Contextualisation historique du nocturne en couleur en photographie
Pictorialisme
Autochromes
Le corpus photographique
Contextualisation historique du nocturne et de la couleur en cinéma
La féérie
Le drame
Le vampirisme
Le nocturne en cinéma depuis 1968, les choix
Distorsions Nocturnes
Quelques figures
Personnages doubles
Prélude : distorsion du visible par la couleur noire
12001 : L’Odyssée de l’espace (1968, 65 mm) de Stanley Kubrick. DR.
2Le fondu au noir
3L’apparition des trois astres à 0 : 3 : 36
4Lost Highway (1997, cinémascope 35 mm) de David Lynch. DR. La force obscure aspirante, le dédoublement des ombres avant la réapparition de Fred Madison.
Distorsions lumineuses et colorées
5Rut Blees Luxemburg (1967), séries A modern Project (1995), 150 × 180 cm chaque Courtesy Rut Blees Luxemburg
Absoudre l’obscurité tout en la signifiant. Le Slit-scan de 2001 : L’Odyssée de l’espace (1968)
6Passion (2012) de Brian de Palma Directeur de la photographie : José Luis Alcaine (1938). DR.
7Les deux halos rouges ayant valeur d’avertissements.
8Le basculement dans le bleu du drame.
9The Shining (1980, 35 mm) de Stanley Kubrick, directeur de la photographie, John Alcott (1930- 1986). DR.
10Séquences de l’ascenseur. – Première séquence : vision Danny. Musique Le Lontano (1967) de Ligeti.
11– Seconde séquence : vision Danny. Musique Polymorphia de Penderecki et son de la voix déformée de Jack.
12– Dernière séquence : vision Wendy. Musique Utrenja, De natura sonoris et Polymorphia de Penderecki- chœurs féminins.
Distorsions des décors
13Jean-Christian Bourcart, série Collateral, 2005. Les images sont Sans titre et présentées sous forme de caissons lumineux, 45 × 60 cm ou sous formes de tirages 50 × 70 cm.
14Monstre 1 (2004, 35 mm) Antoine Barraud. Direction de photographie Patrick Ghiringhelli
16Intérieur du labyrinthe de The Shining (1980), Stanley Kubrick. Direction de la photographie John Alcott (1930-1986). DR.
17Vue sur l’entrée du labyrinthe de Dracula (1992) Francis Ford Coppola et sur son cheminement. Direction de la photographie Michael Ballhaus (1935-2017). DR.
18Le décor labyrinthique et nocturne de Phantom of The Paradise, 1974, Brian de Palma. Direction de la photographie Larry Pizer (1925-2008). DR.
Distorsions des corps
Distorsion optique
Corps révulsés sur la scène nocturne. La séquence finale de The Shining (1980) de Stanley Kubrick
19Le dédoublement physique comme expression de la dualité lumière ténèbres ou comme alternative intérieure.
20Fred Madison et ses alter ego, l’homme mystère et Pete Dayton, Renée et Alice Lost Highway, David Lynch, 1997. DR.
Distorsions spatio-temporelles
Condensation spatio-temporelle
Les vols nocturnes de Dracula
21Dracula (1992) de Francis Ford Coppola. Directeur de la photographie : Michael Ballhaus (1935-2017). DR. Film 35 mm – format large anamorphosé 1,85 : 1.
Fausser la perception du temps et de l’espace :
22My Sentimentals Archives (2011) de Nicolas Dhervillers.
Sublimation nocturne des décors : paysages
Sublimation nocturne de l’inquiétude
Sublimation nocturne de la mélancolie
23Bill Henson représente le paysage industriel sous un jour sublime et dévoile peut-être aussi son inquiétude pour l’environnement.
Sublimation nocturne de la nostalgie
Sublimation nocturne de la flore et de la faune
24Sublimation nocturne par la couleur bleue, The Shining (1980) de Stanley Kubrick. DR.
25La condensation cinématographique en un plan fixe comme point de jonction entre la sublimation nocturne, le beau et le sublime sur les photographies de Gregory Crewdson.
Sublimation nocturne de la machine et extension mystique du sublime
262001 : L’Odyssée de l’espace (1968) de Stanley Kubrick.
Sublimation nocturne d’une technologie voyeuriste et critique de la société du spectacle
27Une banale caméra de surveillance confère à son propriétaire le statut de surhomme. Phantom of the paradise (1974) de Brian de Palma, directeur de la photographie Larry Pizer.
Sublimation nocturne de la vision marginale et discours politique
28Blow Out (1980) de Brian de Palma, directeur de la photographie Zsigmond Vilmos (1930-2016).
Sublimation nocturne des corps
Captation émotionnelle et pensée réfléchie
29Le drame futur des deux personnages et de la société dans laquelle ils évoluent transparait sur chacun des plans de cette rencontre. Barry Lyndon, réalisateur Stanley Kubrick, directeur de la photographie, John Alcott – Eastmancolor – 35 mm. DR.
L’amour de Dracula (1992), le lyrisme pictural de Francis Ford Coppola
30Dracula, réalisateur Francis Ford Coppola, directeur de la photographie Michael Ballhaus. DR.
