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    Plan détaillé Texte intégral La poursuite d’un mouvement de fond : des alliances matrimoniales tournées vers le royaume de France Une noblesse bretonne peu présente dans l’entourage royal Notes de bas de page

    Le roi en son duché

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    Chapitre III. La noblesse bretonne entre service du duc et service du roi

    p. 85-102

    Texte intégral La poursuite d’un mouvement de fond : des alliances matrimoniales tournées vers le royaume de France Les Avaugour et les Hervé de Léon, entre Bretagne, Normandie et île de France : vers la création d’obligations féodales envers le roi de France Les mariages : de la garantie ducale à la garantie royale Un tropisme français à nuancer Une noblesse bretonne peu présente dans l’entourage royal Une exception : Henri III d’Avaugour La rareté des nobles bretons dans l’entourage royal : une tentative d’explication Notes de bas de page

    Texte intégral

    La poursuite d’un mouvement de fond : des alliances matrimoniales tournées vers le royaume de France

    1Les guerres opposant le duc de Bretagne Pierre de Dreux à Louis IX au début des années 1230 jettent une large partie de la haute-aristocratie dans les bras du roi de France1. Les familles de Vitré, Fougères, Châteaubriant, Avaugour, ou encore les Hervé de Léon, branche cadette des vicomtes de Léon, profitent des liens tissés avec des seigneurs de l’ouest de la France pour nouer des alliances matrimoniales. Dès lors, se forment de nouveaux liens féodaux et des seigneuries polynucléaires, d’où découlent des obligations multiples à l’égard de différents suzerains, le duc de Bretagne, et désormais le roi de France.

    Les Avaugour et les Hervé de Léon, entre Bretagne, Normandie et île de France : vers la création d’obligations féodales envers le roi de France

    2La présence de la famille d’Avaugour en Normandie n’est certes pas nouvelle dans la mesure où, vers 1180, Alain de Goëlo épouse Péronelle (ou Pétronille) de Beaumont puis, en secondes noces, la cousine de cette dernière, Alix de L’Aigle, fille du seigneur Richard III de L’Aigle († 1187). Mais, c’est cet ancrage matrimonial en Normandie et dans le Maine qui permet à ses successeurs de maintenir leur rang et, à la fin du xiiie siècle, d’apparaître dans l’entourage royal, alors qu’en Bretagne, les ducs Pierre de Dreux puis Jean Ier mènent une politique constante à leur égard : limiter tant qu’il est possible leur emprise territoriale. Cet objectif trouve sans aucun doute sa genèse dans les termes de l’accord de Paris, noué en 1209 sous l’autorité du roi de France, qui donne vie à une promesse, celle de l’unité du duché de Bretagne avec l’union d’Alix de Bretagne, fille de la duchesse Constance et de Gui de Thouars, et d’Henri d’Avaugour, fils du comte de Guingamp et de Lamballe Alain de Goëlo. Cependant, en 1212, alors que la mort prochaine de ce dernier ne fait plus guère de doute, Philippe Auguste en décide autrement en rompant les fiançailles et en offrant la main d’Alix, et le duché de Bretagne, à son cousin Pierre de Dreux. Dans la mesure où, ensuite, ce dernier dépouille consciencieusement le jeune Henri de son héritage, seule l’alliance avec la maison de Mayenne lui permet de demeurer un baron d’importance. Le débat reste ouvert pour savoir de quelle femme Henri est la progéniture et, par conséquent, de qui il tient ses droits sur la seigneurie de L’Aigle2. Si René Couffon penche pour la seconde épouse3, Frédéric Morvan incline pour Péronnelle de Beaumont4. Sans doute faut-il suivre son hypothèse, qui vient prolonger celle développée en son temps par André Duchesne5, selon qui le cousin maternel d’Henri d’Avaugour n’aurait pas eu de descendance6. Ce lien avec les Beaumont est corroboré près de trente ans plus tard par la garantie apportée en 1234 par le vicomte de Beaumont, son oncle, et Richard de Beaumont, son cousin, quand Henri s’engage à rendre au roi Louis IX le château de Garclip7. À la suite du décès de son oncle Gilbert de L’Aigle vers 1230, il semble qu’Henri d’Avaugour rencontre des difficultés à entrer en totale possession de la seigneurie de L’Aigle. Dans l’enquête dite de réparation menée en 1247 en Normandie, il se plaint d’en avoir été dépossédé par le roi, qui s’est réservé le tiers du produit de ventes faites dans la terre et la forêt de L’Aigle8. Le conflit entre Henri d’Avaugour et le roi de France s’étend alors au domaine juridictionnel quand, en 1262, le Parlement de Paris déboute le seigneur de L’Aigle de sa demande d’exercer le plaid de l’épée pour émission de fausse-monnaie9.

    3Son fils, Alain d’Avaugour est l’héritier d’une véritable fortune. Certes, du côté paternel, les terres détenues en Bretagne par son père Henri n’ont plus guère à voir avec celles détenues par Alain de Goëlo au début du xiiie siècle. Surtout, Henri d’Avaugour vit longtemps, jusqu’à l’âge avancé de 76 ans, et s’éteint en 1281 alors que son fils Alain disparaît vers 127310. Il faut donc se tourner vers la parenté maternelle d’Alain pour comprendre les ressorts de la puissance territoriale qui est la sienne. Il est le fils aîné de Marguerite de Mayenne, seconde fille de Gervaise de Dinan et de Juhel de Mayenne. Dans la mesure où cette union n’a pas de descendance mâle, Marguerite occupe le second rang de la succession, après sa sœur aînée Isabelle. À l’occasion de son mariage, célébré au plus tard en 122011, Marguerite devient l’instrument d’une alliance entre Henri d’Avaugour, le jeune chef d’un prestigieux lignage, et son père Juhel de Mayenne, garant des intérêts royaux dans le nord-est de la Bretagne. Par sa mort au début de l’année 123812, Marguerite de Mayenne délivre à Alain les possessions normandes qu’elle détenait du chef de Juhel de Mayenne, à savoir les terres de Moyon, de Soule et de Terrières. Vers la même époque13, la disparition de Gervaise de Dinan permet à Alain d’Avaugour de devenir seigneur de la partie sud de Dinan, autour du château de Léhon14. Marié à Clémence de Beaufort, dame de Dinan, avant 1249, Alain rétablit l’unité de la ville de Dinan15. En Normandie, le roi Louis IX vidime en août 1256 un acte par lequel Alain d’Avaugour, seigneur de Moyon, confirme au prieur et aux frères de Brewton16 le droit qu’ils ont dans l’église de Moyon17. En 1257, il devient seigneur de Mayenne18. Alors âgé d’environ 33 ans19, il bénéficie de l’absence de descendance issue de sa tante Isabelle qui vient de décéder20. Petit-fils de Juhel de Mayenne par sa mère Marguerite, il obtient donc de vastes seigneuries situées dans le Maine. Mais, en quelques années, Alain d’Avaugour dilapide l’héritage dont il a bénéficié. En mars 1263, il vend à l’abbaye de Savigny sa terre de Moyon et, au-delà, tout ce qu’il possède dans le diocèse de Coutances, en échange de la somme de 8 000 livres21. En 1264, il remet ses possessions de Dinan à Pierre de Bretagne, fils du duc Jean Ier, contre la somme de 16 000 livres22. Furieux contre son fils et désireux de préserver les intérêts de son petit-fils, Henri d’Avaugour porte l’affaire devant la justice royale l’année suivante. Quand, entre 1273 et 1278, Henri II d’Avaugour succède à son père, il doit faire face au danger de dislocation d’un patrimoine familial réparti entre Bretagne, Anjou et Normandie.

    4Pas moins de dix enfants naissent du mariage célébré en 1270 entre Henri II d’Avaugour (1247-1301) et Marie de Brienne23. Renouvelant la pratique du redoublement d’alliances, deux d’entre eux sont unis à des membres de la famille normande des Harcourt dont les membres les plus éminents sont au service du roi. En 1306, Henri III d’Avaugour épouse Jeanne d’Harcourt. Le contrat de mariage fait l’objet d’une prolocutio à Pontoise, devant le roi de France, entre les amici d’Henri d’Avaugour et de Jeanne d’Harcourt, représentée par Jean d’Harcourt, son frère24. Dame de L’Aigle, elle est la fille de Jean d’Harcourt25, décédé en décembre 1302 après avoir accompagné Charles de Valois en Italie26. Maréchal de France, il a notamment pris la tête de la flotte royale lors de la guerre de Guyenne en 129527. Avant 1312, la sœur cadette d’Henri d’Avaugour, Blanche, devient la troisième épouse de Guillaume d’Harcourt, seigneur de la Saussaye28 et chevalier du roi. À l’hôtel du roi, celui-ci occupe l’office de maître queux de France29. Il est également membre du Parlement de Paris30. Si ces titres sont désormais vides de tout contenu, ils assurent à leurs détenteurs une place éminente au sein de la cour31.

