture qui permet de placer une photographie découpée de format 18×24 cm (ou une maquette de mêmes dimensions). Cette ouverture a une largeur suffisante pour permettre d’éclairer facilement la photographie ou la maquette. La caméra est montée sur une plate-forme mobile spéciale qui permet de panoramiquer et de faire des mouvements de travelling dans le sens du rayon visuel, sans modifier les raccords de la photo et de la scène réelle. »
4 Michel Servanne est fondateur et directeur de la revue Le Cinéma privé dont le rôle est de défendre le cinéma amateur. Pour ce périodique, Painlevé écrit des articles consacrés aux techniques de prise de vues au cours de cette décennie. Précisons également que le numéro 11 de la revue Interciné daté de novembre 1935 fait mention d’un film co-réalisé par Jacqueline Jacoupy et Michel Servanne, intitulé Transhumance qui aurait été projeté au troisième congrès de l’Association pour la documentation photographique et cinématographique dans les sciences.
5 Le docteur Charles Claoué, médecin, pionnier de la chirurgie réparatrice, est également le fondateur de l’Alliance scientifique médicale. En 1930, il demande à Painlevé de réaliser un film intitulé Chirurgie esthétique et réparatrice du docteur Claoué. Sur le tournage, l’entente parfaite entre les deux hommes qui tentent chacun d’échapper à tout contrôle officiel dans leur spécialité, les conduit par la suite à collaborer à des conférences traitant toujours du même sujet. Ainsi, le 27 octobre 1933, ils font une communication à la salle Chopin -Pleyel, intitulée La Chirurgie esthétique envisagée sous les points de vue chirurgical, psychologique et moral et Painlevé va même jusqu’à publier, la même année dans Le Phare, un texte incisif sur les excès de cette pratique, déjà en vogue à cette époque, sous le titre « Autour du bistouri rédempteur ».
6 Bien que le nom de cette association ne semble pas connaître d’abréviation, nous choisissons pour des raisons de commodité évidentes de ne mentionner par la suite que ses initiales : ADPCS.
7 Victor Jougla, « Le cinéma professeur automate », Science et Monde, 9 novembre 1933, p. 750-751.
8 Émile Roux-Parassac, « Congrès de cinéma scientifique », Interciné n° 1, janvier 1935, p. 56.
9 Anonyme, « Le 3e Congrès de documentation cinématographique dans les sciences », Interciné n° 11, novembre 1935, p. 63.
10 Pierre Michaut, « Progrès des formats réduits au 4e congrès de documentation cinématographique dans les sciences », La Cinématographie française n° 937, 17 octobre 1936, p. 21.
11 Pierre Michaut, ibid., p. 21.
12 Anonyme, « Le 3e congrès de documentation cinématographique dans les sciences », op. cit., p. 64.
13 Jean Painlevé, « Le cinéma scientifique et d’enseignement », Ciné-Liberté n° 5, 1er novembre 1936, p. 3.
14 Louis Patrice, « Jean Painlevé ou le scientifique de l’avenir », La Libre Belgique, 13 novembre 1936, p. 12.
15 Pierre Thévenard, Guy Tassel, op. cit., p. 99-100.
16 Cité par J. P. Manternach, « Le film au service de la méthodologie des sciences naturelles, physiques et chimiques dans l’enseignement secondaire », tiré à part du Journal de l’Association des Professeurs de l’enseignement supérieur et moyen, 1938, p. 2.
17 Marcel Colin-Reval, « Le 3e Congrès international du film d’enseignement à Vienne », La Cinématographie française n° 657, 6 juin 1931, p. 12.
18 Frédéric Saissel, « Une visite à Germaine Dulac, déléguée française au congrès de Rome », Pour vous n° 155, 5 novembre 1931, p. 2.
19 Anonyme, « Une grande manifestation du cinéma éducateur », Parade d’Azur, 13 octobre 1933.
20 Anonyme, « La grande manifestation cinégraphique de demain avec Jean Benoît-Lévy », La Petite Gironde, 27 octobre 1933.
