Portraits

(chap. 1)

p. 25-32


Texte intégral

Benjamin Constant (1767-1830)

1Diverse jusqu’à paraître, parfois, incohérente, l’œuvre de Benjamin Constant est inséparable des circonstances, historiques et personnelles, qui ont sans aucun doute profondément influé sur elle : la Révolution et ses suites, pendant lesquelles Constant, théoricien mais joueur, espère concrétiser ses ambitions personnelles ; les femmes, qui ont occupé beaucoup de son temps et de ses préoccupations ; les influences intellectuelles exercées sur lui par le groupe de Coppet, brillante cohorte d’intellectuels et d’écrivains qui entoure Mme de Staël en exil. Cette perméabilité au monde extérieur est assurément le signe d’une âme faible et ondoyante, passive et jouissant de l’être – de cette âme dont les journaux intimes projettent l’image narcissique mais lucide. Pourtant, elle permet paradoxalement à Constant de concevoir une œuvre originale, où la confidence intime et la réflexion politique se complètent et se répondent. À cet égard, une telle œuvre a le mérite de dater et de faire date, témoignant de ces temps incertains où la pensée des Lumières voit émerger un monde et des forces qu’elle ne prévoyait pas, sans vouloir renoncer encore aux exigences de la pensée spéculative.

Les jeux de l’amour et de la politique

2De la jeunesse de Constant émane le parfum de romanesque qu’on retrouve en parcourant les biographies de ces fils de l’aristocratie qui, tel Chateaubriand, paraissent traverser les événements révolutionnaires sans rien perdre de leur goût de l’aventure ni de leur insouciance. Fils de l’officier suisse Juste Constant de Rebecque et orphelin de mère. Benjamin enfant est passé de précepteur en précepteur, avant de venir à Paris en 1785, pour y connaître les plaisirs de la capitale, le jeu et les liaisons faciles – en somme, la jeunesse oisive d’un gentilhomme de l’époque. Officiant en 1788 à la cour de Brunswick, il y est marié à une dame d’honneur, puis se brouille avec sa nouvelle épouse dont il divorcera en 1795. Entre-temps, il a croisé la route de Charlotte de Hardenberg, dont il finira par faire sa seconde femme en 1808, et surtout, en 1794, de Germaine de Staël. En effet, s’il est déjà un homme prometteur, à la conversation brillante et caustique, c’est Mme de Staël qui le révèle à lui-même et, surtout, au monde parisien. À partir de 1796, il se fait connaître en publiant ses premiers textes politiques, où il approuve le progressisme des thermidoriens. Naturalisé français en 1798 et ayant soutenu comme sa protectrice l’essor de Bonaparte, il est nommé au Tribunal après le coup d’État du 18 Brumaire.

3Mais sa carrière semble alors piétiner. D’une part, il fait immédiatement figure d’opposant libéral : cette attitude autant que ses liens avec Mme de Staël l’éloignent du pouvoir. D’autre part, sa vie privée s’enlise dans d’inextricables difficultés qu’il paraît redoubler à plaisir et qui prennent, dans ses rapports avec l’illustre exilée de Coppel, une allure sadomasochiste. Pourtant, au cours de ces années, Constant travaille. Il publie Wallstein, pièce adaptée du Wallenstein de Schiller ; il écrit, à partir de 1803, une série de textes autobiographiques, ébauche de grands traités politiques restés inédits sous leur forme primitive, accomplit les travaux préparatoires de son grand œuvre, De la religion considérée dans sa source, ses formes et ses développements, dont les cinq premiers tomes paraîtront de 1824 à 1831.

4La chute de Napoléon marque un nouveau départ pour le politicien. Dès 1814, la publication de plusieurs essais politiques en fait un porte-parole de la mouvance libérale. Malgré une violente diatribe contre l’empereur à la nouvelle de son retour de l’île d’Elbe, il se rallie à lui et accepte de rédiger l’Acte additionnel aux constitutions de l’Empire, donc de cautionner le tournant libéral que prétend prendre Napoléon Ier. Cette palinodie lui vaudra, après Waterloo, une nouvelle disgrâce. Il en profite pour publier, en 1816, Adolphe. Dans ce roman au contenu très autobiographique, un jeune homme, prénommé Adolphe, s’évertue à effrayer son entourage familial en ne voulant pas quitter la femme qui l’aime, mais qu’une précédente liaison, a socialement déclassée, et à désespérer cette femme mollement aimée, en refusant de contracter un véritable engagement. Le roman connaît un vif succès d’intérêt et, surtout, de scandale auprès du public qui reconnaît dans l’héroïne les violentes exigences de Mme de Staël et chez Adolphe, l’incapacité à vouloir et à décider de l’auteur.

