Les auteurs
p. 243-246
Texte intégral
1Philippe Bobichon (1954-2020), ancien responsable de la Section hébraïque de l’Institut de recherche et d’histoire des textes, était à la fois spécialiste de la littérature de controverse au Moyen Âge et à la Renaissance, paléographe et codicologue. On lui doit l’édition critique avec traduction et commentaire du Dialogue avec le juif Tryphon de Justin Martyr et d’importants travaux sur la transmission et la composition du Pugio fidei au xiiie siècle. Il a codirigé le projet de catalogue des « Manuscrits en caractère hébreux conservés dans les bibliothèques de France », qui a donné lieu à sept volumes.
2Pierre Antoine Fabre est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Il vient de faire paraître La Compagnie de Jésus des anciens régimes au monde contemporain (avec P. Goujon et M. Morales), Rome, IHSI/EFR, 2021.
3Fabrice Flückiger est chercheur postdoc du FNS, à l’université de Berne. Il a travaillé sur la controverse religieuse et sur les relations entre science et dévotion mariale à l’époque moderne. Il étudie actuellement les pratiques et les représentations du Bon Gouvernement dans les villes du Saint-Empire au xvie siècle. Principales publications : Dire le vrai. Une histoire de la dispute religieuse au début du xvie siècle, Neuchâtel, 2018 ; L’Atlas Marianus de Wilhelm Gumppenberg. Édition et traduction (avec Olivier Christin et Nicolas Balzamo), Neuchâtel, 2015.
4Jérémie Foa est maître de conférences à Aix-Marseille Université, membre de l’Institute for Advanced Study de Princeton et du laboratoire TELEMMe. Il vient de faire paraître Tous ceux qui tombent. Visages du massacre de la Saint-Barthélemy, Paris, La Découverte, 2021.
5Jean-Pascal Gay est professeur d’histoire du christianisme (époques moderne et contemporaine) à l’université catholique de Louvain, il s’emploie notamment à développer une histoire sociale et culturelle de la théologie. Parmi ses ouvrages, Jesuit Civil Wars (Ashgate, 2011) et Le Dernier Théologien ? Théophile Raynaud. Histoire d’une obsolescence (Beauchesne, 2018).
6Nathalie Kouamé, professeure à l’université de Paris, est spécialiste des religions du Japon moderne (xvie-xixe siècle), mais s’intéresse également à l’histoire des historiographies produites hors de l’Occident ainsi qu’à l’histoire comparée. Ses dernières publications sont : Le christianisme à l’épreuve du Japon médiéval (2016) ; Encyclopédie des historiographies. Afriques, Amériques, Asies (codirection du volume 1, 2020) ; Sous l’empire des îles. Histoire croisée des mondes britannique et japonais (avec J.-F. Dunyach, 2020).
7Lana Martysheva est membre de l’École française de Rome et membre associée au Centre Roland-Mousnier. Elle est docteure en histoire moderne (Sorbonne Université), spécialiste des guerres de Religion et de la Rome du xvie siècle. Son livre Henri IV Roi. Le pari de l’Hérétique paraîtra prochainement dans la collection « Époques » des éditions Champ Vallon. Actuellement, elle travaille à l’EFR sur son projet « Ancrer la nouvelle : Rome et l’actualité des guerres de Religion françaises ».
8Warren Pezé, ancien élève de l’École normale supérieure, docteur en histoire et maître de conférences à l’université Paris-Est Créteil, est spécialiste de l’histoire religieuse et intellectuelle du haut Moyen Âge. Il a publié Le virus de l’erreur. La controverse carolingienne sur la double prédestination, essai d’histoire sociale (Brepols, 2017) et dirigé le collectif Knowledge and Culture in Times of Threat: The Fall of the Carolingian Empire (Hiersemann Verlag, 2020).
9Pietro Piccin, formé à Venise, puis à l’EHESS, spécialiste de l’histoire de l’information et plus largement de l’écriture politique à l’époque moderne, a soutenu en janvier 2021 une thèse intitulée La guerra di Castro (1641-1644) e la sua ricezione francese (cotutelle université de Florence (Igor Melani)/EHESS (Dinah Ribard), consacrée aux manipulations de l’événement de la guerre de Castro par l’écrit, dans le cours de son déroulement et jusqu’à la fin du xviiie siècle, entre Rome, les autres États italiens et la France.