31Sublimation nocturne des effets du temps sur l’âme et le corps des individus. Séries Untitled (1999- 2001) de Bill Henson et Beneath The Roses (2003-2005) de Gregory Crewdson.
Sublimation nocturne de la vie quotidienne
32L’homme devient téléviseur et la récurrence nocturne de cette situation n’est pas difficile à imaginer.
Sublimer ou non un traumatisme par les songes ; perdre le spectateur dans les méandres du rêve et de la réalité
33Passion (2012), Brian de Palma, directeur de la photographie José Luis Alcaline (1938). DR.
34La folie et la violence, négations de la sublimation. Stanley Kubrick, Orange Mécanique (1971), directeur de la photographie John Alcott (1930-1986). DR.
Sublimation du deuil par le rêve et l’écriture
35Twixt (2011) de Francis Ford Coppola, directeur de la photographie Mihai Malaimare Jr. (1975). DR.
I. Transfiguration nocturne des décors
Paysages éthérés ou éclatants. Faisceaux lumineux
Irradiations, halos, phosphorescences, reflets, sur le paysage urbain nocturne
36Laurent Hopp (1974). Série Sublunaire (2010). Courtoisie de l’artiste.
Trompeuse et éphémère transfiguration nocturne. Série True Detective, saison II
L’influence de Stanley Kubrick
37L’exposition Daydreaming With Stanley Kubrick à Somerset House en 2016 (Daydreaming with Stanley Kubrick, An exhibition of art inspired by the master film maker, West Wing galleries, 06 July-24 August 2016. Curated by Mo’Wax and UNKLE founder [https://www.somersethouse.org.uk/whats-on/daydreaming-with-stanley-kubrick]) a rassemblé des œuvres de soixante-neuf artistes, plasticiens, photographes et musiciens, parmi lesquels Rut Blees Luxemburg. Celle-ci explique être toujours fortement impressionnée par la musique et les effets picturaux de Barry Lyndon (conversation par e-mail du 19 janvier 2018).
Décors intérieurs, vers la mort
38Transfiguration des décors par la couleur rouge. Carrie (1976) de Brian de Palma, The Shining (1980) de Stanley Kubrick, Fire walk with me (1992) de David Lynch, Dracula (1993) et Twixt (2012) de Francis Ford Coppola.
39Fugitive transfiguration par la lumière bleue, Eyes Wide Shut (1999) de Stanley Kubrick, directeur de la photographie Larry Smith. DR.
Transfiguration nocturne des corps
Morts ou renaissances
40Le final de 2001 : L’Odyssée de l’espace, transfiguration parfaite
Regarder la mort. Lumières bleues et rouges à l’unisson des corps dans Full Metal Jacket (1987)
41Séquence bleue située de 38 : 29 à 43 : 37. DR.
Full Metal Jacket (1987), Stanley Kubrick, directeur de la photographie Douglas Milsome
42Rouge et noir, l’enfer sur terre. Séquence de 1 : 38 à 1 : 47. DR.
Guerre intérieure dans Mulholland Drive
43Mulholland Drive (2001) de David Lynch, directeur de la photographie, Peter Deming (1957). DR.
Métamorphose dans Lost Highway
44Lost Highway (1997) de David Lynch, directeur de la photographie, Peter Deming (1957). DR.
Transfiguration du banal
Des adolescents placés dans les « ténèbres éblouissantes » de Bill Henson
45Le rêve comme transfiguration nocturne du réel.Mulholland Drive (2001) de David Lynch, direction de la photographie Peter Deming (1957). DR.
Conclusion transfiguration
46Épilogue
47Le slit-scan et le fœtus astral de l’épisode 8, saison III de Twin Peaks The Return (2017) de David Lynch, directeur de la photographie Peter Deming. DR.
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Le nocturne et l’émergence de la couleur
Le nocturne et l’émergence de la couleur
Ce livre est cité par
Melay, Alexandre. (2022) Entre ombres et lumières, l’envers du décor du mythe américain dans les mises en scène photographiques de Gregory Crewdson. Amerika. DOI: 10.4000/amerika.16140
Le nocturne et l’émergence de la couleur
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Référence numérique du chapitre
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Langendorff, J. (2021). Cahier d’illustrations. In Le nocturne et l’émergence de la couleur (1‑). Presses universitaires de Rennes. https://doi.org/10.4000/books.pur.180964
Langendorff, Judith. « Cahier d’illustrations ». In Le nocturne et l’émergence de la couleur. Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2021. https://doi.org/10.4000/books.pur.180964.
Langendorff, Judith. « Cahier d’illustrations ». Le nocturne et l’émergence de la couleur, Presses universitaires de Rennes, 2021, https://doi.org/10.4000/books.pur.180964.
Référence numérique du livre
Format
Langendorff, J. (2021). Le nocturne et l’émergence de la couleur (1‑). Presses universitaires de Rennes. https://doi.org/10.4000/books.pur.180789
Langendorff, Judith. Le nocturne et l’émergence de la couleur. Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2021. https://doi.org/10.4000/books.pur.180789.
Langendorff, Judith. Le nocturne et l’émergence de la couleur. Presses universitaires de Rennes, 2021, https://doi.org/10.4000/books.pur.180789.