5Mais, dès 1817, Benjamin Constant revient à la politique. À la tête du Mercure de France puis de La Minerve française, il sera jusqu’à, sa mort l’inlassable ténor de l’opposition libérale, s’imposant aussi bien par sa vibrante éloquence que par ses conceptions politiques nourries par vingt ans d’expérience de l’Histoire. Il accueille donc avec joie la chute de Charles X et participe aux Trois Glorieuses ; il est honoré par le nouveau roi et sa mort, en décembre 1830, donne lieu à des funérailles nationales.

Le bonheur d’écrire, entre philosophie, autobiographie et littérature

6Malgré une œuvre politique très consistante, Benjamin Constant doit, surtout sa place dans l’histoire littéraire à ses textes autobiographiques : à ses journaux intimes, publiés en 1887, aux récits Amélie [Fabri] et Germaine [de Staël] (1952) et Ma vie, ce dernier étant plus connu sous Je titre Le Cahier rouge (1907), à ses romans où l’aveu personnel vient alimenter la fiction, Adolphe et Cécile (1951). Il est inutile d’insister sur ce que ces textes révèlent sur le plan psychologique : soit une extraordinaire lucidité à l’égard de soi et de ses vraies motivations, soit une navrante complaisance à gloser sur sa propre impuissance. Mais, à coup sûr, ils sont le prolongement littéraire de la réflexion que les philosophes des Lumières puis les Idéologues ont menée sur la fragilité des passions, les limites de la volonté humaine et les conséquences morales que les amants doivent en tirer.

7Dans ses romans, Diderot constatait que le sentiment était éphémère et que la société ne devait pas contraindre l’individu à une absurde fidélité. Partant de la même conviction, Constant croit au contraire – du moins il veut le croire et il l’affirme – que la société doit étayer et protéger le sentiment, parce que « le sentiment le plus passionné ne saurait lutter contre l’ordre des choses » (Adolphe, « Lettre à l’éditeur »). Dans sa vie même, Constant n’a cessé, pour lui-même, de rêver au mariage de raison grâce auquel l’obligation sociale suppléerait, aux intermittences du cœur. Il s’ensuit surtout, sur le plan des idées, que l’analyse psychologique et individuelle doit être intégrée à une réflexion plus générale sur les institutions sociales capables d’apporter à la personne la liberté et l’appui dont elle a également besoin : chez aucun autre auteur, le lien entre la littérature du sentiment et la théorie politique n’est si clairement explicité.

8Ce lien suffisait-il à faire de Constant un philosophe ? Il justifie, en tout cas, son extraordinaire acharnement à écrire. Sur ce point, les textes autobiographiques sont trompeurs, parce qu’ils ont popularisé l’image d’un homme nonchalamment abandonné à ses états d’âme. Rien n’est plus faux : Constant a toujours écrit et pris des notes, travaillant sur ses articles, lisant pour son traité De la religion, rapportant maniaquement (ou scrupuleusement) ses ratages sentimentaux. Pour lui à qui toute réalité semble échapper, l’intelligence mise en mouvement par l’écriture reste la meilleure preuve de sa maîtrise de soi et du monde. Bien sûr, cette preuve est fragile et illusoire ; c’est pourquoi Constant a fait paraître peu d’œuvres méditées : il publie, poussé par les événements, des articles de circonstance, ou il ébauche des textes plus ambitieux ou trop intimes, mais qui demeurent inachevés ou à l’état de manuscrit. À l’aube d’un siècle que les écrivains voudront marquer de leurs œuvres comme autant d’actions d’éclat, Constant se contente de vivre, au jour le jour, le bonheur d’écrire.

