Introduction générale
p. 7-12
Texte intégral
1Les chiffres, sous leurs différentes formes, se sont imposés dans les économies contemporaines, en particulier depuis la fin du xxe siècle, comme des outils omniprésents de gestion, d’évaluation et de contrôle, et prennent ainsi une importance grandissante dans la vie publique comme dans les existences privées. Cette emprise croissante du chiffre, favorisée par le développement de l’informatique, transforme les définitions et les frontières des sphères publique et privée et, de ce fait, contribue à des mutations politiques profondes1.
Définitions
2Pour comprendre l’étendue des interactions entre les deux sphères, il est nécessaire en préalable de questionner la construction historique des catégories sémantiques de « public » et de « privé ». En effet, ces deux notions ne recouvrent pas les mêmes significations dans la longue durée qui a été choisie pour ce livre. Ce large spectre chronologique permet précisément de mesurer le caractère labile de ces deux catégories et l’évolution de la ligne de démarcation entre l’une et l’autre.
3Sous l’Ancien Régime, la séparation entre ce qui relève de la sphère publique et ce qui appartient au domaine privé pose problème. Héritée du droit romain, cette distinction associe certes communément les affaires privées à ce qui ressort de l’espace domestique, qu’il s’agisse de particuliers ou de la famille, tandis que la res publica renvoie, dans une acception politique, à la gestion de la cité et à l’intérêt collectif2. Cependant, dans le cadre de la monarchie, la frontière est difficile à tracer entre les affaires particulières du roi, d’une part, et sa responsabilité politique comme souverain et l’autorité de la couronne, d’autre part3. À cette époque, les offices constituent un autre objet-limite : la propriété de la charge est publique et relève en droit du pouvoir souverain (à l’officier n’appartient que la finance), alors même que l’office est considéré comme un bien patrimonial.
4C’est à partir de la Révolution française, et plus encore avec le Code civil de 1804, que, à la faveur de transformations majeures de l’ordre politique, juridique et social et de la naissance d’un espace public, va s’affirmer nettement, la frontière entre les catégories de « public », définissant les intérêts de la nation, et de « privé », régissant les seuls rapports entre particuliers4. Longtemps, la distinction communément admise entre les sphères publique et privée demeure, l’une correspondant au service de l’intérêt général, l’autre poursuivant la satisfaction d’intérêts particuliers. Les chiffres dits « publics » résultent pour l’essentiel de données élaborées par les diverses administrations et les services de l’État ou disponibles pour tous5. Les chiffres dits « privés », quant à eux, correspondent à des productions d’individus, de groupes ou d’organisations diverses (entreprises, associations, syndicats…) agissant en marge de l’État, voire contre lui.
5Néanmoins, présentées comme exclusives l’une de l’autre pour désigner deux champs d’action différents, ces deux catégories de pensée se révèlent, dans les faits, depuis la Révolution jusqu’à nos jours, en France et ailleurs, à la fois instables et perméables. Ainsi, le cas des économies socialistes du xxe siècle contribue à remettre en cause la distinction traditionnelle entre « public » et « privé » avec l’étatisation progressive d’une grande partie de l’activité économique. Dans les économies capitalistes, les limites des sphères privée et publique sont régulièrement bouleversées par des phénomènes de concentration, de mondialisation et de financiarisation des activités économiques, qui empêchent de distinguer clairement les intérêts publics et les intérêts privés. Parallèlement, les transformations des techniques de l’information et l’accélération de la circulation des données accroissent cette porosité. En outre, les conditions de production des chiffres publics brouillent également les deux catégories. En effet, le principal producteur de statistiques publiques, tout comme de très nombreux ministères (Justice, Intérieur, Armées ou Santé par exemple), fabriquent et utilisent des données individuelles ou des chiffres puisés auprès d’organisations diverses.
