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Jean Painlevé, le cinéma au cœur de la vie

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Roxane Hamery

1. Portrait contrasté d’un jeune homme des années 1920

Science et surréalisme

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Extrait du texte

Le cercle de l’avant-garde

Doté maintenant d’un savoir faire certain dans le domaine de la prise de vues, Painlevé est également un cinéphile averti, qui suit avec attention les expérimentations les plus modernes et les plus audacieuses des cinéastes de l’avant-garde dont il voit les films dans les salles spécialisées et les ciné-clubs parisiens. En 1928 le contexte lui est favorable quand il se lance dans la réalisation de courts métrages documentaires.

À la fin des années 1920 en France le documentaire est considéré par nombre de critiques, de cinéphiles et de réalisateurs, comme l’avenir du cinéma comme en témoignent les propos d’époque qui suivent ou même, ainsi que l’écrit Jean Dréville, l’un de ses plus fervents défenseurs, comme « l’âme du cinéma1 ». C’est à Robert Flaherty que l’on doit cette attention nouvelle. Un autre chantre de l’avant-garde, Alberto Cavalcanti, rappelle ainsi que « la renaissance du documentaire n’a commencé que lorsque Flaherty a tourné Nanouk2 ». Le cho...

© Presses universitaires de Rennes, 2009

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