1Philippe Akar est membre de l’UMR 8210-Anhima. Ses recherches portent sur l’histoire politique et sur la société de la fin de la République romaine, et s’intéressent plus précisément à la dimension idéologique des discours tenus par la classe dirigeante dans le but de justifier à la fois ses positions institutionnelles et, pour chacun de ses membres, son exercice particulier du pouvoir. Il a publié notamment Concordia. Un idéal de la classe dirigeante à la fin de la République romaine, Paris, Publications de la Sorbonne, 2013 ; « Le thème de la concorde dans les récits de fondation de la fin de la République et du début de l’Empire », Politica Antica, 4, 2014, p. 7-31 ; « Le thème de la bouche souillée par le sexe oral à la fin de la République romaine et au début de l’Empire », Ktèma, 41, 2016, p. 301-309 ; « Corps meurtri, corps parlant. Le discours de Servilius au peuple en 167 av. n. è. », Revue des sciences sociales, 59, 2018, p. 54-61.

2Raquel Alonso Álvarez est professeur d’histoire de l’art à l’Universidad de Oviedo (Espagne). Elle fait partie des groupes de recherche ConTexto, Episcopus, SEIFMAR et RECIMA, et des équipes de recherche sur art, liturgie, architecture médiévale, et sur les moniales ibériques, patronnés par le Gouvernement de l’Espagne. Elle a béneficié des plusieurs bourses pour mener ses recherches à l’étranger (Assisi, Tours, Cambridge et Paris). Elle a largement publié sur l’œuvre de l’évêque Pelayo de Oviedo, dont elle est en train de rédiger une monographie, mais aussi sur le pouvoir royal, les cisterciens et les moniales au Royaume de Castille.

3Roger Baury, maître de conférences à l’université Charles-de-Gaulle – Lille 3, chercheur au sein de l’Institut de recherches sur l’histoire du septentrion (IRHiS), a notamment publié « La noblesse, le peuple et les châteaux en ruines, de l’époque moderne à nos jours », in Château en ruines, Actes des Rencontres d’Archéologie et d’Histoire en Périgord, les 23, 24 et 25 septembre 2011, textes réunis par Anne-Marie Cocula et Michel Combet, Pessac, Ausonius, Scripta Mediævalia 22, 2012, p. 127-144 ; « Du fief au fief électoral : l’empreinte de la noblesse sur la vie politique française, de 1750 à nos jours », in François Dubasque et Éric Kocher-Marboeuf (dir.), Terres d’élections. Les dynamiques de l’ancrage politique 1750-2009, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014, p. 57-73.

4Bruno Béthouart est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université du Littoral Côte d’Opale (ULCO). Il a soutenu une thèse de doctorat qui a donné lieu à la publication d’un ouvrage sur le MRP dans le Nord-Pas-de-Calais (1944-1967) aux éditions des Beffrois, Dunkerque en 1982 puis une habilitation à diriger des recherches sur le « MRP et la question sociale » en 1998. Il a fait paraître une Histoire du ministère du Travail et de la Sécurité sociale de la Libération aux débuts de la V^e République aux Presses universitaires de Rennes. Il s’est également spécialisé dans la recherche régionale et patrimoniale avec notamment une Histoire de Montreuil-sur-Mer en 2008, une participation au tome VI de l’Histoire des Provinces françaises du Nord, sous la direction d’Alain Lottin en 2015 et une Histoire d’Aire-sur-la-Lys en 2019.

5Samuel Boussion est historien, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris 8 Saint-Denis, membre de l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP) UMR 8244 CNRS université Paris 8 Saint-Denis. Ses travaux portent sur l’histoire de l’enfance « irrégulière », au croisement du médical et du pédagogique, dans une perspective transnationale. Il a dirigé deux dossiers de la Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », « Autour de l’enfant : la ronde des professionnels xix^e-xx^e siècles » (2010), et « Le psychiatre, l’enfant et l’État. Enjeux d’une spécialité en construction, 1900-1950 » avec Jean-Christophe Coffin (2016), ainsi qu’un dossier des Études sociales, « Éducation et rééducation en situation coloniale au Maghreb xix^e-xx^e siècles », avec Sylvie Thénault (2010). Il a récemment publié avec Mathias Gardet et Martine Ruchat, L’internationale des républiques d’enfants 1939-1955 (Paris, Anamosa, 2020).

