Table des matières
Première partie. La réalité de ces mères singulières
Chapitre I. Des modalités d’abandon en évolution
- Une grossesse et une naissance spécifiques
- Un accouchement hors de chez soi avant 1945
- L’accouchement chez soi : une exception
- Des sages-femmes « spécialisées » pour les enfants trouvés
- L’hôpital pour les mères des enfants « abandonnés »
- Davantage d’accouchements secrets à l’hôpital pendant la Seconde Guerre
- L’accouchement au chef-lieu privilégié
- Généralisation de l’accouchement hospitalier après 1945
- Une grossesse particulière
- Troubles à l’hôpital
- Des accouchements en dehors de l’hôpital rarissimes
- Les situations délicates des accouchements dans le secret
- Le lieu et les protagonistes de l’abandon
- La volonté du législateur de 1904 : le bureau ouvert
- Les séparations au bureau ouvert
- Quelques séparations à la mairie ou au commissariat de police
- Un accompagnement par leurs mères pour les enfants abandonnés
- Des tierces personnes pour les enfants trouvés
- Une diversification des lieux pendant la Seconde Guerre
- Des abandons encore au bureau ouvert
- Des abandons à la maternité plus fréquents
- Une séparation majoritairement à l’hôpital après-guerre
- Des quasi-expositions
- Des enfants recueillis en dehors de l’Assistance publique
- Le temps de l’abandon
- Des différences de temps entre enfants trouvés et abandonnés
- Les enfants « trouvés » : un abandon dans les trois jours avant 1940
- Une séparation un peu moins rapide pendant la Seconde Guerre
- Les enfants « abandonnés » : une séparation dans le premier mois
- Quelques abandons tardifs
- Après 1945, des séparations à la naissance ou après un accueil temporaire
Chapitre III. En majorité célibataires
- De nombreuses célibataires au début du xxe siècle
- Plus de trois quarts de filles-mères
- Le mariage rompu : des femmes très en détresse
- Peu de femmes mariées
- Davantage de non-célibataires pendant la Seconde Guerre mondiale
- Toujours majoritairement célibataires après la Seconde Guerre
- Des femmes seules au xxie siècle
- Des naissances hors mariage
- Une grossesse dans la solitude
Chapitre IV. Des mères en situation précaire
- Des domestiques au début du xxe siècle
- Des professions de service
- Des ressources insuffisantes
- Un logement précaire
- Une incidence contrastée de la crise économique de 1929
- Des domestiques mais aussi d’autres professions pendant la Seconde Guerre
- Des professions plus diversifiées après la Seconde Guerre
- Davantage d’étudiantes au xxie siècle
Chapitre V. Des facteurs pluriels pour un abandon
- Le manque de ressources
- Le jugement familial
- La charge d’aîné(s)
- La relation avec le père de l’enfant
- Des pères rarement nommés pendant le xxe siècle
- Des femmes victimes de violence
- Des histoires d’amour contrarié
- La disparition de la mère
- Des abandons à l’insu de la mère
- Des motifs peu fréquents
- L’âge de la mère
- La santé de la mère
- La santé de l’enfant
- L’échec d’une interruption de grossesse
- Des motifs liés à la guerre
- Des viols massifs lors de l’invasion allemande de 1914
- Des femmes infidèles
- Infidèles aux poilus de la Grande Guerre
- Le déshonneur des prisonniers
- Les enfants de l’ennemi
- Des mères juives
- Des circonstances particulières
- L’absence de nourrice
- Des logements dévastés. Une économie désorganisée
Seconde partie. Parfois des liens se retissent
Chapitre VII. Des droits ténus et en diminution pour les mères
- Une reprise difficile mais sans condition de délai
- Une reprise prévue par la loi de 1904
- Le secret du placement
- Rembourser les frais et être de bonnes mœurs
- Une remise immédiate dans des délais brefs après 1943
- L’adoption, couperet à toute reprise
- Une impossibilité de rechercher son enfant
- Des recherches impossibles
- La levée de secret possible
Chapitre IX. La réalité des demandes de nouvelles et de reprises de l’enfant
- Première moitié du xxe siècle : possible mais difficile
- Des réponses succinctes aux demandes de nouvelles
- Des obstacles à une remise
- Le premier obstacle : le décès de l’enfant
- Le remboursement des frais
- L’appréciation de l’intérêt de l’enfant
- Des refus non motivés
- Des réponses dilatoires ou absentes
- Des reprises
- Des retrouvailles très rapides
- Des reprises dans la première année
- Des demandes tardives
- Une situation inchangée
- Une amélioration de la situation
- Peu de reprises par d’autres que la mère
- Aucune préparation au retour en famille
- Des délais contraignants après la Seconde Guerre
- Peu de nouvelles données
- Des démarches infructueuses
- Des reprises essentiellement dans les délais de rétractation
- Des levées de secret et des déclarations d’identité
- Des messages sur Internet
Chapitre X. Des personnes à la recherche de leur mère de naissance
- Des recherches plus ou moins facilitées
- L’impossibilité d’accéder à son dossier avant 1978
- Des demandes à la majorité
- Des réponses négatives ou évasives
- Un tournant en 1978
- La culture du secret battue en brèche par les lois de 1978 et 1979
- De nouveaux textes plus précis
- Des informations de plus en plus complètes
- Tout n’est pas résolu
- La loi de 2002 favorise les recherches
- Une avancée pour la recherche des origines
- Encore des incertitudes et des questions
- Une démarche singulière
- Une démarche loin d’être anodine
- Se savoir adopté
- Savoir à qui s’adresser
- Une recherche à tous âges
- La perception des mères de naissance par leur enfant : entre incompréhension et empathie
- Lettre à mes parents inconnus
Chapitre XI. Pour certains le secret perdure, pour d’autres des liens se renouent
- Des attentes et des réponses variées
- Une identité non révélée
- Une absence d’éléments suffisants
- Un maintien du secret
- Un pan de voile levé
- Un secret dévoilé
- Des mères retrouvées sans les chercher
- Une absence de secret
- Un secret dévoilé mais une rencontre impossible
- Des mères rencontrent leur enfant et renouent avec lui
- Une rencontre, facteur de mieux-être
- L’après rencontre n’est pas toujours idyllique
- Cheminer ensemble
Annexes