6Collectées pour produire des statistiques publiques chiffrées et anonymisées, l’usage de ces informations privées peut être dévoyé. Un exemple emblématique est le scandale qui a résulté en 1974 de l’initiative unilatérale de croisement de plusieurs fichiers par le ministère de l’Intérieur pour créer le Système automatisé pour les fichiers administratifs et répertoires des individus (Safari)6. Il est à l’origine de la création de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) en 1978. La mission de la Cnil consiste à faire respecter la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés7, et, plus largement, à veiller à la protection des données sur les personnes contenues dans des fichiers et lors de traitements informatisés (publics et privés). Débordée par la multiplication des fichiers publics (encouragés par les réactions aux menaces terroristes) et privés (syndicats professionnels de la grande distribution, Amazon, Google, etc.) depuis une vingtaine d’années, l’institution voit son pouvoir réduit par la nouvelle loi Informatique et libertés de 2004, qui rend son avis purement facultatif. Le règlement général sur la protection des données personnelles, entré en vigueur en 2018, ne lui donne pas les moyens de répondre aux attentes.
7Depuis plusieurs décennies, les catégories privée et publique s’entremêlent au point de devenir indiscernables. Ce livre tend à expliquer ce phénomène, en complément d’autres histoires de chiffres.
Approches
8Il n’est pas question dans ce volume de réouvrir le débat sur les approches quantitatives et l’usage des chiffres en histoire8. Les réflexions développées dans cet ouvrage s’inscrivent en revanche dans le sillage des travaux d’Alfred Crosby, attachés à rendre compte du processus de quantification progressive du monde qui se serait accéléré à compter du xiiie siècle9. D’autres historiens ont cherché à comprendre comment les chiffres s’imposaient comme la clé de nouveaux modes de gestion et de gouvernement, à travers différents types de pratiques de comptage, de mesure et de quantification. Les textes réunis ici participent ainsi d’un intérêt renouvelé des sciences sociales pour l’étude des chiffres, en particulier des modalités de leur production et de leur compilation, de l’ampleur de leur diffusion, de leurs usages, de leurs réceptions et de leurs influences sur les pratiques économiques, sociales et politiques10. Comme l’ont fait remarquer certains chercheurs et, pour s’en tenir aux auteurs francophones, tels que le statisticien Alain Desrosières, le gestionnaire Yannick Lemarchand, le sociologue Albert Ogien et le juriste Alain Supiot – auxquels on pourrait adjoindre d’autres travaux menés en économie, en sociologie et en science politique –, l’omniprésence des chiffres impose non seulement de considérer les objets mesurés, mais aussi et surtout les modalités, les procédés et les finalités de cette mesure. Des travaux récents comme ceux de Léa Renard – sa thèse de doctorat ou ses collaborations avec Theresa Wobbe11 – interrogent le pouvoir des statistiques et de leurs catégories à « invisibiliser » ou, au contraire, à valoriser tel ou tel type d’acteur et d’activité12. De son côté, Morgane Labbé souligne la capacité des statistiques démographiques à servir des projets politiques très divers, notamment à créer ou à gommer des groupes, voire des nations13. En Allemagne et en Italie, des chercheurs s’intéressent au rôle de la statistique dans la construction de l’État nation14. Les travaux pionniers des Américains Stephen M. Stigler et Theodore M. Porter sont également incontournables pour comprendre la construction d’une société du chiffre15. D’autres encore, comme Romain Tiquet, pointent les illusions auxquelles peuvent conduire les « certitudes » statistiques ou comptables qui renvoient une image surfaite des réalités de terrain16. Plusieurs approches réflexives et critiques ont été développées au cours de ces dernières années, afin d’évaluer la pertinence, de saisir la signification et de critiquer l’hégémonie des chiffres17. Rares sont celles qui ont tenu à étudier en parallèle l’évolution des chiffres d’origine privée et ceux d’origine publique, entre conflits et compromis, suivant des processus d’hybridation, de transposition et de coconstruction.
