Table des matières
Frédéric Bozo
Préface
Introduction
- De l’expédition de Suez au schisme de 1963 : un tournant dans la relation franco-britannique
- Deux écueils à éviter
- De la difficulté de faire le récit d’un échec
- Le dialogue franco-britannique des années 1957-1963 : un échange évanescent et éclaté
- État de l’art et choix des sources
- Principaux apports
Chapitre I. Premier bilan de l’après-Suez : la coopération franco-britannique rétrogradée (janvier 1957-juin 1958)
- Paris dans l’angle mort de la diplomatie de Macmillan
- La priorité américaine de Macmillan en 1957
- L’impensé des décisions britanniques de janvier 1957
- La querelle de « l’armée britannique sur le Rhin »
- Français et Britanniques à l’ère du soupçon
- Le leurre de la « bombe européenne »
- Le tournant de Washington : la France entre espoirs et frustrations
- Le rideau de fumée britannique sur les groupes de travail bipartites
- La riposte française : la coopération tripartite « FIG »
- Un rapport des forces franco-britannique en trompe-l’œil
- La guerre d’Algérie, révélateur des tensions franco-britanniques
- Le Quai d’Orsay dans le désarroi, le Foreign Office dans l’incertitude
- Quelle place pour la France ?
- Tableau comparatif des économies française et britannique
- Conclusion
Chapitre II. Le faux départ du duo de Gaulle-Macmillan
- Les mécomptes des « retrouvailles » de juin 1958
- L’ombre de la Seconde Guerre mondiale
- L’illusoire convergence nucléaire
- Menaces et tension à propos de la ZLE
- Le dialogue rugueux entre de Gaulle et Dulles
- L’impossible dialogue franco-britannique sur le tripartisme
- « L’Orient compliqué » au cœur du premier accroc
- Crise nucléaire en mer de Chine : Quemoy et Matsu
- Le mémorandum du 17 septembre
- Comment répondre au Général ?
- L’articulation euro-atlantique au cœur des malentendus franco-britanniques
- Premières conversations tripartites à Washington
- Fin de partie au comité Maudling : l’échec de la zone de libre-échange
- Redressement français sur la scène européenne
- Le tournant d’octobre-novembre 1958
- Macmillan entre agressivité et impuissance
- L’Amérique et l’Allemagne, arbitres du débat franco-britannique
- Conclusion
Chapitre III. De Gaulle et Macmillan dans la guerre froide résurgente : entre blocage et confrontation (novembre 1958-été 1960)
- Macmillan, pionnier d’une détente improbable face à de Gaulle, gardien de la fermeté occidentale
- Faire entendre sa voix dans le face-à-face des deux superpuissances : solo britannique et concert à « Trois plus Un »
- La thèse britannique de l’hypocrisie française
- Le malentendu de Bad-Kreuznach
- La divergence franco-britannique : un pur désaccord tactique ?
- La question allemande au cœur de la divergence franco-britannique
- Un rapport différent à la guerre froide
- Défiance mutuelle et lutte d’influence auprès des tiers
- L’enlisement des échanges franco-britanniques sur l’Alliance
- L’échec du tripartisme « géographique »
- Nouvelles alarmes de Gladwyn Jebb
- L’ouverture d’Eisenhower : l’offre de Rambouillet
- L’ultime test : bis repetita non placent
- Le tabou de la coopération nucléaire
- La cristallisation du conflit franco-britannique sur l’Europe
- Une dernière chance pour la « Grande Europe » ?
- Premières consultations politiques à Six
- La crise de la politique européenne du Royaume-Uni
- La deuxième mort de la Grande Europe
- Conclusion
Chapitre IV. L’Europe des Six au cœur du différend franco-britannique (été 1960-été 1961)
- Deux réajustements européens contradictoires
- De Gaulle engage la « politisation » de l’Europe des Six
- Le « grand dessein » euro-atlantique de Macmillan
- Quel avenir pour le duo Paris-Londres ? Les plans sur la comète de janvier 1961
- Rebond franco-allemand et veto de Kennedy
- La stagnation du dialogue de défense franco-britannique
- L’impossible concertation face aux projets américains de force nucléaire OTAN
- Whitehall à la croisée des chemins
- La relance avortée du dialogue de défense franco-britannique
- Conclusion
Chapitre V. Les prodromes de la crise (été 1961-novembre 1962)
- De Berlin à Cuba, la France et la Grande-Bretagne à contretemps
- La crise de l’été 1961
- Négocier ou pas avec Moscou ?
- Berlin, moment fondateur de la différenciation stratégique franco-britannique
- Macmillan et de Gaulle face à la crise de Cuba
- Le théâtre d’ombres nucléaire franco-britannique
- Washington durcit le ton : Paris prêt au désaccord, Londres pris à contrepied
- Champs-sur-Marne (juin 1962) : Much Ado About Nothing
- La « crise de l’interdépendance anglo-américaine » et l’impossible alternative française
- L’affrontement européen
- Les contradictions de la méthode Macmillan
- L’obstruction française à Bruxelles : le poids relatif de De Gaulle
- L’échec du plan Fouchet et les dessous compliqués du « préalable anglais »
- De Gaulle prépare le coup d’après
- Conclusion
Chapitre VI. Le schisme de 1963
- Rambouillet, 15-16 décembre 1962 : de Gaulle abat ses cartes
- Échange sans substance sur les questions Est-Ouest
- Premières escarmouches sur le nucléaire
- Confrontation ouverte sur l’Europe
- Nassau, 18-21 décembre 1962 : Macmillan sauve la « relation spéciale »
- L’irruption de la crise du Skybolt
- Le gaullisme virtuel de Macmillan à Nassau
- La France, invitée à rejoindre le duo nucléaire anglo-américain ?
- Macmillan, Dixon et le « charme de Nassau »
- Élysée, 14 janvier 1963 : de Gaulle proclame le schisme
- Deux « vetos » juxtaposés
- Le sens du double veto
- 14-29 janvier 1963 : la bataille pour l’âme de l’Allemagne
- Londres à la manœuvre pour étendre le domaine de la lutte
- Bonn au cœur de la crise euro-atlantique
- De Gaulle, Adenauer et la question britannique, en janvier 1963
- Paranoïa américaine et marginalisation britannique
- Vers deux politiques étrangères antagonistes, gaullisme contre atlantisme