    5Le dépassement d’un horizon matrimonial breton par les seigneurs de la branche cadette des Léon est à mettre au crédit d’Hervé III de Léon († 1241). Celui-ci épouse Marguerite, fille d’Hugues IV, seigneur de Châteauneuf-en-Thymerais32, et d’Éléonore de Dreux, elle-même fille de Robert II, comte de Dreux33. Marguerite est donc une nièce du duc de Bretagne Pierre de Dreux34. Peut-être faut-il voir dans ce mariage une possible récompense de la fidélité d’Hervé III de Léon envers le pouvoir ducal : son nom n’apparaît ni dans les relations faites de la révolte des barons menée contre le duc en 1222, ni parmi les témoins de l’enquête de 1235, alors qu’il remplit consciencieusement ses obligations féodales35. Mais, plus tard, en 1240, Hervé se révolte contre Jean Ier et incendie Quimperlé, avant de mourir la même année, laissant le bail breton de son fils mineur à ce même Jean Ier. Après la mort en 1253 de Jean, seigneur de Châteauneuf, la seigneurie est partagée en trois parties : deux parts sont attribuées à ses sœurs Éléonore et Marguerite, et l’une à leur mère Éléonore36, sans doute à titre de douaire. Marguerite apporte ainsi à son fils Hervé IV la majeure partie de Châteauneuf et Senonches37. À partir de 1261, dans la plupart des actes qu’il souscrit, tant en Bretagne qu’en Normandie, il est qualifié de « seigneur de Châteauneuf38 ». C’est le cas, par exemple, en 1262, quand il conclut un accord avec son cousin Hervé III, fils de Guihomar de Léon et, à ce titre, vicomte de Léon39. En Normandie, il s’intitule de façon identique en février 1270 au moment où il donne aux Hospitaliers 15 livres de terre dans la châtellenie de Châteauneuf40. La dimension brito-normande des possessions d’Hervé IV de Léon a une conséquence structurante : l’intervention du roi de France dans les relations entre le duc de Bretagne et ses vassaux. En septembre 1260, un accord vient mettre un terme aux fortes tensions qui caractérisent alors les relations entre Hervé IV de Léon et Jean Ier41 : le premier se soumet au second et lui prête l’hommage42. Le duc n’a désormais guère d’autre choix que de demander au roi de France de garantir cette paix en menaçant Hervé de Léon d’une saisie de ses terres percheronnes si jamais il vient à guerroyer contre le duc. Possessionnée en Normandie, la branche cadette des Léon fait désormais partie des vassaux directs des rois de France. Hervé IV épouse Mathilde de Poissy, dame de Noyon-sur-Andelle43. Faute d’héritier mâle encore vivant, elle hérite du fief tenu par son père Guillaume de Poissy entre 1270 et 127244. En septembre 1281, Hervé IV abandonne au roi de France ses terres de Châteauneuf et de Senonches en échange de 400 livres de rente annuelle à percevoir à Pont-Saint-Pierre45 et, surtout, 1 000 livres sur le Temple à Paris46. Loin d’indiquer un affaiblissement des positions d’Hervé IV de Léon, cette vente lui permet de renforcer sa présence à proximité des fiefs obtenus grâce à son épouse47. D’ailleurs, Mathilde de Poissy est amenée à ratifier cette transaction48. Leur fils Hervé V († avril 1304) épouse une bretonne, Jeanne de Rohan, et conserve l’ensemble des fiefs bretons et normands légués vers 1290 par son père Hervé IV49. En épousant Jeanne de Montmorency en 1307, Hervé VI épouse la fille d’un important officier royal : Érard de Montmorency est grand échanson et conseiller du roi de France50. Sa sœur, Isabeau de Léon, est mariée à Guillaume d’Harcourt, avant que ce dernier épouse Blanche d’Avaugour vers 1312. Si Hervé VI de Léon ne joue aucun rôle à la cour, il apparaît en revanche comme un fidèle vassal du roi, le servant les armes à la main lors de divers osts royaux. Quand, dans les années 1640, Dubuisson-Aubenay visite l’abbaye normande de Fontaine-Guérard, il y décrit trois pierres tombales abritant les sépultures des seigneurs de Léon51. L’une d’entre elles appartient de façon assurée à Hervé V, tandis qu’une autre est probablement celle d’Hervé IV. Il faut y voir la volonté des seigneurs de Léon d’asseoir leur lignage en Normandie52. Dès lors, sans doute estiment-ils être à la tête d’une seigneurie déployée dans les deux duchés, Bretagne et Normandie, et dont ils affichent et entretiennent le caractère bicéphale.

    6Cette volonté manifestée par la haute noblesse bretonne d’étendre ses domaines vers l’ouest de la France a pour corollaire la création d’obligations féodales envers le roi de France. Tant que leurs possessions restent cantonnées à la principauté bretonne, ils ne sont que les arrières-vassaux du Capétien. De ce fait, ils dépendent d’abord du duc de Bretagne. Toutefois, les bouleversements subis par la noblesse bretonne au cours de la première moitié du xiiie siècle modifient profondément son rapport au roi. D’un côté, en Bretagne, elle se retrouve aux prises avec un duc, Pierre de Dreux, qui a pour projet de politique intérieure la mise au pas de l’ensemble de l’aristocratie. De l’autre, depuis la conquête de la Normandie en 1204, le nord-ouest du royaume de France est désormais dominé par le roi capétien qui offre à la noblesse de réelles perspectives d’extension de son assise territoriale. Le roi se l’attache par les donations faites en récompense de fidélités nouvelles ou par le truchement d’alliances matrimoniales qui ont pour résultat d’implanter durablement des lignages bretons en Normandie, en Anjou ou en Poitou. En conséquence, ceux-ci doivent désormais honorer leurs obligations féodales à l’égard du souverain. Si la Normandie relève directement de Louis IX, la constitution de l’Anjou et du Poitou en apanage pour ses frères Charles et Alphonse n’altère en rien ces dispositions nouvelles. Ainsi, quand André III de Vitré et Henri d’Avaugour sont convoqués à l’ost royal rassemblé à Chinon le 28 avril 1242, ils figurent dans la section des « Normands qui doivent le service semoncé à Chinon53 ». Raoul III de Fougères et Geoffroi V de Châteaubriant apparaissent au milieu d’une liste de seigneurs manceaux et angevins54. Lors de la convocation en 1272 à l’ost de Foix, Hervé IV de Léon doit le service d’un chevalier au titre du fief de Châteauneuf et de quatre chevaliers pour celui de Noyon55. En 1285, titulaire de fiefs dans l’Anjou directement contrôlé par Philippe III, Geoffroi VI de Châteaubriant participe sous sa propre bannière à la croisade d’Aragon56. Ce n’est pas le cas des autres barons du Nantais, pourtant possessionnés dans le Poitou, que sont Geoffroi d’Ancenis57 et Girard II Chabot58, qui appartiennent à la gent du duc Jean II. Quelques rares sources montrent ces nobles participer aux assemblées baroniales. Geoffroi V de Châteaubriant devient un seigneur poitevin à part entière, comme en témoigne sa participation à l’assemblée de mai 1269 au cours de laquelle Alphonse de Poitiers règle la question du rachat des successions59. Par ailleurs, de nombreux actes sont passés à Paris ou dans sa proche périphérie. Un logement est alors indispensable. Certains disposent d’un hôtel particulier, à l’image du seigneur d’Avaugour qui possède une maison60, située non loin de l’actuelle place Saint-Michel61.

    Les mariages : de la garantie ducale à la garantie royale

    7Les unions matrimoniales permettent également d’observer un autre aspect de l’attachement progressif de la noblesse au roi. À cet égard, le cas des Girard Chabot, titulaires de la seigneurie de Rais, au sud de Nantes, s’avère très instructif62. En deux générations, Girard Ier Chabot († 1265) et son fils, Girard II († 1295-1296), sont parvenus à étendre à l’ouest de la France les possessions d’un simple cadet de famille, situées à l’origine au cœur du Poitou63. L’habileté, mais aussi la chance, du père et du fils, y sont pour beaucoup. Tous deux ont épousé des femmes qui leur ont permis d’acquérir toujours plus de terres et de droits. Cet élargissement géographique se traduit par une évolution des garanties demandées lors de la conclusion des contrats matrimoniaux. Au cours de sa longue vie, Girard II Chabot se marie à trois reprises et a, outre un fils, deux filles : la première, Eustachie, est le fruit de son union avec Emma de Château-Gontier tandis que la seconde, Isabeau, est née de son mariage célébré vers 1274 avec Jeanne de Craon. Ces deux filles épousent les fils d’Olivier de Machecoul, lui-même fils de Pierre de Braine-Dreux. Eustachie est fiancée en 1271 à Jean Ier de Machecoul († 1308), seigneur de Machecoul, de Coché et de La Bénate, qu’elle épouse en 1276. Quelques années plus tard, en 1284, Isabeau est fiancée avec Olivier II de Machecoul († 1310), seigneur de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.

    8Les mêmes familles se retrouvent donc réunies à deux reprises pour le mariage de leurs enfants. Cependant, entre 1271 et 1284, les conditions de ces unions connaissent des évolutions notables. En 1271, les fiançailles conclues entre Eustachie et Jean de Machecoul-Coché sont réglées devant la cour de Nantes, en présence de Rialan du Temple, sénéchal de Nantes et, à ce titre, représentant du pouvoir ducal64. En 1276, ce même Rialan du Temple vidime par son sceau une série de donations faites par Girard II Chabot à sa fille et à Jean de Coché65. Néanmoins, en 1278, un acte de la cour de Nantes enregistre un accord scellé entre les deux pères, Girard II Chabot et Olivier de Machecoul. Certaines clauses du contrat de mariage sont modifiées à la suite du décès de la mère d’Eustachie, Emma de Château-Gontier. Cet accord est garanti par le sceau aux contrats de la cour de Nantes. Mais, Girard II Chabot doit faire jurer cette paix « par ces Jean de Coché et Eustachie par devant le bailli d’Angers, ou par devant ses alloués en la conté de Bretaigne66 ».