6Albrecht Burkardt est professeur d’histoire moderne à l’université de Limoges. Ses travaux portent sur l’histoire politique, culturelle et religieuse de l’Europe moderne (France, Italie, Saint-Empire germanique, 1550-1750), en particulier sur le culte des saints, l’Inquisition romaine, l’histoire du voyage et la réception de l’antique. Parmi ses publications récentes ou en voie de publication : L’économie des dévotions, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013 ; Reliques politiques, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2020 (avec Jérôme Grévy) ; Identités dissimulées. Le voyage anonyme dans les sociétés anciennes et modernes, Limoges, Pulim, 2021 (avec François Brizay et Odile Pauchet-Richard) ; Crépuscules du pouvoir. Destitutions et abdications de l’Antiquité au xx^e siècle, Paris, Classiques Garnier, 2022.

7Emmanuelle Danchin est docteure en histoire contemporaine et en histoire, art et archéologie, chercheure partenaire à la Sirice (Sorbonne-Identités, Relations internationales et civilisations de l’Europe), UMR 8138. Spécialiste des ruines de guerre, ses principaux travaux ont porté sur les destructions de la Première Guerre mondiale. Elle s’intéresse aussi au patrimoine, aux représentations photographiques de ruines et de vestiges et à la question de leur conservation Elle a notamment publié Le temps des ruines (1914-1921), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015 ; « Faire face aux ruines au lendemain de la guerre de 1914-1918 ? », in Pascal Plas (dir.), Conflits, dévastations et ruines : réparer, reconstruire, conserver, actes du colloque de Limoges des 6-7 avril 2016, Lavauzelle Graphic, 2018, p. 15-26 ; « Voyage au pays des ruines : la nouvelle guerre pèlerins-touristes (1919-1923) », En Ervor, revue d’histoire contemporaine en Bretagne, dossier thématique « Tourisme et Grand » Guerre », n^o 14, septembre 2019 et « Préserver les traces de la guerre : les choix de la ferme du Léomont et du Bois-le-Prêtre (1915-1922) », in La Première Reconstruction : architecture et urbanisme en Lorraine et dans l’Est (1919-1939), actes du colloque de Nancy des 4-7 octobre 2017, Nancy, AMAL/Serge Domini éditeur, 2019, p. 64-73.

8Charles Davoine est maître de conférences à l’université Toulouse-Jean Jaurès. Ses recherches portent sur la conception des ruines et la pratique de la restauration architecturale à l’époque impériale romaine. Il a notamment publié : La ville défigurée. Gestion et perception des ruines dans le monde romain (i^er s. a.C.-iv^e s. p.C.), Bordeaux, Ausonius Éditions, coll. « Scripta Antiqua », 144, 2021 ; « Les ruines contre la ville : l’idéal urbain à l’épreuve des destructions dans le monde romain », Histoire Urbaine, 58, 2020/2, p. 15-28.

9Julie Deschepper est conseillère scientifique au Kunsthistorisches Institut in Florenz (MPI). Docteure de l’Inalco, elle prépare actuellement la monographie issue de sa thèse Le patrimoine soviétique en Russie : acteurs, discours et usages (1917-2017) [Éditions du CNRS]. Ses recherches portent sur les théories du patrimoine et la culture matérielle du socialisme, notamment les monuments, l’architecture et les objets soviétiques. Ses travaux ont été publiés dans plusieurs revues et chapitres d’ouvrages (International Journal of Heritage Studies, Vingtième Siècle, Le Mouvement Social, University of Toronto Press), et elle a récemment dirigé le numéro 53 de la Revue russe. Elle a également été cocommissaire de l’exposition « Naissance d’un patrimoine soviétique en France » (6 octobre-5 novembre 2017, Bulac et Inalco).