10Bénédicte Sère est actuellement maître de conférences HDR à l’université de Paris Nanterre, membre associé du CéSor/EHESS, et membre senior de l’IUF. Elle est spécialiste d’histoire des doctrines savantes, d’ecclésiologie et d’anthropologie scolastique (xiiie-xve siècle), notamment à l’époque du Grand Schisme. Elle a publié une série d’ouvrages dont les plus récents sont L’invention de l’Église (2019), Les Régimes de polémicité au Moyen Âge (2019), Les débats d’opinion à l’époque du Grand Schisme (2016).
11Claire Soussen est professeure à l’université du Littoral Côte d’Opale, membre du laboratoire HLLI et directrice de la Nouvelle Gallia Judaica, équipe de recherche du LEM/EPHE. Spécialiste de l’histoire des relations entre juifs et chrétiens à la fin du Moyen Âge, elle s’intéresse aux aspects intellectuels et culturels de ces relations ainsi qu’à leurs enjeux politiques et sociaux. La polémique religieuse, les évolutions regardant la condition des juifs en Occident, les impératifs politiques et religieux en situation de domination ont fait l’objet de ses travaux. Publications récentes : La pureté en question, exaltation et dévoiement d’un idéal entre juifs et chrétiens, Madrid, Bibliothèque de la Casa de Velázquez, 2020 ; « Un silence hérité des Grandes Chroniques de France ? », dans Paul Salmona et Claire Soussen (éd.), L’histoire des juifs, une tâche aveugle dans le récit national ?, Paris, Albin Michel, 2021 ; « Spoken and Unspoken in Petrus Alfonsi’s Dialogue », dans Ancient and Medieval Disputations, dir. Sébastien Morlet, Paris, Peeters, 2021 ; « Conversion et oubli des origines, une aporie. Le cas des juifs en péninsule Ibérique à la fin du Moyen Âge », dans Claire Soussen (éd.), L’oubli : arme, trace ou droit, e-spania, 2021.
12Juana Torres, titulaire d’un doctorat en philologie classique (université de Salamanque) et professeur de philologie latine (université de Cantabrie), est chercheur dans plusieurs Centres étrangers : université de Rome « La Sapienza », de Harvard et de Manchester, et auteur de plusieurs ouvrages : Diálogo literario y polémica religiosa en la Antigüedad tardía, Guillermo Escolar, 2021 ; Ars persuadendi. Estrategias retóricas en la polémica entre paganos y cristianos al final de la Antigüedad, PUbliCan, 2013 ; Raúl Glaber. Historias del primer milenio, éd. et trad., Nueva Rome, 2004, et de nombreux articles sur l’histoire des femmes, les conflits politico-ecclésiastiques dans l’Antiquité et la littérature polémique chrétienne.
13Alessia Trivellone est maître de conférences en histoire médiévale à l’université Paul-Valéry Montpellier 3 et membre du CEMM (Centre d’études médiévales de Montpellier). Ses recherches portent principalement sur les manuscrits enluminés de Cîteaux et sur la construction des discours sur l’hérésie et leur fonction dans les dynamiques politiques et sociales du Moyen Âge. Parmi ses publications, L’hérétique imaginé. Hétérodoxie et iconographie dans l’Occident médiéval, de l’époque carolingienne à l’Inquisition (Brepols, 2009).
14Ludovic Viallet, professeur d’histoire médiévale à l’université Clermont Auvergne, est spécialiste de la vie religieuse et de l’histoire des ordres mendiants à la fin du Moyen Âge. Il a notamment publié Les sens de l’observance. Enquête sur les réformes franciscaines entre l’Elbe et l’Oder, de Capistran à Luther (vers 1450-vers 1520) (Lit Verlag, 2014) et, en collaboration avec Marie-Madeleine de Cevins, L’économie des couvents mendiants en Europe centrale (Bohême, Hongrie, Pologne, v. 1220-v. 1550) (PUR, 2018).
15Hélène Vu Thanh est maître de conférences en histoire moderne à l’université de Bretagne-Sud et membre de l’Institut universitaire de France. Elle est spécialiste des missions catholiques au Japon et de la présence ibérique en Asie. Ses recherches actuelles s’intéressent au financement des ordres religieux dans et hors du Japon, dans une perspective globale et locale. Elle vient d’éditer avec Ines Županov Trade and Finance in Global Missions (16th-18th Century) (Leyde, Brill, 2020).
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