    9Si l’intervention d’un représentant du roi est peut-être due à la présence de terres et de droits situés en Anjou, celle-ci constitue une nouveauté qui trouve son prolongement dans l’union projetée en 1284 entre la seconde fille de Girard II Chabot, Isabeau, et Olivier II, fils d’Olivier Ier de Machecoul et de sa seconde épouse, Eustachie de Vitré. C’est, cette fois, par un acte du bailli de Tours que sont établies les conditions de cette alliance. D’ailleurs, à cette occasion, un procès qui était en cours devant la cour du roi de France entre Girard et le défunt Olivier Ier de Machecoul est annulé67. Il s’opère donc un tournant sous le règne de Philippe III, en particulier à la fin des années 1270, avec l’adoption d’une ordonnance sur la juridiction gracieuse68. L’acte du mariage célébré en 1299 entre Girard III Chabot et la poitevine Marie de Parthenay, fille de Guillaume L’Archevêque, est également scellé du sceau du roi conservé à Fontenay. Pierre de Beaulieu, châtelain de Fontenay, juge et condamne les contractants à accomplir les conditions décrites dans l’acte par le « jugement de la court nostre seigneur le rey69 ». Cette évolution n’est cependant pas irréversible. En 1318, Girard Chabot, valet, fils de Girard III Chabot († 1338), et son épouse Catherine de Laval, renoncent à leurs droits dans les successions de Gui IX de Laval et de Béatrix du Gâvre, sauf en cas d’absence de descendance masculine. Cette clause résulte des « promesses qui nous furent faites dou dit seigneur de Laval au mariage de nous Girart et Katherine dessus dits tant soulement, les nous accomplissons selon que elles sont contenues ès lettres qui furent faictes dou dit mariage, saellées soubz le seel des contractz le duc de Bretaigne establi à Rennes o les seaulx des dits seigneurs de Laval et de Rays, et Katherine dessus ditz70 ». Or, rien, dans les sources de la famille de Laval-Vitré, pourtant elle aussi bien insérée dans les réseaux français, n’indique le recours aux agents royaux pour garantir leurs actes juridiques.

    10Le mariage contracté à Vannes le 19 juin 1324 entre Hervé de Léon, fils aîné d’Hervé VI de Léon, seigneur de Noyon, et Marguerite, fille de Girard III Chabot, s’avère cependant très révélateur. Les deux pères, Hervé de Léon et Girard Chabot, font écrire à la fin du contrat qu’en « tesmoing de ce e à nostre supplicacion e priere, nous avons fait metre le seel à treis haut prince nostre syre le roy de France, dont l’en use en la senechaucie de Poytou, jadis establi à la Roche sur Oyon, ensemble o le seel establi pour les contraz au duc de Bretaingne à Vanes, o noz propres seeux à nous, pour nous e pour nozd. Hairs, nous sometons aès jurisdicions desd. Nostre syre le roy e le duc de Bretaingne71 ». Dans le cas présent, la garantie royale est incarnée par le gardien du sceau établi à la Roche-sur-Yon. C’est donc très probablement à la demande du sire de Rais, et non d’Hervé de Léon, que celui-ci participe à l’évènement. Toutefois, cette double garantie, royale et ducale, reflète bien ce qui est désormais la dimension territoriale de ces deux familles titulaires de seigneuries établies en Bretagne, mais également ailleurs dans le royaume de France.

    Un tropisme français à nuancer

    11Une tendance de fond se dégage donc : celle d’une intégration progressive de la noblesse bretonne à la domination féodale du roi de France, en particulier par le vecteur des alliances matrimoniales. Toutefois, ce processus doit être nuancé. Les lignages observés appartiennent tous à l’aristocratie haute ou intermédiaire. Qu’en est-il du comportement des autres strates de la société nobiliaire bretonne ? Force est de constater que les sources disponibles laissent entrevoir un paysage nobiliaire dans lequel la noblesse de second rang entretient des alliances qui demeurent cantonnées dans un horizon breton. Tout au long du xiiie siècle, les Tournemine consolident leur implantation patrimoniale récente en concluant des alliances matrimoniales dans le Penthièvre, avant d’élargir le cadre spatial de la recherche d’une épouse au Nantais à partir de la fin du xiiie siècle72. Il faut alors attendre le xve siècle pour les voir convoler avec des épouses d’origine non-bretonne. Tout au long du xiiie siècle, les seigneurs de Montauban, une branche cadette des Rohan, circonscrivent leurs unions à des épouses appartenant aux lignages de Montfort, de Porhoët ou de Lohéac73. D’autres lignages nobles de premier plan ne recherchent pas d’alliances hors de Bretagne. À l’image de Thibaud de Derval, alors titulaire de l’importante vicomté de Donges, ce n’est qu’au xive siècle que des chevaliers proches du duc se tournent vers l’Anjou pour y trouver leurs épouses74. Ceux-ci préfèrent sans doute consolider leur assise territoriale en faisant fructifier leur position favorable au sein du duché.

    12De plus, si ce tropisme français constitue une réponse de la haute aristocratie bretonne aux prétentions des ducs, ces derniers pratiquent la même politique. Ils en sont même à l’origine. Les mariages avec des femmes appartenant à d’autres lignages princiers sont la norme dès le xe siècle, moment à partir duquel les ducs trouvent leurs épouses en Normandie, en Anjou et en Blésois75. Même quand la succession légitime est assurée par une femme, l’élu se trouve être un non-Breton, comme Geoffroi Plantagenêt, certes imposé par son père Henri II, qui épouse Constance en 118176. Finalement, seul l’aboutissement du mariage prévu entre le jeune Henri d’Avaugour et la princesse Alix aurait constitué une exception. Il n’en a rien été. Pierre de Dreux poursuit, pour lui-même et ses enfants, cette recherche d’alliances extérieures et son corollaire, la constitution d’un patrimoine hors de Bretagne. Les ducs entendent notamment pérenniser leurs possessions en Normandie et en Île-de-France. En épousant Blanche de Navarre en 1236, Jean Ier reçoit en dot la terre du Perche possédée jusqu’alors par Thibaud de Champagne77. Il y étend plus tard son emprise par l’intermédiaire de son fils Pierre, qui échange en juin 1265 avec Emma de Château-Gontier la terre de Vue contre celle de Nogent-le-Rotrou78. Dès le mois de novembre suivant, Pierre remet à son père les terres obtenues en Bretagne et dans les comtés de Chartres et du Perche79. Outre l’aspect patrimonial, ces terres peuvent être utilisées pour des opérations financières tout en préservant l’intégrité du domaine ducal situé dans la principauté bretonne. C’est pourquoi, en juin 1270, il est prévu que les terres percheronnes et champenoises apportées en dot par Blanche servent à payer les potentielles dettes contractées par leur fils Jean au cas où celui-ci viendrait à mourir avant eux80. La dernière étape de l’implantation des ducs de Bretagne dans le Perche intervient en 1283, quand Henri II d’Avaugour abandonne à Jean Ier les terres de L’Aigle et de Margon reçues en dot de son épouse81. En fonction du contexte, ces alliances extra-bretonnes permettent également de pérenniser certaines avancées domaniales du pouvoir ducal en Bretagne. Alors qu’Henri d’Avaugour n’a de cesse d’affirmer ses prétentions sur le Penthièvre, Pierre de Dreux constitue cette terre en dot offerte à l’occasion du mariage, au printemps 1236, de sa fille Yolande avec le fils du comte de La Marche82. Puis, en 1263, son fils Jean préfère la récupérer et, pour ce faire, remet à sa sœur des terres situées en France et en Champagne83. Posséder un domaine conséquent en dehors de la Bretagne devient un impératif pour le duc quand il s’agit de constituer les dots et les douaires des épouses et les apanages des cadets84.

    Une noblesse bretonne peu présente dans l’entourage royal

    Une exception : Henri III d’Avaugour

    13Bien que possessionnée dans l’ouest de la France, la noblesse bretonne apparaît peu au sein de l’entourage royal. Seul Henri III d’Avaugour fait figure d’exception. C’est à partir du règne de Philippe V (1316-1322) qu’il est amené à jouer un rôle majeur dans l’entourage royal85. S’inscrivant dans un schéma où la parenté constitue la meilleure voie d’accès au gouvernement, c’est à l’initiative de son beau-frère, Guillaume d’Harcourt, qu’il devient conseiller du roi86. En 1317, il devient juge au Parlement de Paris87 et fait partie des notables normands appelés à l’Échiquier de Rouen88. C’est donc en tant que Normand, via les Harcourt, et non que Breton, qu’il obtient un tel statut. À partir de février 1318, il siège au conseil du roi où il figure à trois reprises89. Comme la plupart des conseillers du roi, Henri d’Avaugour est parfois commissaire-réformateur90. Par exemple, en décembre 1320, avec l’abbé de Baume91, il est enquêteur-réformateur du roi dans le comté de Bourgogne où il agit en faveur de la reine Jeanne de Bourgogne92, dont il est le maître d’hôtel93. Vassal du roi, il participe régulièrement aux osts convoqués par Philippe V94. Le 8 octobre 1317, accompagné d’Amauri de Craon et de Jean de Vendôme, il prête serment devant Charles de Valois de ne pas fomenter d’alliance contre lui et son fils aîné Philippe, alors comte du Maine95. Les trois hommes sont des proches de Philippe V et voisins des terres de Charles de Valois. Si celui-ci s’est montré fidèle au régent devenu roi, les craintes d’une défection dans un contexte troublé sont telles qu’il est nécessaire pour Philippe V de rassurer son cousin96. Fort de cette proximité avec le souverain capétien, Henri III d’Avaugour bénéficie de ses bonnes grâces. Le 6 juillet 1317, celui-ci échange les 500 livres de rentes que son vassal perçoit sur l’échiquier de Rouen97. En avril 1319, il concède à son « amé et féal chevalier » une ferme située près d’Argentan en Normandie98. Henri n’est pas le seul membre de la famille d’Avaugour au service de la famille royale. Son cousin, Louis, est chevalier de l’hôtel de Charles, comte de La Marche et frère cadet du roi99. En 1320, alors qu’il n’est âgé que de vingt-neuf ans, son frère Jean succède à Alain de Lamballe à la tête de l’évêché de Saint-Brieuc100. Dans la lettre de nomination qu’il fait rédiger, le pape Jean XXII ne manque pas de rappeler qu’il est un cousin de la reine Jeanne de Bourgogne101.