21 Anonyme, « Le film documentaire a encore d’immenses progrès à faire nous dit Joris Ivens », L’Ami du film, 2 mars 1933.
22 Le Cinéma agricole : répertoire des films, Service de cinématographie agricole, 1931.
23 Christine Buzzini, « La propagande par le cinéma au ministère de l’Agriculture », 1895 n° 18, été 1995, p. 129-143.
24 Madeleine Épron, « M. Jean Painlevé nous expose ses idées sur les films d’enseignement » [source non identifiée, vers 1935].
25 Madelein Épron, ibid.
26 Madeleine Épron, ibid.
27 Madeleine Épron, ibid.
28 André Malève, « M. Jean Painlevé nous dit les difficultés de la prise de vues », L’Intransigeant, 5 janvier 1931, La Gazette de Biarritz, 7 janvier 1931.
29 H.-M. B., « M. Jean Painlevé nous fait pénétrer à sa suite dans le monde mystérieux et passionnant des infiniment petits », Phare (Nantes), 28 mars 1931.
30 Anonyme, « Monsieur Jean Painlevé parle sur la génération spontanée », Petit marseillais, 23 novembre 1931.
31 Charles Chassé, « Comment on truque au cinéma, une heure avec Jean Painlevé », Dépêche de Brest, 13 février 1935.
32 Anonyme, « Les films de Jean Painlevé à Ciné-Art », La France (Bordeaux), 10 février 1933.
33 J. B., « M. Jean Painlevé à Toulouse », La Vie toulousaine, 18 février 1933.
34 Pierre Rocher, « Jean Painlevé, créateur du film biologique », Éclaireur (Nice), 10 novembre 1931.
35 Alain Weber, Cinéma(s) français : 1900-1939, Séguier, 2002, p. 219.
36 Pascal Ory, « De Ciné-Liberté à La Marseillaise, espoirs et limites d’un cinéma libéré (1936-1938) », Le Mouvement social n° 91, avril-juin 1975, p. 155.
37 Jean-Pierre Jeancolas, 15 ans d’années trente, le cinéma des français 1929-1944, Stock, 1983, p. 203.
38 Voir Ciné-Liberté n° 3, juillet-août 1936, p. 4. Cette commission de l’enfance est constituée des personnalités suivantes : Secrétaire responsable : Léone Bourdel et R. Coronel ; Membres du bureau : J. Renoir, Pr. Wallon ; Membres de la commission : Hélène Gosset, Mme Lahy-Hollebecque, A. Malraux, etc.
39 Voir Ciné-Liberté n° 4, 1er octobre 1936, p. 4. Dans la rubrique « La vie de l’association » est mentionné le « conseil d’administration de l’assemblée constitutive : Président : Jean Painlevé ; Administrateurs : Jean Renoir, Jean-Paul Dreyfus, André Zwoboda, Pierre Romanossé, Paul Lemare, Louis Dumont, Gilbert Comte, Marcel Roubier ; Trésorier : Raymond Pagnier ; Permanent : Bruno ».
40 Jean Painlevé, « Le cinéma scientifique et d’enseignement », op. cit., p. 3.
41 Alain Weber, op. cit., p. 221.
42 N. Martell, « Un instant avec Jean Painlevé », Le Travailleur du film, 5 mai 1937.
43 Brigitte Berg, « Contradictions forces : Jean Painlevé, 1902-1989 », op. cit., p. 31 : « He travelled to Poland with members of numerous organizations including the World League of Human Rights and Friends of the Polish Nation to report on the conditions of Berezasa-Kartowska, an internment camp of political prisoners. »
44 Jean Painlevé, « Les films psychologiques de l’enfance, à propos du film sur le préventorium populaire Wladimir Weden à Miedzeszyn près de Varsovie », Hygiène par l’exemple n° 6, novembre-décembre 1936, p. 216-222.
45 Jean Painlevé, « AARF », tapuscrit d’un discours, sans indication de date ni de destination [Les Documents cinématographiques].
46 Jean Painlevé, « Docteur Alexis Carrel, L’Homme, cet inconnu », Vendredi, 29 novembre 1935.
47 Jean Painlevé, ibid.