Mme de Staël (1766-1817)

9Ses célèbres démêlés avec Napoléon Ier, tout en conférant à Germaine de Staël une stature exceptionnelle, ont donné d’elle une image d’Épinal que la critique d’époque, sournoisement misogyne, a su exploiter de façon ambiguë, sinon malveillante. On a fait d’elle une femme à l’intelligence sans doute exceptionnelle, mais excessive, emportée jusqu’au ridicule et à l’éloquence emphatique – vibrionnant bas-bleu que Napoléon, avec une rude sagesse de soldat, aurait eu bien du mal à contenir.

10En réalité, elle a eu sur son siècle une influence décisive, au moins comparable à celle de Chateaubriand, Mieux même que lui, elle permet de comprendre révolution des esprits qui conduit, avec moins de rupture qu’il n’y paraît, de la philosophie des Lumières au romantisme. Elle a aussi joué ce rôle parce qu’elle a incarné et devancé l’émergence d’une littérature européenne, où les cultures anglaise, allemande, italienne et, à un moindre degré, française, ont pu dialoguer entre elles et, surtout, apprendre à se connaître puis chercher à se comprendre. Enfin, par son œuvre même, elle opère, de texte en texte, la difficile transmutation de la question philosophique et littéraire en recherche esthétique, d’où naîtra la littérature postrévolutionnaire.

11C’est que Mme de Staël est une femme-écrivain – et l’une des premières à signer ses livres de son nom – : aussi lui est-il vital, pour exister comme telle, de prouver noir sur blanc que, loin d’entraver l’exercice de la pensée, l’émotion et la passion, qui appartiennent à la sphère traditionnelle de la femme, conditionnent la recherche du vrai, si elles se soumettent aux exigences de la logique. Entre la raison qui analyse et l’esprit qui s’enthousiasme, elle pose d’emblée un devoir de réciprocité auquel le romantisme, à son corps défendant, devra souvent renoncer.

Des succès mondains à la gloire

12La baronne de Staël-Holstein est née Germaine Necker, fille du brillant et libéral ministre des Finances de Louis XVI et habituée dès son adolescence à fréquenter le salon qu’anime sa mère. Mariée par commodité, à un diplomate suédois en poste à Paris, elle prend vite un amant, le comte de Narbonne, premier en date du réseau d’admirateurs, d’amoureux et d’amants qu’elle constituera toute sa vie autour d’elle (parmi d’autres moins connus, Benjamin Constant et August Schlegel). Dès 1788, la publication de ses Lettres sur le caractère et les écrits de J.-J. Rousseau lui donne l’occasion de s’exprimer sur les questions qui occuperont toujours sa réflexion : la relation entre la raison et la sensibilité, la nature du lien social avec ses conséquences sur l’organisation politique, la place qu’il convient de reconnaître à la femme.

13Dans les premières années de la Révolution, elle défend la monarchie constitutionnelle et la cause girondine, mais doit s’enfuir en Suisse après le 10 août 1792. À partir de cette date, les périodes d’exil et de séjour en France (à Paris ou en province, selon la rigueur répressive du pouvoir) alternent jusqu’à la chute de Napoléon. Après thermidor – et malgré les menaces sur sa sécurité –, elle rouvre son salon parisien, tente d’infléchir l’évolution du pouvoir, favorise en particulier les ambitions de Bonaparte, dont elle croit pouvoir faire le soutien des modérés. Entre-temps, un nouvel exil lui a permis, en 1796, d’écrire et de publier De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations, où l’examen classique des passions débouche sur une méditation politique.

14L’accession de Bonaparte au pouvoir personnel coïncide avec l’orientation plus littéraire qu’elle donne désormais à ses écrits. Par crainte de la censure, en partie. Mais cette évolution, correspond aussi à un élargissement de la perspective et à un approfondissement de la réflexion. Sans plus intervenir sur le terrain de Faction immédiate, Mme de Staël exprime sa conception de la politique et de l’Histoire dans le cadre de ses œuvres théoriques ou fictionnelles – d’abord dans un essai De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800), où, après avoir établi le lien qui unit la culture artistique et le régime politique d’une nation, elle appelle de ses vœux la république pour le peuple, l’essor de l’éloquence et de la philosophie pour la littérature. Suivant une logique qui annonce, à bien des égards, le Qu’est-ce que la littérature ?, de Sartre, les aspirations de la citoyenne et de l’auteur trouvent à coïncider dans un même idéal.