9Notre objectif est tout d’abord de comprendre ce que les chiffres disent du fonctionnement des sociétés qui les produisent et qui les utilisent. Les chiffres sont à considérer à la fois comme des produits, des signes et des facteurs, pour reprendre des termes bien connus de Pierre Vilar18, des transformations socio-économiques à l’œuvre.
10En partant du constat de la porosité qui s’est actuellement accrue entre les domaines privé et public, et qui est favorisée notamment par la montée en puissance des outils numériques et l’essor de l’Internet, un autre objectif de ce livre est d’examiner sur le temps long les dynamiques historiques d’articulations complexes des chiffres privés et des chiffres publics. Les contributions envisagent toutes, à leur manière, les relations réciproques, mais pas nécessairement symétriques, entre les chiffres émanant d’acteurs privés et les chiffres d’origine publique ou ayant fait l’objet d’une large diffusion. L’analyse porte sur les conditions, historiquement situées, de leur production, de leur traitement, de leur diffusion et de leur usage, avec une attention particulière aux chevauchements, aux croisements, aux circulations, aux transferts, aux formes multiples d’emprunts, mais aussi de tensions, voire de contradictions et d’oppositions entre public et privé.
11Un cadre d’analyse s’appuyant sur deux conceptions tranchées des termes public et privé postulerait deux logiques opposées et des institutions bien distinctes. Or la production des chiffres résulte de configurations historiques mouvantes. Comme l’ont montré les travaux pionniers de Jean-Claude Perrot et les écrits d’Alain Desrosières, les chiffres sont tributaires des contextes de leur production et de leur diffusion, de l’état des sciences du calcul du moment, des institutions et des pratiques sociales qui les commandent, et plus largement des valeurs qu’ils véhiculent19.
12Un troisième objectif de cet ouvrage est de retracer les mutations, lentes ou rapides, des chiffres publics et privés ensemble, mais également de dépasser cette distinction erronée car simpliste, et de restituer toute la complexité des rapports entre chiffres privés et publics. Ainsi, des acteurs privés sont conduits, spontanément ou non, à rendre publics des chiffres privés, ce qui influe nécessairement sur les conditions de leur réception. À l’inverse, des acteurs publics, tels que les statisticiens, sont souvent tributaires de la collecte de chiffres privés pour composer des séries publiques, ce qui joue sur les conditions de leur production. Ils doivent, pour avoir accès à de telles données, obtenir le consentement de leurs sources, en s’appuyant sur des procédures ou des institutions ad hoc. Ces échanges participent d’une coconstruction parfois conflictuelle et engendrent des réemplois des chiffres à la fois par les acteurs privés et publics. Comme plusieurs contributions de l’ouvrage le montrent, acteurs privés et acteurs publics ne cessent d’échanger outils et pratiques : principes de calcul, instruments de mesure, normes et présentations comptables. Cela se traduit par plusieurs types de circulation : publicisation de chiffres gardés confidentiels pendant une certaine période, privatisation de chiffres publics, ou encore reprivatisation de données privées après leur publicité.
13Afin d’appréhender les phases d’hybridation et de conflit entre ces chiffres, d’en saisir les motivations et les finalités, une organisation chronologique du livre s’impose, tout en proposant des mises en perspective sur la longue durée. Par ailleurs, même si la majorité des contributions concerne l’espace français lato sensu – incluant l’Empire colonial –, des contrepoints européens (le royaume de Piémont-Sardaigne) ou extra-européens (l’Argentine) offrent des comparaisons nécessaires pour saisir la complexité, la spécificité et la contextualité des phénomènes. L’attention portée au rôle des organisations internationales (l’Organisation internationale du travail et le Conseil d’aide économique mutuelle) et, plus largement, aux effets différenciés de la mondialisation comptable de la fin du xxe siècle permet en outre d’intégrer une perspective transnationale. Enfin, le choix a été fait de publier des textes inédits et de privilégier certains objets d’études originaux par rapport à des travaux déjà existants, par exemple sur la comptabilité commerciale, la comptabilité nationale, la démographie, la mesure du chômage, le management par les chiffres, les données de santé20…
Notes de bas de page
1 Gilles Rouet, « Public et privé : des frontières en mouvement », Hermès, 2018/1, no 80, p. 259-265.
2 Claude Moatti, Respublica, histoire romaine de la chose publique, Paris, Fayard, 2018.
3 Jürgen Habermas, L’espace public. Archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise, Paris, Payot, 1997 (1978).