    14Quel est l’impact en Bretagne de la position privilégiée de ce membre de la haute noblesse bretonne, dont la fortune nouvelle est assurée grâce à ses liens avec la Normandie ? Surtout présent sur ses terres du Maine et de Normandie102, ses relations avec les membres de la famille ducale sont bonnes. En novembre 1312, Jean III lui demande d’apposer son sceau à la confirmation d’un don fait en faveur de Renaud de Montbourcher par Arthur II103. En décembre 1316, Henri d’Avaugour vend au duc un cheval qui, semble-t-il, l’a impressionné à l’occasion d’un tournoi qui s’est déroulé à Tours quelques jours plus tôt104. La même année, il promet la main de sa fille aînée Jeanne à Gui de Bretagne, alors vicomte de Limoges. En septembre, il accompagne ce dernier à Lyon, où Gui obtient du pape Jean XXII des privilèges ecclésiastiques105. Le mariage, célébré en 1318, scelle l’union entre les familles d’Avaugour et de Dreux106, réalisant, plus de cent ans plus tard, le projet abandonné par Philippe Auguste en 1212.

    La rareté des nobles bretons dans l’entourage royal : une tentative d’explication

    15Pour le reste, rares sont les autres nobles du duché à avoir suivi une carrière d’officier au service du roi. Geoffroi d’Ancenis est qualifié de chevalier du roi quand il obtient de Philippe le Bel, en juin 1312, l’établissement d’une foire à Esnandes107. À l’image d’Henri III d’Avaugour, il intègre le monde des officiers royaux après son mariage en 1290 avec Jeanne de Pressigny. Celle-ci est la fille de Renaud de Pressigny, seigneur de Marans, lui-même fils d’un maréchal de France108. Évoquons également la figure brito-angevine de Raoul Souvain de Joué109. Quarante ans après que les premiers barons bretons ont renoncé à leur droit de bail en faveur d’un rachat110, celui-ci, seigneur du Pallet111, fait de même lors de l’assemblée des États de Bretagne réunie le 17 novembre 1315112. En 1314, il est en Bretagne afin de lever les subventions pour l’armée de Flandre113. La même année, il apparaît dans un acte du Parlement de Paris alors qu’il reçoit pour mission d’enquêter, en compagnie du bailli de Tours, sur un conflit opposant Constance de Coëtmen à Hervé de Pencoët et son fils Guillaume114. Prolongeant la proximité étroite déjà observée entre Nantais et Anjou, quelques nobles servent le frère de Philippe le Bel, Charles de Valois, comte d’Anjou et du Maine depuis 1285. Un noble de la région nantaise, David de Sesmaisons, est son bailli en Anjou et dans le Maine à partir de 1291, et cela jusqu’à la fin du xiiie siècle, peut-être même jusqu’en 1302-1303115. Dès sa nomination, il entame une longue série de conflits juridictionnels avec Guillaume Le Maire, alors tout juste élu évêque d’Angers116. Olivier IV de Clisson est souvent présent aux côtés de Philippe de Valois, qu’il accompagne en Italie en 1320 à la suite de son beau-père le comte de Roucy117. En 1324, lors de l’expédition de Gascogne commandée par Charles de Valois, il intègre la troupe de ce même Philippe qui l’aurait fait chevalier.

    16La relative absence de nobles bretons dans l’entourage royal mérite une tentative d’explication. Sous Philippe le Bel, il s’agit peut-être d’un choix. Jean Favier a mis en évidence la présence de groupes régionaux (Méridionaux, Champenois…) parmi les légistes peuplant l’administration royale118. Sous Louis X et Philippe V, les nobles, auxquels s’ajoutent les clercs issus de familles nobles, occupent une part prépondérante au sein du gouvernement royal119. Mais, si ce n’est la figure d’Henri III d’Avaugour, nul noble breton n’entre au service de l’État royal. Ce n’est que plus tard, au cours de la guerre de Cent Ans qu’apparaissent, sur le plan militaire, de grandes figures, tels Bertrand du Guesclin (1320-1380) et Olivier de Clisson (1336-1407), devenus connétables de France, mais également les frères Alain et Guillaume de La Houssaye ou encore Jean du Juch120. Si des nobles bretons mènent de belles carrières au service du roi, c’est après s’être distingué sur les champs de bataille. Dès lors, quelques hypothèses peuvent être formulées. Si le nombre des nobles en Bretagne est supérieur à la moyenne observée dans le royaume (4,8 % contre 2 % au xve siècle)121, le nombre des familles appartenant à la haute et ancienne noblesse s’est sensiblement amoindri : d’un côté, le duc multiplie les annexions de terres à son domaine ; de l’autre, d’importantes seigneuries telles que celles de Vitré et Fougères sont désormais entre les mains de nobles français. Au début du xive siècle, la proportion de nobles occupant des charges domestiques au sein de l’hôtel ducal s’avère assez faible122. Quelques figures émergent cependant comme celles d’Olivier de La Chapelle et de Thibaud de Rochefort123. Le duc assure à ces hommes la possibilité de mener de belles carrières dans son entourage124. C’est le cas de Renaud de Montbourcher, qui appartient à une famille dont les membres peuplent l’administration ducale125. Bachelier, chambellan, un acte de 1307 révèle qu’il aurait eu en charge la garde des Sceaux du duc. En revanche, institutionnalisé à la fin du xiiie siècle, le conseil ducal est principalement composé de nobles du duché126. Selon Yves Coativy, un accord daté du 12 juillet 1311 laisse entrevoir la composition du conseil entourant Arthur II : y figureraient des membres de sa famille (son épouse Yolande de Dreux, son fils aîné Jean de Bretagne, son fils cadet Gui, son frère Jean de Richemont) et des membres éminents de la noblesse du duché (Amauri de Craon, Thibaud de Rochefort, Henri III d’Avaugour, Jean de Beaumanoir et Brient de Montjean)127. Enfin, l’administration et le gouvernement du royaume sont avant tout assurés par des clercs. Du notaire Éven Phily de Saint-Nicaise à l’évêque Raoul Rousselet appelé à siéger au sein du conseil du roi par Philippe V, les clercs bretons sont nombreux à servir l’État royal128.

    ⁂

    17Conformément au mouvement débuté avant le milieu du xiiie siècle, la noblesse bretonne déjà ancrée dans l’ouest du royaume de France y poursuit son implantation. Mais, à l’image des Hervé de Léon, elle ne néglige pas pour autant ses terres bretonnes. Dès lors, le caractère polycentrique des possessions nobiliaires s’affirme. Celui-ci a pour conséquence d’étendre les réseaux familiaux de ces nobles vers des champs géographiques et sociologiques nouveaux, loin de la Bretagne, et parfois proches du cœur du pouvoir des Capétiens. Vassaux du duc, ces hommes sont également des vassaux directs du roi. Toutefois, il est encore trop tôt pour déceler de grandes carrières d’officiers au service des souverains capétiens. Seule la figure d’Henri III d’Avaugour émerge. Il est vrai que, dans le même temps, la noblesse bretonne vit un profond renouvellement. Depuis fort longtemps, le duc cherche des alliances matrimoniales hors des frontières de sa principauté. Les carrières qu’il offre à cette nouvelle noblesse peut la satisfaire, elle qui doit avant tout consolider ses possessions au sein même du duché.

    Notes de bas de page

    1 Ces aspects font l’objet de larges développements dans la première partie de notre thèse. Launay V., Le roi en son duché…, op. cit., vol. 1, p. 251-269 et p. 326-347.

    2 Com. L’Aigle (61, Orne).

    3 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », Bulletin et mémoires de la Société d’émulation des Côtes-du-Nord, t. LXV, 1933, p. 88.

    4 Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 21.

    5 Duchesne A., Histoire de la maison de Chastillon sur Marne, Paris, 1621, p. 211.

    6 Il convient de rester prudent sur la généalogie des seigneurs de L’Aigle. Celle-ci reste mal assurée dans la mesure où les travaux des historiens ne concordent pas. Voir notamment Vaugeois J. F. G., Histoire des antiquités de la ville de l’Aigle et de ses environs, L’Aigle, Imp.-Libr. P.-É. Brédif, 1841, p. 275-287 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 54.

    7 Layettes du trésor des chartes, éd. citée, t. II, p. 266, no 2289. Voir également les actes par lequel Raoul, vicomte de Beaumont (ibid., p. 267, no 2292) et son fils Richard de Beaumont (ibid., p. 267, no 2293) se portent garant pour Henri d’Avaugour. Thibaud IV de Mathefelon (ibid., p. 266-267, no 2290) et Geoffroi de Pouancé (ibid., p. 267, no 2291) apportent également leur caution. Thibaud de Mathefelon est le fils de Lucie de L’Aigle, elle-même grand-mère maternelle d’Henri d’Avaugour. Voir Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 21.

    8 « Querimonia Henrici de Avaugor, anno 1247 », Recueil des Historiens des Gaules et de la France, t. XXIV, 1904, p. 729.

    9 Olim, t. I, p. 534-535.

    10 Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 47.

    11 Angot abbé, Généalogies féodales mayennaises du xie au xiiie siècle, Laval, Impr.-Librairie Goupil, 1942, p. 535.

    12 Anciens évêchés de Bretagne. Histoire et monuments, éd. J. Geslin de Bourgogne, A. de Barthélemy, Paris/Saint-Brieuc, 1855-1879, t. III, p. 88-89, no CXVI.

    13 La date du décès de Gervaise de Dinan est l’objet d’un désaccord. La plupart des historiens placent son décès aux années 1238-1239 (Morvan F., Les chevaliers bretons, op. cit., p. 268 ; Power D., « The French Interests of the Marshal Earls of Struiguil and Pembroke, 1189-1234 », art. cité, p. 212). De son côté, l’abbé Angot le situe au mois de juin 1249 (Angot abbé, Généalogies féodales mayennaises du xie au xiiie siècle, éd. citée, p. 531). Un acte de juin 1239 établit fermement sa disparition avant cette date (Bibl. nat. de France, ms. fr. 22357, p. 791).

    14 Ronsseray S., « L’encadrement seigneurial en Bretagne aux xie-xiiie siècles. L’exemple de Dinan », in P.-Y. Laffont (dir.), Les élites et leurs résidences en Bretagne au Moyen Âge, op. cit., p. 48-49.

    15 Ibid., p. 29 ; Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 97 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 31.