15Pour la femme, il s’agit en particulier de concilier les droits à l’amour et à la liberté, ce qu’illustrent les romans Delphine (1802) et Corinne ou l’Italie (1807). Delphine est une jeune veuve d’une-parfaite moralité, mais elle ne veut pas contraindre son bon naturel pour respecter les conventions sociales ; Corinne, poétesse italienne, espère être aimée d’un lord anglais, sans renoncer à son indépendance d’artiste. L’une et l’autre échouent et meurent. Les deux romans, où l’auteur a évidemment transfiguré ses propres déceptions sentimentales et illustré sa réflexion sur la femme supérieure (Delphine) ou géniale (Corinne), mènent aussi, chacun à sa manière, l’analyse des subtiles interférences entre le sentiment intime et l’organisation politique. Dans Delphine, la Révolution sert seulement de toile de fond : elle s’impose cependant comme l’événement majeur du roman, à travers les crises morales et sentimentales des protagonistes, qui ne peuvent trouver leur solution que dans une éthique refondée sur la liberté de conscience et le respect d’autrui.

16De même, en 1810, le De l’Allemagne, où sont exprimés pour la première fois les thèmes majeurs du romantisme, vise implicitement le classicisme étroit et chauvin de l’Empire. Aussi les exemplaires imprimés sont-ils détruits avant la publication et l’ouvrage paraîtra-t-il finalement, en France, en 1814. Napoléon a alors abdiqué et Mme de Staël peut enfin jouir à Paris de sa gloire – pour peu de temps puisqu’elle meurt en 1817. C’est donc à titre posthume que paraissent, en 1818, ses Considérations sur les principaux événements de la Révolution française où, une fois encore, elle fait œuvre inaugurale – ici, en ce qui concerne l’histoire de la Révolution,

La littérature, ou la pensée éloquente

17Cette même Révolution lui a enseigné que la passion, si elle est l’arme principale dont dispose la vérité pour triompher du mensonge et de l’oppression, risque à son tour de la dévoyer. À la tyrannie de la violence, qu’incarne à ses yeux Napoléon Bonaparte, elle ne cessera d’opposer la force de la littérature, qui n’est rien d’autre que l’enthousiasme du Verbe mis au service de la pensée. C’est pourquoi son style est par essence éloquent, car l’éloquence est le mode d’expression naturel d’un peuple libre : « Dans les peuples libres, la volonté des nations décidant de leur nécessité politique, les hommes recherchent et acquièrent au plus haut degré les moyens d’influer sur cette volonté ; et le premier de tous, c’est l’éloquence » (De la littérature, considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, II, 8).

18L’art rhétorique n’est donc pas ici cette surabondance verbale qui viendrait encombrer mal à propos ses œuvres. Au contraire, elle est, comme pour Balzac qui a reconnu cette filiation, la substance même de son écriture. Si Delphine, a la forme d’un roman épistolaire, ce n’est pas tant à cause de l’exemple de Julie ou la Nouvelle Héloïse : dans ce roman bien plus que dans celui de Rousseau, où le souci de disserter est parfois pesant, le discours amoureux et le débat d’idées s’interpénètrent parfaitement, parce que, à l’horizon de toute vie bien menée, penser juste et aimer vraiment devraient finir par se confondre.

19La poétique de Mme de Staël repose donc sur le maniement de la parole. Dans Corinne ou l’Italie, elle n’hésite pas, au risque de déconcerter son lecteur, à insérer de longs poèmes en prose prétendument traduits de l’italien, ou de volumineuses considérations esthétiques, littéraires et artistiques sur l’Italie, convaincue que le grand écrivain est celui qui ose se laisser emporter par son enthousiasme et parvient à entraîner son lecteur. Telle la poétesse Corinne, à qui on demande sa préférence entre l’œuvre réfléchie et l’improvisation réussie : « […] L’improvisation est pour moi comme une conversation animée […]. Quelquefois l’intérêt passionné que m’inspire un entretien où l’on a parlé des grandes et nobles questions qui concernent l’existence morale de l’homme, sa destinée, son but, ses devoirs, ses affections ; quelquefois cet intérêt m’élève au-dessus de mes forces, me fait découvrir dans la nature, dans mon propre cœur, des vérités audacieuses, des expressions pleines de vie, que la réflexion solitaire n’aurait pas fait naître. Je crois éprouver alors un enthousiasme surnaturel, et je sens bien que ce qui parle en moi vaut mieux que moi-même » (Corinne ou l’Italie, II, 4).