4 Lucien Jaume, « Le public et le privé chez les Jacobins (1789-1794) », Revue française de science politique, 37/2, 1987, p. 230-248.
5 Et aussi par les collectivités territoriales, voir Martine Mespoulet (dir.), Quantifier les territoires. Des chiffres pour l’action publique territoriale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017.
6 Le risque du croisement des fichiers est dénoncé par Philippe Boucher, journaliste au Monde, au moment de la création du fichier Safari par le ministère de l’Intérieur dans un article intitulé « Safari ou la chasse aux Français », publié le 21 mars 1974 (p. 9).
7 Premier alinéa : « L’information doit être mise au service de chaque citoyen. […] elle ne doit porter atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques. »
8 Voir à ce sujet Jean Bouvier, « Feu François Simiand ? », Annales. Économies, sociétés, civilisations, sept.-oct. 1973, 28-5, p. 1173-1192 (article en réponse à Maurice Lévy-Leboyer) ; id., « François Simiand, la statistique et les sciences humaines », dans Insee, Pour une histoire de la statistique, t. I : Contributions, Paris, Insee/Economica, 1977 ; voir, plus récemment, pour l’histoire du Comité international des prix par exemple : Julien Demade, Produire un fait scientifique. Beveridge et le Comité international des prix, Paris, Éd. de la Sorbonne, 2018.
9 Alfred Crosby, La mesure de la réalité. La quantification dans la société occidentale (1250-1600), Paris, Allia, 2003 (1997).
10 Alain Desrosières, La politique des grands nombres. Histoire de la raison statistique, Paris, La Découverte, 2000 (1993) ; id., Prouver et gouverner. Une analyse politique des statistiques publiques, Paris, La Découverte, 2014 ; Massimo Squillacciotti (dir.), Antropologia del numero. Categorie cognitive e forme sociali, Brescia, Grafo, 1996 ; Albert Ogien, Désacraliser le chiffre dans l’évaluation du secteur public, Paris, Quæ, coll. « Sciences en questions », 2013 ; Ève Lamendour et Yannick Lemarchand (dir.), « Quantification, normes et croyances. La magie du chiffre », Entreprises et histoire, 2015/2, no 79, p. 7-11 ; Alain Supiot, La gouvernance par les nombres. Cours au Collège de France 2012-2014, Nantes/Paris, Institut d’études avancées de Nantes/Fayard, 2015 ; Alain Pariente (dir.), Les chiffres en finances publiques, Paris, Mare & Martin, 2019.
11 Theresa Wobbe et Léa Renard, « The Category of “Family Workers” in International Labour Organization Statistics (1930-1980s): A Contribution to the Study of Globalized Gendered Boundaries Between Household and Market », Journal of Global History, 2017, vol. 12, no 3, p. 340-360.
12 Léa Renard, Socio-histoire de l’observation statistique de l’altérité. Principes de classification coloniale, nationale et migratoire en France et en Allemagne (1880-2010), doctorat, science politique, sous la direction de Martine Kaluszynski et de Theresa Wobbe, université de Potsdam/université de Grenoble Alpes, 2019.
13 Morgane Labbé, La nationalité, une histoire de chiffres. Politique et statistiques en Europe centrale (1848-1919), Paris, Presses de Sciences Po, 2019.