10Chantal Dhennin-Lalart († 2020), professeure agrégée d’histoire, docteure, chercheuse associée à l’université Charles-de-Gaulle – Lille 3 (HLLI, ULCO). Sa thèse a été publiée en 2021 aux Presses universitaires de Rennes sous le titre Ravages et héritages de la Grande Guerre.

11Sabine Forero Mendoza, ancienne élève de l’ENS de Paris, agrégée de philosophie, est professeur en esthétique et histoire de l’art contemporain à l’université de Pau et des Pays de l’Adour. Elle est actuellement directrice adjointe du Collège sciences sociales et humanités pour le niveau master-doctorat. Spécialiste de l’esthétique des ruines, elle est notamment l’auteur de : Le Temps des ruines. Le goût des ruines et les formes de la conscience historique à la Renaissance, Champ Vallon, 2002 ; « Ruines et pensée de l’histoire. Le paradigme catastrophique de Walter Benjamin », in Ruines, Campisano, 2013 ; « Le sac de Rome de 1527 : l’élaboration d’une rhétorique justificative », in Villes en ruines, images, mémoires, métamorphoses, Hazan, 2015 ; « De la visibilité des ruines », in Que faire avec les ruines ? Poétique et politique des vestiges, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015 ; « Ruines dans un jardin anglais », in Dictionnaire des fleurs et jardins, Paris, Robert Laffont, 2016 ; « Pour une esthétique de l’usure », in L’Usure, Presses de l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, 2016.

12Éric Fournier, maître de conférences habilité en histoire contemporaine, centre d’histoire du xix^e siècle, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, travaille sur les imaginaires révolutionnaires et la mémoire de la Commune. Il a notamment publié Paris en ruines (Imago, 2008), La Commune n’est pas morte (Libertalia, 2013) et achève actuellement un ouvrage sur les spectres révolutionnaire.

13Mathias Gardet est historien, spécialiste des politiques sociales de la jeunesse et maître de conférences HDR en sciences de l’éducation à l’université de Paris 8. Il a publié Jean Viollet et l’apostolat laïc. Les œuvres du Moulin-Vert (1902-1956), Paris, Beauchesne, 2004, Histoire du mouvement des Pupilles de l’école publique. Solidarité : une charité laïque ? 1915-1939, t. I, Paris, Beauchesne, 2008, ou encore Les Châteaux du social, xix^e-xx^e siècles (avec Samuel Boussion), Paris, Presses universitaires de Vincennes/Beauchesne, 2010.

14Jean-Noël Grandhomme est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Lorraine à Nancy, membre du Centre de recherche universitaire lorrain d’histoire (CRULH), des comités scientifiques du Mémorial de Verdun, du Mémorial de l’Alsace-Moselle et du musée de Gravelotte. Parmi ses dernières publications : Le Retour à la France de la Lorraine annexée (codir.), Metz, Paraiges, 2021 ; Les Évêques alsaciens-lorrains pendant la Grande Guerre (codir.), Strasbourg, Ercal, 2019 ; Soldats d’entre-deux. Identités nationales et loyautés d’après les témoignages produits dans les Empires centraux pendant la Première Guerre mondiale (codir.), Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 2019 ; 1866, une querelle d’Allemands ? Perceptions croisées et mémoire(s) d’un moment clé de l’histoire européenne (codir.), Berne, Peter Lang, 2017.

15Jérôme Grévy, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Poitiers, enseigne également à Sciences Po. Spécialiste des cultures politiques contemporaines, il a publié Politiques du pèlerinages (codir.), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014 et, conjointement avec Albrecht Burkardt, Reliques politiques, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2020. Coresponsable de l’ANR RUINES, il effectue des recherches sur la mémoire et l’instrumentalisation politique du massacre d’Oradour-sur-Glane.