20De fait, moins que le discours public et à effet, le vrai modèle, pour Mme de Staël, est l’entretien où de grands esprits, échangeant librement leurs points de vue, contribuent à une sorte d’entreprise collective. Ses romans reviennent constamment sur les charmes supérieurs de la conversation, et il est bien possible, au-delà de l’anecdote biographique, que sa plus brillante réussite soit d’avoir constitué, avec le groupe de Coppet, la seule œuvre réellement plurielle et dialogique de la littérature moderne, dont les textes isolés des uns et des autres (Schlegel, Constant, Sismondi, Mme de Staël elle-même) ne seraient que les témoignages incomplets, et comme les traces fragmentaires, d’un chef-d’œuvre à jamais disparu.

Bibliographie

Benjamin Constant (1767-1830)

• Éditions

Œuvres, Paris, Gallimard, 1957.

Œuvres complètes (édition en cours chez M. Niemeyer, Tübingen).

Recueil d’articles. « Le Mercure ». « La Minerve » et « La Renommée », Genève, Droz, 1972, 2 vol.

Recueil d’articles, 1795-1817, Genève, Droz, 1978.

Recueil d’articles, 1820-1824, Genève, Droz, 1981.

Adolphe, Paris, Les Belles Lettres, 1977.

Amélie et Germaine. Ma vie. Cécile, Paris, Champion, 1989.

De la liberté chez les modernes, Paris, Le Libre de poche, 1980.

Journaux intimes, Paris, Gallimard, 1952. Wallstein, Paris, Les Belles Lettre, 1965.

• Biographie

K. Kloocke, Benjamin Constant : une biographie intellectuelle, Genève, Droz, 1984.

• Étude d’ensemble

G. Poulet, Benjamin Constant par lui-même, Paris, Le Seuil, 1968.

• Sélection de travaux critiques

Benjamin Constant, Madame de Staël et le groupe de Coppet, Oxford, Voltaire Foundation, 1982.

P. Delbouille, Genèse, structure et destin d’Adolphe, Paris, Les Belles Lettres, 1971.

E. Hofmann, « Les Principes de politique » de Constant ; la genèse d’une œuvre et l’évolution de la pensée de leur auteur (1789- 1806), Genève, Droz. 1980.

P. Thompson, La Religion de Benjamin Constant : les pouvoirs de l’image, Pise, Pacini, 1978.

• Périodiques spécialisés

Annales Benjamin Constant, Cahiers Benjamin Constant.

Mme de Staël (1766-1817)

• Éditions

Œuvres complètes et Œuvres posthumes, Genève, Slatkine, 1967, 3 vol. [réimp. de l’éd. de 1861].

Carnets de voyage de Madame de Staël, Genève, Droz, 1971.

Considérations sur la Révolution française, Paris, Gallimard, 1983.

Corinne ou l’Italie, Paris, Champion, 2000.

De l’Allemagne, Paris, Hachette, 1958 1960, 5 vol.

De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, Genève/Paris, Droz/Minard, 1959.

Delphine, Genève, Droz, 1987.

• Biographies

M. Gutwirth, Madame de Staël, Novelist. The Emergence of the Artist as Woman, Chicago, University of Illinois Press, 197, 8, 7.

A. Lang, Une vie d’orages, Germaine de Staël, Paris, Calmann Lévy, 1958.

• Études d’ensemble

P. Dubé, Bibliographie de la critique sur Madame de Staël, 1789-1994, Genève, Droz, 1998.

S. Balayé, Madame de Staël : lumières et liberté, Paris, Klincksieck, 1979.

S. Balayé, Madame de Staël : écrire, lutter, vivre, Genève, Droz, 1994.

• Sélection de travaux critiques

Le Groupe de Coppet, Genève/Paris, Slatkine/Champion, 1917.

« Le Groupe de Coppet et la Révolution française », dans Annales Benjamin Constant, 1988, n° 8-9.

Madame de Staël et l’Europe, Paris, Klincksieck, 1970.

M.-C. Val-Lois ; Fictions féminines Madame de Staël et les voix de la Sibylle, Stanford, Anna libri, 1987.


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