    16 Brewton (Sommerset, Angleterre, Royaume-Uni).

    17 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 104-105, no 565.

    18 Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 31.

    19 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 97.

    20 Du Paz A., Histoire généalogique des maisons de Penthièvre et d’Avaugour, Paris, 1619, section 1a, p. 27. A. du Paz dit avoir copié cette mention sur le martyrologe du prieuré grandmontain de la Primaudière, situé dans la forêt de Juigné (Com. Juigné des Moutiers, 44, Loire-Atlantique).

    21 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 105, no 565, n. 1.

    22 Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 32-33 ; Lemeillat M., « Jean Ier, duc de Bretagne, comte de Richemont, et Pierre de Bretagne, chevalier, son fils », in Y. Coativy, A. Gallicé, L. Héry et D. Le Page (dir.), Jean-Christophe Cassard, historien de la Bretagne, Morlaix, Skol Vreizh, 2014, p. 342-344.

    23 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 103-106 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 38 et 49-50.

    24 Arch. nat., JJ 44, fo 35-35 vo, no 59 et 60 (Registres du Trésor des Chartes, t. I : Règne de Philippe le Bel. Inventaire analytique, éd. citée, p. 171, nos 952-953). Voir également Arch. dép. de Loire-Atlantique, E 218/6. Il s’agit d’un vidimus du xive siècle, en mauvais état.

    25 Lalou É., « Les questions militaires sous le règne de Philippe le Bel », art. cité, p. 40 et p. 55, n. 29.

    26 Anselme Père A., Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, Paris, Compagnie des Libraires, 1730, 3e édition, t. V, p. 129. Sur l’expédition d’Italie, voir Petit J., Charles de Valois (1270-1325), Paris, Alphonse Picard et fils, 1900, p. 53 sq.

    27 Inventaire d’anciens comptes royaux dressé par Robert Mignon sous le règne de Philippe de Valois, éd. citée, p. 259, no 2055. Voir également les nos 2330 et 2389.

    28 Com. La Saussaye (27, Eure).

    29 Strayer J. R., The Reign of Philip the Fair, op. cit., p. 144, n. 9 ; voir dans Registres du Trésor des Chartes, t. I : Règne de Philippe le Bel. Inventaire analytique, éd. citée, no 35, 986, 1282, 1288, 1477, 1485, 1653, 1859 et 1905.

    30 Actes du Parlement de Paris. Première série : de l’an 1254 à l’an 1328, éd. citée, t. II : 1299-1328, p. 276, no 5727.

    31 Favier J., Philippe le Bel, op. cit., p. 16-17.

    32 Com. Châteauneuf-en-Thymerais (28, Eure-et-Loir).

    33 Merlet L., « Notice historique sur la baronnie de Châteauneuf-en-Thimerais », Revue nobiliaire, historique et biographique, Nouvelle série, t. I, 1865, p. 465.

    34 Kernevez P., Vicomtes et seigneurs de Léon du xie au début du xvie siècle, op. cit., p. 262-263 ; Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. CXXXI, 2002, p. 289.

    35 Id., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 288-289.

    36 Merlet L., « Notice historique sur la baronnie de Châteauneuf-en-Thimerais », art. cité, p. 466.

    37 Com. Senonches (28, Eure-et-Loir). Léopold Delisle suppose qu’Hervé, seigneur de Châteauneuf, de Brézolles et du Perche, dont il relève des actes aux années 1228 et 1233, est un parent d’Hervé de Léon (Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 255, n. 9). Il n’en est rien. Cet Hervé apparaît en mars 1235 dans le cartulaire de l’abbaye de Saint-Père de Chartres (Cartulaire de l’abbaye de Saint-Père de Chartres, éd. Ch. Guérard, Paris, Imp. du Crapelet, 1840, vol. 2, p. 688, no CIX : « Herveus de Castello, miles, dominus Brulorarum »). Il a pour successeur Hugues du Château, au plus tard en 1266 (ibid., vol. 2, p. 715, no CXLI : « Ego, Hugo de Castro, miles, Brulorarum dominus »).

    38 Kernevez P., Vicomtes et seigneurs de Léon du xie au début du xvie siècle, op. cit., p. 264.

    39 Preuves, t. I, col. 983. Sur la question de la gestion de ses terres bretonnes, voir Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 290-292.

    40 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 255, n. 9. « Herveus de Leonia, dominus Castri novi, miles…».

    41 Kernevez P., Vicomtes et seigneurs de Léon du xie au début du xvie siècle, op. cit., vol. I, p. 191.

    42 Actes de Jean Ier, duc de Bretagne (1237-1286), éd. citée, p. 178-179, no 93. Les lettres d’Hervé de Léon sont éditées dans Layettes du Trésor des Chartes, éd. J. Delaborde, Paris, Plon, 1875, t. III : 1247-1260, p. 550o-551o, no 4637.

    43 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. L. Delisle, Caen, A. Hardel, 1852, p. 248, no 974. Com. Charleval (27, Eure) ; Kernevez P., Vicomtes et seigneurs de Léon du xie au début du xvie siècle, op. cit., p. 264.

    44 Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 292.

    45 Com. Pont-Saint-Pierre (27, Eure).

    46 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 247-248, nos 972 et 973.

    47 Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 294.

    48 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 248, no 974.

    49 Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 296-298.

    50 Kernevez P., Vicomtes et seigneurs de Léon du xie au début du xvie siècle, op. cit., vol. II, p. 331-333.

    51 Ibid., vol. I, p. 269-270. Com. Radepont (27, Eure).

    52 Voir la carte des possessions des Léon en Normandie à la fin du xiiie siècle, dans Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 293.

    53 « Submonitio ad diem v Maii anno m cc xlii », Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 1894, t. XXIII, p. 728. « Idem sequuntur in eodem rotulo: Normanni qui debent servitium submoniti apud Chinon. […] Andreas de Vitriaco ; Henricus de Avaugour […]. »

    54 Ibid., p. 727-728.

    55 Boutaric E., Institutions militaires de la France avant les armées permanentes, Paris, H. Plon, 1863, p. 194-195. Ces quatre chevaliers sont Jean de Mucegros, Richard du Mesnil, Robert de Verclives et Guillaume Calletot (Recueil des Historiens des Gaules et de la France, t. XXIII, p. 766).

    56 Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 1865, t. XXII, p. 692. Voir Morvan F., La chevalerie bretonne et la formation de l’armée ducale 1260-1341, op. cit., p. 143.

    57 Ibid., t. XXII, p. 676, § 15. Geoffroi d’Ancenis a épousé Denise de Doué, qui lui permet d’obtenir la seigneurie d’Esnandes, située près de la Rochelle. Voir Morvan F., La chevalerie bretonne et la formation de l’armée ducale, op. cit., p. 196.

    58 Ibid., t. XXII, p. 676, § 17.

    59 Ibid., t. IV, p. 352-354, no 5527. Sur la question, voir Lyon E., « Comment fut élaborée l’Ordonnance sur les rachats en Poitou (mai 1269) », Bibliothèque de l’École des chartes, 1927, t. 88, p. 87-96.

    60 Archives de l’Hôtel-Dieu de Paris (1157-1300), éd. L. Brièle, Paris, Impr. Nationale, 1894, p. 448, no 840.

    61 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 101, n. 71.

    62 Ce passage a en partie fait l’objet d’une publication dans Launay V., « Les Chabot, sires de Rais, entre Bretagne et Poitou (milieu xiiie siècle-début xive siècle) », in H. Bouget et M. Coumert (dir.), Histoires des Bretagnes, Brest, CRBC/université de Bretagne occidentale, 2015, vol. 5, p. 279-292.

    63 Ibid., p. 280-282.

    64 Cartulaire des sires de Rays, 1160-1449, éd. R. Blanchard, Société des archives historiques du Poitou, t. 28 et 30, 1898-1899, t. II p. 23-24, no 112.

    65 Ibid., t. II, p. 244-247, no 218.

    66 Ibid., t. II, p. 248-254, no 219.

    67 Ibid., t. II, p. 176, no 167.

    68 Carolus-Barré L., « L’ordonnance de Philippe le Hardi et l’organisation de la juridiction gracieuse », art. cité, p. 5-48.

    69 Cartulaire des sires de Rays, 1160-1449, éd. citée, t. II, p. 9, no 104.

    70 La maison de Laval, 1020-1605 : étude historique accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré, éd. B. de Broussillon, Paris, Alphonse Picard, 1895-1903, t. II : Les Montmorency-Laval, 1264-1412, p. 148-149, no 584.

    71 Cartulaire des sires de Rays, éd. citée, t. I, p. 26-32, no 20.

    72 Le Guigo-Denis M., « La politique matrimoniale des Tournemine de La Hunaudaye du xiiie au xve siècle », Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. LXX, 1993, p. 135-137.

    73 Bougraud F., « Une famille méconnue, les Rohan, seigneurs de Montauban, 1170-1280 », Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique, t. 134, 1999, p. 137-147.

    74 Morvan F., « Au cœur de l’entourage des ducs de Bretagne, Thibaud de Derval (vers 1280-vers 1330), vicomte de Donges, seigneur de Rochefort », Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. LXXXVIII, 2009, p. 5-47.

    75 Quaghebeur J., « Havoise, Constance et Mathilde, princesses de Normandie et duchesses de Bretagne », in B. Merdrignac et J. Quaghebeur (dir.), Bretons et Normands au Moyen Âge. Rivalités, malentendus, convergences, op. cit., p. 145-146.

    76 Everard Judith, Brittany and the Angevins, Province and Empire 1158-1203, op. cit., p. 99.

    77 Histoire de Bretagne, éd. citée, t. II, col. 388.

    78 Emma de Château-Gontier est la fille aînée et héritière de Jacques de Château-Gontier et nouvelle épouse de Girard II Chabot. Cartulaire des sires de Rays, 1160-1449, éd. citée, t. II, p. 241-244, no CCXVII.