16Éric Hassler est maître de conférence en histoire moderne à l’université de Strasbourg et membre de l’UR ARCHE. Ses recherches actuelles portent sur les sociétés de cour en Europe, et plus particulièrement sur la gestion de la parenté et les politiques matrimoniales des élites nobiliaires dans l’espace germanique et dans la monarchie des Habsbourg aux xvii^e et xviii^e siècles. Il a notamment publié La Cour de Vienne 1680-1740. Service de l’empereur et stratégies socio-spatiales des élites nobiliaires dans la monarchie des Habsbourg, Strasbourg, 2013 ainsi que plusieurs articles sur la question des manifestations artistiques et architecturales du pouvoir seigneurial en Autriche et en Bohême aux xvii^e et xviii^e siècles.

17Gilles Malandain est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Versailles-Saint-Quentin après avoir enseigné à l’université de Poitiers jusqu’en 2021. Il prépare la publication d’un essai sur la visite des champs de bataille au xix^e siècle. Parmi ses publications récentes : « L’héroïsme en héritage ? Trois ducs de Valmy sous la monarchie censitaire », Parlement[s]. Revue d’histoire politique, n^o 31, 2019/4, p. 95-109 et « Obsidionalités : Mémoire et représentations des sièges militaires, des guerres de religion à nos jours », Tierce. Carnets de recherche interdisciplinaire en histoire, histoire de l’art et musicologie (revue en ligne du Criham), n^o 4, 2020.

18Hugues Marquis est docteur en histoire, professeur agrégé (PRAG) à l’université de Poitiers (Institut national supérieur du professorat et de l’éducation), chercheur associé au Criham. Ses recherches portent sur les relations internationales, les guerres et conflits armés des périodes moderne et contemporaine. Publications récentes sur ces thèmes : « Le pain de munition, “nerf de la guerre” des armées françaises en guerre (1588-1814) », in Techniques, stratégies et alimentation pour temps de guerre, dossier coordonné par Ludovic Laloux et Gersende Piernas, Artefact, Techniques, histoire et sciences humaines, n^o 9, Presses universitaires du Midi, mars 2019, p. 57-79. « La capitulation des places-fortes dans la guerre de siège (1792-1794) : un moment solennel », in Annie Crépin, Bernard Gainot et Maxime Kaci (dir.), Villes assiégées dans l’Europe révolutionnaire et impériale, Paris, Société des études robespierristes, coll. « Études révolutionnaires », 2020. « Du serment militaire au serment civique : les origines d’une identité militaire républicaine au début des guerres de la Révolution française », in Hervé Drévillon et Édouard Ebel (dir.), Symbolique, traditions et identités militaires, Service historique de la Défense, Château de Vincennes, 2020, p. 417-427. « Les sièges de Verdun et de Lille (août-octobre 1792) : enjeux politiques et mémoriels à travers une approche comparée des représentations », in Tierce. Carnets de recherches interdisciplinaires en histoire, histoire de l’art et musicologie, 2019/4.

19Dino Mengozzi est professeur d’histoire contemporaine à l’université Carlo Bo’ d’Urbino. Dans le cadre du programme sur les reliques politiques, il a plus particulièrement examiné l’usage des restes de Garibaldi par l’État national italien en formation, au tournant des xix^e et xx^e siècles. Il a également étudié la fonction du corps en politique, de l’Italie du xix^e siècle au fascisme.