14 Theresa Wobbe, « Making up People: Berufsstatistische Klassifikation, geschlechtliche Kategorisierung und wirtschaftliche Inklusion um 1900 in Deutschland », Zeitschrift für Soziologie, 2012, vol. 41, n o1, p. 41-57 ; Benedict Anderson, Imagined Communities. Reflections on the Origin and Spread of Nationalism, Londres, Verso, 1983 ; Sybilla Nikolow, « Die Nation als statistisches Kollektiv. Bevölkerungskonstruktionen im Kaiserreich und in der Weimarer Republik », dans Ralph Jessen et Jakob Vogel (dir.), Wissenschaft und Nation in der europäischen Geschichte, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2002, p. 235-259. Pour l’Italie : Silvana Patriarca, Numbers and Nationhood: Writing Statistics in Nineteenth-Century Italy, Cambridge, Cambridge University Press, 1996.
15 Stephen M. Stigler, The History of Statistics: The Measurement of Uncertainty before 1900, Cambridge, Mass., Belknap, Harvard University Press, 1986 ; Theodore M. Porter, Trust in Numbers. The Pursuit of Objectivity in Science and Public Life, Princeton, Princeton University Press, 1995, éd. fr. 2017.
16 Romain Tiquet, « Rendre compte pour ne pas avoir à rendre des comptes. Pour une réflexion sur l’écrit administratif en situation coloniale (Sénégal, années 1920-1950) », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, 2017, no 137, p. 123-140.
17 Voir par exemple Béatrice Touchelay et Philippe Verheyde (dir.), La genèse de la décision. Chiffres publics, chiffres privés dans la France du xxe siècle, Paris, Éditions Bière, 2009.
18 Pierre Vilar, Or et monnaie dans l’histoire 1450-1920, Paris, Flammarion, coll. « Science », 1974.
19 Jean-Claude Perrot, « La statistique régionale à l’époque de Napoléon », dans Insee, Pour une histoire de la statistique, op. cit. ; id., Une histoire intellectuelle de l’économie politique, Paris, Éditions de l’EHESS, 1992 ; id., préface d’Ernest Labrousse, La crise de l’économie française à la fin de l’Ancien Régime et au début de la Révolution, Paris, PUF, 1990 (1944).
20 Cet ouvrage est l’aboutissement de plusieurs années de réflexions interdisciplinaires, menées d’abord autour d’un séminaire de recherche (2013-2016), puis lors de deux journées d’études qui se sont tenues respectivement en janvier et mai 2017. Les programmes du séminaire et des journées ainsi que les résumés des interventions sont accessibles dans le carnet de recherche : [https://chiffres.hypotheses.org] (ISSN 2550-9373). Ces manifestations, ainsi que la présente édition, ont bénéficié du soutien des laboratoires Institutions et dynamiques historiques de l’économie et de la société (IDHE.S, CNRS-Paris 1 Panthéon Sorbonne) et Institut de recherches historiques du Septentrion (IRHiS, université de Lille), ainsi que de l’Institut de la gestion publique et du développement économique (IGDPE, Ministères économiques et financiers) avec son Comité pour l’histoire économique et financière de la France, que nous remercions.
Auteurs
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Un constructeur de la France du xxe siècle
La Société Auxiliaire d'Entreprises (SAE) et la naissance de la grande entreprise française de bâtiment (1924-1974)
Pierre Jambard
2008
Ouvriers bretons
Conflits d'usines, conflits identitaires en Bretagne dans les années 1968
Vincent Porhel
2008
L'intrusion balnéaire
Les populations littorales bretonnes et vendéennes face au tourisme (1800-1945)
Johan Vincent
2008
L'individu dans la famille à Rome au ive siècle
D'après l'œuvre d'Ambroise de Milan
Dominique Lhuillier-Martinetti
2008
L'éveil politique de la Savoie
Conflits ordinaires et rivalités nouvelles (1848-1853)
Sylvain Milbach
2008
L'évangélisation des Indiens du Mexique
Impact et réalité de la conquête spirituelle (xvie siècle)
Éric Roulet
2008
Les miroirs du silence
L'éducation des jeunes sourds dans l'Ouest, 1800-1934
Patrick Bourgalais
2008