    79 Preuves, t. I, col. 998-999 ; Lémeillat M., « Jean Ier, duc de Bretagne, comte de Richemont et Pierre de Bretagne, chevalier, son fils », art. cité, p. 341 et p. 344.

    80 Arch. dép. de Loire-Atlantique, E 1-1 (Cartulaire du Perche, éd. O. de Romanet, Mortagne, L’Écho de l’Orne, 1890-1902, p. 267, no 2). Cet acte a été faussement attribué au duc Jean II.

    81 Actes de Jean Ier, duc de Bretagne, éd. citée, p. 297-299, no 170 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 35-36.

    82 Histoire de Bretagne, éd. citée, t. II, col. 388.

    83 Actes de Jean Ier, duc de Bretagne, éd. citée, p. 199-200, no 107.

    84 Coativy Y., Aux origines de l’État breton, op. cit., p. 80-81.

    85 Canteaut O., Gouvernement et hommes de gouvernement sous les derniers Capétiens (1313-1328), op. cit., p. 374, n. 1668.

    86 Ibid., p. 460-462, n. 2170.

    87 Lehugeur P., Histoire de Philippe le Long, roi de France (1316-1322), t. II : Le mécanisme du gouvernement, op. cit., p. 148-149.

    88 Ibid., t. II, p. 186-187.

    89 Ibid., t. II, p. 17, 19, 24, 32, 34-35, 46, 49.

    90 Ibid., t. II, p. 51-52.

    91 Com. Baume-les-Messieurs (37, Jura).

    92 Arch. nat., JJ 60, fo 18 vo, no 42 (Analysé dans Registres du Trésor des Chartes, t. II : Règne des fils de Philippe le Bel, éd. citée, deuxième partie, p. 703-704, no 3411).

    93 Canteaut O., Gouvernement et hommes de gouvernement sous les derniers Capétiens (1313-1328), op. cit., p. 410, n. 1841.

    94 Lehugeur P., Histoire de Philippe le Long, roi de France (1316-1322), t. II : Le mécanisme du gouvernement, op. cit., t. I, p. 292 ; t. II, p. 327.

    95 Arch. nat., J 179, no 91 (analysé dans Archives d’Anjou. Recueil de documents et mémoires inédits sur cette province, éd. P. Marchegay, Paris/Angers, 1850, t. II, p. 208, no 91 ; La maison de Craon (1050-1480). Étude historique accompagnée du cartulaire de Craon, éd. B. de Broussillon, Paris, Alphonse Picard, 1893, t. I, p. 284, no 436). Voir également Lehugeur P., Histoire de Philippe le Long, roi de France (1316-1322), t. I : Le règne, op. cit., p. 290.

    96 Petit J., Charles de Valois (1270-1325), op. cit., p. 166-196.

    97 Arch. nat., JJ 54 A, fo 42 vo, no 558 (Registres du Trésor des Chartes, t. II : Règne des fils de Philippe le Bel, éd. citée, deuxième partie, p. 223, no 1222).

    98 Arch. nat., JJ 59, fo 115 vo-117, no 243 (ibid., p. 582, no 2964).

    99 Bibl. nat. de France, ms. nouv. acq. fr. 7413, fo 112 vo (cité par Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 42).

    100 Cf. infra, p. 150.

    101 Pocquet du Haut-Jussé B.-A., Les papes et les ducs de Bretagne, op. cit., p. 180 ; Glaz M., Les évêques de Saint-Brieuc de 1220 à 1525. Étude prosopographique, op. cit., p. 120.

    102 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 107 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 40, n. 120.

    103 Bibl. nat. de France, ms. fr. 22325, p. 41 ; Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine, 1 F 616.

    104 Preuves, t. I, col. 1265.

    105 Pocquet du Haut-Jussé B.-A., Les papes et les ducs de Bretagne. Essai sur les rapports du Saint-Siège avec un État, op. cit., p. 167-168.

    106 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 109 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 42-43.

    107 Arch. nat., JJ 48, fo 21 vo, no 31 (Registres du Trésor des Chartes, t. I : Règne de Philippe le Bel. Inventaire analytique, éd. citée, p. 339, no 1721 ; édité dans « Documents extraits des registres du trésor des Chartes relatifs à l’histoire de la Saintonge et de l’Aunis (1301-1321) », éd. P. Guérin, Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis, Paris/Saintes, Picard/Mortreuil, t. XII, 1884, p. 75-76). Com. Esnandes (17, Charente-Maritime).

    108 Morvan F., La chevalerie bretonne et la formation de l’armée ducale, op. cit., p. 196. Le contrôle de la création des foires et marchés fait partie des prérogatives royales depuis le milieu du xiiie siècle, notamment par le moyen de l’enquête (Hilaire J., La construction de l’État de droit dans les archives judiciaires de la cour de France au xiiie siècle, op. cit., p. 306-310).

    109 Raoul Souvain de Joué est probablement le fils de Pierre Souvain, seigneur de Daon (53, Mayenne), à qui appartenait la seigneurie du Pallet, située au sud-est de Nantes. Il fait l’objet d’une fiche prosopographique et d’un passage consacré aux ecclésiastiques car, avant d’être chevalier du roi, il est clerc du roi (Launay V., Le roi en son duché…, op. cit., vol. 2, p. 1091-1102, catalogue prosopographique, no 11).

    110 Actes de Jean Ier, duc de Bretagne (1237-1286), éd. citée, p. 261, no 150.

    111 Com. Le Pallet (44, Loire-Atlantique).

    112 Arch. dép. de Loire-Atlantique, E 151-9 (Preuves, t. I, col. 1258).

    113 Inventaire d’anciens comptes royaux dressé par Robert Mignon sous le règne de Philippe de Valois, éd. citée, p. 359.

    114 Actes du Parlement de Paris, éd. citée, t. II : 1299-1328, no 4435 ; Olim t. III/2 (1312-1318), p. 1012-1014.

    115 Coutumes et institutions de l’Anjou et du Maine antérieures au xvie siècle : textes et documents, avec notes et dissertations, éd. C.-J. Beautemps-Beaupré, Paris, A. Durand et Pedone/Lauriel, 1890, t. II1, Recherches sur les juridictions de l’Anjou et du Maine pendant la période féodale, p. 369.

    116 Ibid., p. 369-374 ; Matz J.-M., « Les conflits de justice de l’évêque d’Angers. Du comte au roi (fin du xiiie-milieu du xive siècle) », in J.-P. Boyer, A. Mailloux et L. Verdon (dir.), La justice temporelle dans les territoires angevins, Rome, École française de Rome, coll. « École française de Rome » no 354, 2005, p. 331-332.

    117 Morvan F., La chevalerie bretonne et la formation de l’armée ducale, op. cit., p. 195.

    118 Favier J., Philippe le Bel, op. cit., p. 36-37.

    119 Canteaut O., Gouvernement et hommes de gouvernement sous les derniers Capétiens (1313-1328), op. cit., t. II, p. 447.

    120 Contamine Ph., Guerre, État et société à la fin du Moyen Âge. Études sur les armées des rois de France 1337-1494, Paris, Éditions de l’EHESS, 1972, rééd. 2004, vol. 2, p. 577, no 18 ; p. 571, no 12 ; p. 578, no 19 ; p. 579, no 20 et no 21.

    121 Kerhervé J., L’État breton au xive et xve siècle. Les ducs, l’argent et les hommes, op. cit., vol. 2, p. 723.

    122 Coativy Y., Aux origines de l’État breton, op. cit., p. 189.

    123 Ibid., p. 205-206.

    124 Morvan F., La chevalerie bretonne et la formation de l’armée ducale, op. cit., p. 54-73 ; Morvan F., « Au cœur de l’entourage des ducs de Bretagne, Thibaud de Derval (vers 1280-vers 1330), vicomte de Donges, seigneur de Rochefort », art. cité, p. 5-47.

    125 Coativy Y., Aux origines de l’État breton, op. cit., p. 143-144.

    126 Ibid., p. 154-156.

    127 Arch. nat., JJ 48, fo 2 vo-4 (Registres du Trésor des Chartes, t. I : Règne de Philippe le Bel. Inventaire analytique, éd. citée., p. 332, no 1692).

    128 Cf. infra, p. 140-148.

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    1 Ces aspects font l’objet de larges développements dans la première partie de notre thèse. Launay V., Le roi en son duché…, op. cit., vol. 1, p. 251-269 et p. 326-347.

    2 Com. L’Aigle (61, Orne).

    3 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », Bulletin et mémoires de la Société d’émulation des Côtes-du-Nord, t. LXV, 1933, p. 88.

    4 Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 21.

    5 Duchesne A., Histoire de la maison de Chastillon sur Marne, Paris, 1621, p. 211.

    6 Il convient de rester prudent sur la généalogie des seigneurs de L’Aigle. Celle-ci reste mal assurée dans la mesure où les travaux des historiens ne concordent pas. Voir notamment Vaugeois J. F. G., Histoire des antiquités de la ville de l’Aigle et de ses environs, L’Aigle, Imp.-Libr. P.-É. Brédif, 1841, p. 275-287 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 54.

    7 Layettes du trésor des chartes, éd. citée, t. II, p. 266, no 2289. Voir également les actes par lequel Raoul, vicomte de Beaumont (ibid., p. 267, no 2292) et son fils Richard de Beaumont (ibid., p. 267, no 2293) se portent garant pour Henri d’Avaugour. Thibaud IV de Mathefelon (ibid., p. 266-267, no 2290) et Geoffroi de Pouancé (ibid., p. 267, no 2291) apportent également leur caution. Thibaud de Mathefelon est le fils de Lucie de L’Aigle, elle-même grand-mère maternelle d’Henri d’Avaugour. Voir Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 21.

    8 « Querimonia Henrici de Avaugor, anno 1247 », Recueil des Historiens des Gaules et de la France, t. XXIV, 1904, p. 729.

    9 Olim, t. I, p. 534-535.

    10 Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 47.