20Audrey Norcia, docteure en histoire de l’art contemporain (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), est chercheuse, commissaire d’exposition, et enseignante. Sa thèse Ruines, rebuts et traces. Quand l’art contemporain découvre l’archéologie paraîtra en 2024 aux Presses du Réel. Dans le prolongement de ce sujet, elle a coorganisé les colloques « Des temps qui se regardent – Dialogue entre l’archéologie et l’art contemporain » (INHA, 2009, dont les actes Vertiges des temps sont publiées aux Presses du Réel), ainsi que « Vestiges, décombres et devenirs : l’objet du paysage contemporain » (musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne, 2016). Sur ce thème, Audrey Norcia a signé plusieurs articles dont pour le catalogue de l’exposition « Rovine » (Rome, Palazzo Altemps, 7 octobre 2015/31 janvier 2016) – exposition pour laquelle elle a été conseillère scientifique de la partie contemporaine. Après avoir été membre du programme de recherche « Pour une histoire universelle des ruines : permanence de l’impermanence » piloté par Alain Schnapp (Paris 1 HiCSA/ENSBA, 2014-2016), Audrey Norcia est actuellement membre de l’ANR « RUINES – Les usages politiques et sociaux des ruines de guerre, entre résilience, commémoration et patrimoine » (université de Lille/CNRS) dont elle a été postdoctorante en 2020-2021 et pour laquelle elle a réalisé l’exposition « Oradour, objets en héritage » (Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane, 7 avril 2023-27 octobre 2024) en tant que commissaire associée.

21Angela Quattrocchi est architecte, diplômée de l’université La Sapienza de Rome. Depuis 2003, elle est chercheure et professeure adjointe au département Architettura e Territorio de l’université Mediterranea de Reggio Calabria, où elle enseigne les disciplines de la restauration architecturale et la théorie et l’histoire de la restauration. Son activité de recherche est orientée sur les fondements théoriques de la protection des bâtiments, l’histoire des origines des institutions chargées de la protection du patrimoine historique-monumental et l’analyse de l’œuvre dans sa cohérence figurative, matérielle et constructive dans son développement diachronique. Consultant pour le ministère du Patrimoine culturel et pour des instituts de recherche, elle a récemment publié l’essai « Gli Epigrammata Antiquae Urbis della Biblioteca Angelica appartenuti a Latino Giovenale Manetti », in Carbonell Manils et J.-González Germain (dir.), in « The Epigrammata Antiquae Urbis (1521) and Its Influence on European Antiquarianism », «L’Erma» di Bretschneider Roma, 2020, p. 41-53.

22Clémence Revest, agrégée et docteure en histoire, ancienne membre de l’École française de Rome, est chargée de recherche au CNRS au sein du Centre Roland Mousnier (Sorbonne Université). Spécialiste de l’histoire du mouvement humaniste au xv^e siècle, notamment de l’essor d’une idéologie mémorielle et politique autour des ruines de Rome, elle a récemment publié Romam veni. Humanisme et papauté à la fin du Grand Schisme, Champ Vallon, 2021. Elle a également codirigé, entre autres, L’humanisme à l’épreuve de l’Europe (xv^e-xvi^e siècles). Histoire d’une transmutation culturelle (dir. avec D. Crouzet, É. Crouzet-Pavan et P. Desan), Champ Vallon, 2019 et L’humanisme au pouvoir ? Figures de chanceliers dans l’Europe de la Renaissance, (dir. avec D. Crouzet, É. Crouzet-Pavan et P. Loris), Paris, Classiques Garnier, 2020.

23Alain Schnapp, professeur émérite d’archéologie grecque à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien directeur de l’INHA, est archéologue et historien de la réception de l’antique. En 2020, il a publié Une histoire universelle des ruines. Des origines aux Lumières, Paris, Le Seuil, 2020.

24Salvatore Settis a été professeur d’archéologie grecque et romaine à l’université de Pise ; il est ancien directeur du Getty Center for the History of Art and the Humanities de Los Angeles et de la Scuola Normale Superiore de Pise. Parmi ses publications récentes : Se Venezia muore (2014), édition française : Si Venise meurt, Paris, Hachette, 2015 ; Architettura e democrazia. Paesaggio, città, diritti civili, Einaudi, 2017. Les thèmes de cette conférence sont développés dans : Salvatore Settis, Architecture et démocratie. Cinq leçons sur le paysage, la ville, les droits civiques, Paris, Parenthèses, 2023.