    11 Angot abbé, Généalogies féodales mayennaises du xie au xiiie siècle, Laval, Impr.-Librairie Goupil, 1942, p. 535.

    12 Anciens évêchés de Bretagne. Histoire et monuments, éd. J. Geslin de Bourgogne, A. de Barthélemy, Paris/Saint-Brieuc, 1855-1879, t. III, p. 88-89, no CXVI.

    13 La date du décès de Gervaise de Dinan est l’objet d’un désaccord. La plupart des historiens placent son décès aux années 1238-1239 (Morvan F., Les chevaliers bretons, op. cit., p. 268 ; Power D., « The French Interests of the Marshal Earls of Struiguil and Pembroke, 1189-1234 », art. cité, p. 212). De son côté, l’abbé Angot le situe au mois de juin 1249 (Angot abbé, Généalogies féodales mayennaises du xie au xiiie siècle, éd. citée, p. 531). Un acte de juin 1239 établit fermement sa disparition avant cette date (Bibl. nat. de France, ms. fr. 22357, p. 791).

    14 Ronsseray S., « L’encadrement seigneurial en Bretagne aux xie-xiiie siècles. L’exemple de Dinan », in P.-Y. Laffont (dir.), Les élites et leurs résidences en Bretagne au Moyen Âge, op. cit., p. 48-49.

    15 Ibid., p. 29 ; Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 97 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 31.

    16 Brewton (Sommerset, Angleterre, Royaume-Uni).

    17 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 104-105, no 565.

    18 Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 31.

    19 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 97.

    20 Du Paz A., Histoire généalogique des maisons de Penthièvre et d’Avaugour, Paris, 1619, section 1a, p. 27. A. du Paz dit avoir copié cette mention sur le martyrologe du prieuré grandmontain de la Primaudière, situé dans la forêt de Juigné (Com. Juigné des Moutiers, 44, Loire-Atlantique).

    21 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 105, no 565, n. 1.

    22 Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 32-33 ; Lemeillat M., « Jean Ier, duc de Bretagne, comte de Richemont, et Pierre de Bretagne, chevalier, son fils », in Y. Coativy, A. Gallicé, L. Héry et D. Le Page (dir.), Jean-Christophe Cassard, historien de la Bretagne, Morlaix, Skol Vreizh, 2014, p. 342-344.

    23 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 103-106 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 38 et 49-50.

    24 Arch. nat., JJ 44, fo 35-35 vo, no 59 et 60 (Registres du Trésor des Chartes, t. I : Règne de Philippe le Bel. Inventaire analytique, éd. citée, p. 171, nos 952-953). Voir également Arch. dép. de Loire-Atlantique, E 218/6. Il s’agit d’un vidimus du xive siècle, en mauvais état.

    25 Lalou É., « Les questions militaires sous le règne de Philippe le Bel », art. cité, p. 40 et p. 55, n. 29.

    26 Anselme Père A., Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, Paris, Compagnie des Libraires, 1730, 3e édition, t. V, p. 129. Sur l’expédition d’Italie, voir Petit J., Charles de Valois (1270-1325), Paris, Alphonse Picard et fils, 1900, p. 53 sq.

    27 Inventaire d’anciens comptes royaux dressé par Robert Mignon sous le règne de Philippe de Valois, éd. citée, p. 259, no 2055. Voir également les nos 2330 et 2389.

    28 Com. La Saussaye (27, Eure).

    29 Strayer J. R., The Reign of Philip the Fair, op. cit., p. 144, n. 9 ; voir dans Registres du Trésor des Chartes, t. I : Règne de Philippe le Bel. Inventaire analytique, éd. citée, no 35, 986, 1282, 1288, 1477, 1485, 1653, 1859 et 1905.

    30 Actes du Parlement de Paris. Première série : de l’an 1254 à l’an 1328, éd. citée, t. II : 1299-1328, p. 276, no 5727.

    31 Favier J., Philippe le Bel, op. cit., p. 16-17.

    32 Com. Châteauneuf-en-Thymerais (28, Eure-et-Loir).

    33 Merlet L., « Notice historique sur la baronnie de Châteauneuf-en-Thimerais », Revue nobiliaire, historique et biographique, Nouvelle série, t. I, 1865, p. 465.

    34 Kernevez P., Vicomtes et seigneurs de Léon du xie au début du xvie siècle, op. cit., p. 262-263 ; Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. CXXXI, 2002, p. 289.

    35 Id., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 288-289.

    36 Merlet L., « Notice historique sur la baronnie de Châteauneuf-en-Thimerais », art. cité, p. 466.

    37 Com. Senonches (28, Eure-et-Loir). Léopold Delisle suppose qu’Hervé, seigneur de Châteauneuf, de Brézolles et du Perche, dont il relève des actes aux années 1228 et 1233, est un parent d’Hervé de Léon (Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 255, n. 9). Il n’en est rien. Cet Hervé apparaît en mars 1235 dans le cartulaire de l’abbaye de Saint-Père de Chartres (Cartulaire de l’abbaye de Saint-Père de Chartres, éd. Ch. Guérard, Paris, Imp. du Crapelet, 1840, vol. 2, p. 688, no CIX : « Herveus de Castello, miles, dominus Brulorarum »). Il a pour successeur Hugues du Château, au plus tard en 1266 (ibid., vol. 2, p. 715, no CXLI : « Ego, Hugo de Castro, miles, Brulorarum dominus »).

    38 Kernevez P., Vicomtes et seigneurs de Léon du xie au début du xvie siècle, op. cit., p. 264.

    39 Preuves, t. I, col. 983. Sur la question de la gestion de ses terres bretonnes, voir Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 290-292.

    40 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 255, n. 9. « Herveus de Leonia, dominus Castri novi, miles…».

    41 Kernevez P., Vicomtes et seigneurs de Léon du xie au début du xvie siècle, op. cit., vol. I, p. 191.

    42 Actes de Jean Ier, duc de Bretagne (1237-1286), éd. citée, p. 178-179, no 93. Les lettres d’Hervé de Léon sont éditées dans Layettes du Trésor des Chartes, éd. J. Delaborde, Paris, Plon, 1875, t. III : 1247-1260, p. 550o-551o, no 4637.

    43 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. L. Delisle, Caen, A. Hardel, 1852, p. 248, no 974. Com. Charleval (27, Eure) ; Kernevez P., Vicomtes et seigneurs de Léon du xie au début du xvie siècle, op. cit., p. 264.

    44 Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 292.

    45 Com. Pont-Saint-Pierre (27, Eure).

    46 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 247-248, nos 972 et 973.

    47 Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 294.

    48 Cartulaire normand de Philippe Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, éd. citée, p. 248, no 974.

    49 Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 296-298.

    50 Kernevez P., Vicomtes et seigneurs de Léon du xie au début du xvie siècle, op. cit., vol. II, p. 331-333.

    51 Ibid., vol. I, p. 269-270. Com. Radepont (27, Eure).

    52 Voir la carte des possessions des Léon en Normandie à la fin du xiiie siècle, dans Kernevez P. et Morvan F., « Généalogie des Hervé de Léon (vers 1180-1363) », art. cité, p. 293.

    53 « Submonitio ad diem v Maii anno m cc xlii », Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 1894, t. XXIII, p. 728. « Idem sequuntur in eodem rotulo: Normanni qui debent servitium submoniti apud Chinon. […] Andreas de Vitriaco ; Henricus de Avaugour […]. »

    54 Ibid., p. 727-728.

    55 Boutaric E., Institutions militaires de la France avant les armées permanentes, Paris, H. Plon, 1863, p. 194-195. Ces quatre chevaliers sont Jean de Mucegros, Richard du Mesnil, Robert de Verclives et Guillaume Calletot (Recueil des Historiens des Gaules et de la France, t. XXIII, p. 766).

    56 Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 1865, t. XXII, p. 692. Voir Morvan F., La chevalerie bretonne et la formation de l’armée ducale 1260-1341, op. cit., p. 143.

    57 Ibid., t. XXII, p. 676, § 15. Geoffroi d’Ancenis a épousé Denise de Doué, qui lui permet d’obtenir la seigneurie d’Esnandes, située près de la Rochelle. Voir Morvan F., La chevalerie bretonne et la formation de l’armée ducale, op. cit., p. 196.

    58 Ibid., t. XXII, p. 676, § 17.

    59 Ibid., t. IV, p. 352-354, no 5527. Sur la question, voir Lyon E., « Comment fut élaborée l’Ordonnance sur les rachats en Poitou (mai 1269) », Bibliothèque de l’École des chartes, 1927, t. 88, p. 87-96.

    60 Archives de l’Hôtel-Dieu de Paris (1157-1300), éd. L. Brièle, Paris, Impr. Nationale, 1894, p. 448, no 840.

    61 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 101, n. 71.

    62 Ce passage a en partie fait l’objet d’une publication dans Launay V., « Les Chabot, sires de Rais, entre Bretagne et Poitou (milieu xiiie siècle-début xive siècle) », in H. Bouget et M. Coumert (dir.), Histoires des Bretagnes, Brest, CRBC/université de Bretagne occidentale, 2015, vol. 5, p. 279-292.

    63 Ibid., p. 280-282.

    64 Cartulaire des sires de Rays, 1160-1449, éd. R. Blanchard, Société des archives historiques du Poitou, t. 28 et 30, 1898-1899, t. II p. 23-24, no 112.

    65 Ibid., t. II, p. 244-247, no 218.

    66 Ibid., t. II, p. 248-254, no 219.

    67 Ibid., t. II, p. 176, no 167.

    68 Carolus-Barré L., « L’ordonnance de Philippe le Hardi et l’organisation de la juridiction gracieuse », art. cité, p. 5-48.

    69 Cartulaire des sires de Rays, 1160-1449, éd. citée, t. II, p. 9, no 104.

    70 La maison de Laval, 1020-1605 : étude historique accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré, éd. B. de Broussillon, Paris, Alphonse Picard, 1895-1903, t. II : Les Montmorency-Laval, 1264-1412, p. 148-149, no 584.

    71 Cartulaire des sires de Rays, éd. citée, t. I, p. 26-32, no 20.

    72 Le Guigo-Denis M., « La politique matrimoniale des Tournemine de La Hunaudaye du xiiie au xve siècle », Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. LXX, 1993, p. 135-137.

    73 Bougraud F., « Une famille méconnue, les Rohan, seigneurs de Montauban, 1170-1280 », Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique, t. 134, 1999, p. 137-147.

    74 Morvan F., « Au cœur de l’entourage des ducs de Bretagne, Thibaud de Derval (vers 1280-vers 1330), vicomte de Donges, seigneur de Rochefort », Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. LXXXVIII, 2009, p. 5-47.

    75 Quaghebeur J., « Havoise, Constance et Mathilde, princesses de Normandie et duchesses de Bretagne », in B. Merdrignac et J. Quaghebeur (dir.), Bretons et Normands au Moyen Âge. Rivalités, malentendus, convergences, op. cit., p. 145-146.

    76 Everard Judith, Brittany and the Angevins, Province and Empire 1158-1203, op. cit., p. 99.

    77 Histoire de Bretagne, éd. citée, t. II, col. 388.

    78 Emma de Château-Gontier est la fille aînée et héritière de Jacques de Château-Gontier et nouvelle épouse de Girard II Chabot. Cartulaire des sires de Rays, 1160-1449, éd. citée, t. II, p. 241-244, no CCXVII.

    79 Preuves, t. I, col. 998-999 ; Lémeillat M., « Jean Ier, duc de Bretagne, comte de Richemont et Pierre de Bretagne, chevalier, son fils », art. cité, p. 341 et p. 344.

    80 Arch. dép. de Loire-Atlantique, E 1-1 (Cartulaire du Perche, éd. O. de Romanet, Mortagne, L’Écho de l’Orne, 1890-1902, p. 267, no 2). Cet acte a été faussement attribué au duc Jean II.

    81 Actes de Jean Ier, duc de Bretagne, éd. citée, p. 297-299, no 170 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 35-36.

    82 Histoire de Bretagne, éd. citée, t. II, col. 388.

    83 Actes de Jean Ier, duc de Bretagne, éd. citée, p. 199-200, no 107.

    84 Coativy Y., Aux origines de l’État breton, op. cit., p. 80-81.

    85 Canteaut O., Gouvernement et hommes de gouvernement sous les derniers Capétiens (1313-1328), op. cit., p. 374, n. 1668.

    86 Ibid., p. 460-462, n. 2170.

    87 Lehugeur P., Histoire de Philippe le Long, roi de France (1316-1322), t. II : Le mécanisme du gouvernement, op. cit., p. 148-149.

    88 Ibid., t. II, p. 186-187.

    89 Ibid., t. II, p. 17, 19, 24, 32, 34-35, 46, 49.

    90 Ibid., t. II, p. 51-52.

    91 Com. Baume-les-Messieurs (37, Jura).

    92 Arch. nat., JJ 60, fo 18 vo, no 42 (Analysé dans Registres du Trésor des Chartes, t. II : Règne des fils de Philippe le Bel, éd. citée, deuxième partie, p. 703-704, no 3411).

    93 Canteaut O., Gouvernement et hommes de gouvernement sous les derniers Capétiens (1313-1328), op. cit., p. 410, n. 1841.

    94 Lehugeur P., Histoire de Philippe le Long, roi de France (1316-1322), t. II : Le mécanisme du gouvernement, op. cit., t. I, p. 292 ; t. II, p. 327.

    95 Arch. nat., J 179, no 91 (analysé dans Archives d’Anjou. Recueil de documents et mémoires inédits sur cette province, éd. P. Marchegay, Paris/Angers, 1850, t. II, p. 208, no 91 ; La maison de Craon (1050-1480). Étude historique accompagnée du cartulaire de Craon, éd. B. de Broussillon, Paris, Alphonse Picard, 1893, t. I, p. 284, no 436). Voir également Lehugeur P., Histoire de Philippe le Long, roi de France (1316-1322), t. I : Le règne, op. cit., p. 290.

    96 Petit J., Charles de Valois (1270-1325), op. cit., p. 166-196.

    97 Arch. nat., JJ 54 A, fo 42 vo, no 558 (Registres du Trésor des Chartes, t. II : Règne des fils de Philippe le Bel, éd. citée, deuxième partie, p. 223, no 1222).

    98 Arch. nat., JJ 59, fo 115 vo-117, no 243 (ibid., p. 582, no 2964).

    99 Bibl. nat. de France, ms. nouv. acq. fr. 7413, fo 112 vo (cité par Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 42).

    100 Cf. infra, p. 150.

    101 Pocquet du Haut-Jussé B.-A., Les papes et les ducs de Bretagne, op. cit., p. 180 ; Glaz M., Les évêques de Saint-Brieuc de 1220 à 1525. Étude prosopographique, op. cit., p. 120.

    102 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 107 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 40, n. 120.

    103 Bibl. nat. de France, ms. fr. 22325, p. 41 ; Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine, 1 F 616.

    104 Preuves, t. I, col. 1265.

    105 Pocquet du Haut-Jussé B.-A., Les papes et les ducs de Bretagne. Essai sur les rapports du Saint-Siège avec un État, op. cit., p. 167-168.

    106 Couffon R., « Quelques notes sur les seigneurs d’Avaugour », art. cité, p. 109 ; Morvan F., « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », art. cité, p. 42-43.

    107 Arch. nat., JJ 48, fo 21 vo, no 31 (Registres du Trésor des Chartes, t. I : Règne de Philippe le Bel. Inventaire analytique, éd. citée, p. 339, no 1721 ; édité dans « Documents extraits des registres du trésor des Chartes relatifs à l’histoire de la Saintonge et de l’Aunis (1301-1321) », éd. P. Guérin, Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis, Paris/Saintes, Picard/Mortreuil, t. XII, 1884, p. 75-76). Com. Esnandes (17, Charente-Maritime).

    108 Morvan F., La chevalerie bretonne et la formation de l’armée ducale, op. cit., p. 196. Le contrôle de la création des foires et marchés fait partie des prérogatives royales depuis le milieu du xiiie siècle, notamment par le moyen de l’enquête (Hilaire J., La construction de l’État de droit dans les archives judiciaires de la cour de France au xiiie siècle, op. cit., p. 306-310).

    109 Raoul Souvain de Joué est probablement le fils de Pierre Souvain, seigneur de Daon (53, Mayenne), à qui appartenait la seigneurie du Pallet, située au sud-est de Nantes. Il fait l’objet d’une fiche prosopographique et d’un passage consacré aux ecclésiastiques car, avant d’être chevalier du roi, il est clerc du roi (Launay V., Le roi en son duché…, op. cit., vol. 2, p. 1091-1102, catalogue prosopographique, no 11).

    110 Actes de Jean Ier, duc de Bretagne (1237-1286), éd. citée, p. 261, no 150.

    111 Com. Le Pallet (44, Loire-Atlantique).

    112 Arch. dép. de Loire-Atlantique, E 151-9 (Preuves, t. I, col. 1258).

    113 Inventaire d’anciens comptes royaux dressé par Robert Mignon sous le règne de Philippe de Valois, éd. citée, p. 359.

    114 Actes du Parlement de Paris, éd. citée, t. II : 1299-1328, no 4435 ; Olim t. III/2 (1312-1318), p. 1012-1014.

    115 Coutumes et institutions de l’Anjou et du Maine antérieures au xvie siècle : textes et documents, avec notes et dissertations, éd. C.-J. Beautemps-Beaupré, Paris, A. Durand et Pedone/Lauriel, 1890, t. II1, Recherches sur les juridictions de l’Anjou et du Maine pendant la période féodale, p. 369.

    116 Ibid., p. 369-374 ; Matz J.-M., « Les conflits de justice de l’évêque d’Angers. Du comte au roi (fin du xiiie-milieu du xive siècle) », in J.-P. Boyer, A. Mailloux et L. Verdon (dir.), La justice temporelle dans les territoires angevins, Rome, École française de Rome, coll. « École française de Rome » no 354, 2005, p. 331-332.

    117 Morvan F., La chevalerie bretonne et la formation de l’armée ducale, op. cit., p. 195.

    118 Favier J., Philippe le Bel, op. cit., p. 36-37.

    119 Canteaut O., Gouvernement et hommes de gouvernement sous les derniers Capétiens (1313-1328), op. cit., t. II, p. 447.

    120 Contamine Ph., Guerre, État et société à la fin du Moyen Âge. Études sur les armées des rois de France 1337-1494, Paris, Éditions de l’EHESS, 1972, rééd. 2004, vol. 2, p. 577, no 18 ; p. 571, no 12 ; p. 578, no 19 ; p. 579, no 20 et no 21.

    121 Kerhervé J., L’État breton au xive et xve siècle. Les ducs, l’argent et les hommes, op. cit., vol. 2, p. 723.

    122 Coativy Y., Aux origines de l’État breton, op. cit., p. 189.

    123 Ibid., p. 205-206.

    124 Morvan F., La chevalerie bretonne et la formation de l’armée ducale, op. cit., p. 54-73 ; Morvan F., « Au cœur de l’entourage des ducs de Bretagne, Thibaud de Derval (vers 1280-vers 1330), vicomte de Donges, seigneur de Rochefort », art. cité, p. 5-47.

    125 Coativy Y., Aux origines de l’État breton, op. cit., p. 143-144.

    126 Ibid., p. 154-156.

    127 Arch. nat., JJ 48, fo 2 vo-4 (Registres du Trésor des Chartes, t. I : Règne de Philippe le Bel. Inventaire analytique, éd. citée., p. 332, no 1692).

    128 Cf. infra, p. 140-148.

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    Launay, V. (2023). Chapitre III. La noblesse bretonne entre service du duc et service du roi. In Le roi en son duché (1‑). Presses universitaires de Rennes. https://doi.org/10.4000/books.pur.190336
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