Table des matières
Philippe Dubois
Préface. Inventer le nocturne
Introduction
- La nuit, le nocturne et la couleur noire
- Le nocturne en couleur
- Des figures du nocturne
- Genèse des concepts
- Théâtralité et dramatisation nocturne
- Le nocturne dans la peinture
- Nocturne en photographie, pictorialisme
- Autochrome
- Modernes
- Depuis 1970, choix des photographes
- Brève histoire de la couleur et du nocturne en cinéma
- Nuits américaines, film noir
- Technicolor
- Le nocturne en cinéma depuis les années 1960
- Depuis 1968, en couleur, des choix
- Mise en perspective des cinéastes et des photographes
- Statut du nocturne en photographie et au cinéma
- Hypothèses
Première partie. Distorsions nocturnes
Chapitre I. Distorsions lumineuses et colorées
- Contrastes
- Luminosités narratives. Éclairs, halos. Lost Highway (1997) de David Lynch
- Éclair comme Intrusion
- Personnification
- La lumière comme construction. Faisceaux lumineux, clairs-obscurs et reflets. Twilight (1998-2002), Dream House (2002) et Beneath The Roses (2003-2005) de Gregory Crewdson
- La lumière comme miroir courbe. Daniel Boudinet, série Paris, Rome, Londres (1977), Fragment d’un labyrinthe (1979) et Rut Blees Luxemburg séries A Modern Project (1995), Liebeslied (1998)
- Écrire l’espace avec la couleur
- Surréalisme
- Décompositions chromatiques
- Substance de la couleur
- Révélation lumineuse
- Absoudre l’obscurité tout en la signifiant. Le Slit-scan de 2001 : L’Odyssée de l’espace
- Réalité scientifique
- Formes et musique
- Force menaçante, vision approfondie
- Contamination chromatique et distorsion du temps
- Contamination par la teinte bleue, distorsion cognitive et temporelle. Passion (2012) de Brian de Palma
- Intrusion de la couleur rouge et distorsion figurée du temps. The Shining (1980, 35 mm) de Stanley Kubrick
- La couleur pour mémoire
- Coloration musicale
- Conversion nocturne
Chapitre II. Distorsions des décors
- Support de projection : images réelles, mentales
- Revalorisation nocturne de la contamination. Collateral (2005) de Jean-Christian Bourcart
- Statut des images
- Revalorisation positive de la souillure ou de l’horreur
- Le mouvement d’un décor comme symbole de souffrance physique et morale. Monstre I (2004) d’Antoine Barraud
- Revalorisation nocturne des distorsions cognitives ou « idées noires »
- La figure du labyrinthe comme distorsion nocturne
- Du labyrinthe à l’opacité. The Shining (1980), Dracula (1993), Phantom of the Paradise (1974), Lost Highway (1997)
- Dédale nocturne
- Lieu chaotique
Chapitre III. Distorsions des corps
- Altération corporelle
- Expressivité et mouvement des corps sur des images fixes. Untitled #20, 2000-01 et Untitled #125, 2000-01 de Bill Henson
- Rêve d’ascension, rêve de chute
- Altération optique
- Hallucination. Lost Highway (1997) de David Lynch
- Dissonances physiques
- Corps révulsés sur la scène nocturne. La séquence finale de The Shining (1980) de Stanley Kubrick
- Rigueur des décors, désordre des corps
- Opérateur dramaturgique
- Multiplicité
- Le dédoublement physique comme expression de la dualité lumière ténèbres ou comme alternative intérieure
- Opposition lumière-ténèbres
- Dualité intérieure, événement spatio-temporel
Chapitre IV. Distorsions spatio-temporelles
- Condensation nocturne
- Matérialiser le passage du temps et de la lumière. Séries Presence (2010) Chrystel Lebas et Fullmoon@ (depuis 2000) de Darren Almond
- Souffle
- Brume
- Chorégraphies nocturnes
- Altérations cinématographiques du temps et de l’espace. Les vols nocturnes de Dracula
- Dracula un « devenir-espace du temps » ou un « devenir-temps de l’espace »
- Inversion et boucle temporelle. Lost Highway (1997) de David Lynch
- Manipulations et superpositions spatio-temorelles
- Fausser la perception du temps et de l’espace. My Sentimental Archives (2011) de Nicolas Dhervillers
- Le passé dans un avenir proche
Deuxième partie. Sublimation nocturne
Chapitre V. Sublimation nocturne des décors
- Paysage comme sujet ou comme décor
- Paysages silencieux sublimés par le passage du temps. Séries Fullmoon@ (depuis 2000) de Darren Almond, Untitled (depuis 1985) de Bill Henson, Abyss (2003-2006) de Chrystel Lebas
- Sublimation nocturne de la mélancolie
- Sublimation nocturne de l’inquiétude
- Sublimation nocturne de la nostalgie
- La sublimation nocturne comme transgression des limites fixées par le médium. L’immersion dans la forêt. Twin Peaks (série télévisée de 1990-1991) et Fire Walk With Me (1992) de David Lynch
- Dépasser les limites du médium : « respirer l’air de la nuit, sentir la force du vent »
- Déplacer, filtrer
- Subliminal : de Redrum à Red Room
- Dévoiler la complexité du réel
- La sublimation nocturne comme déplacement du sublime. Dracula (1992), peintre de la nuit
- Dracula peintre de la nuit
- Sublimation nocturne par la couleur bleue, « une grâce dans l’effrayant ». The Shining (1980) de Stanley Kubrick
- Sublime libération
- Sublimation nocturne
- Le bleu mystique et sa genèse
- Sublimation nocturne du langage le « shining » de Stanley Kubrick
- La condensation cinématographique en un plan fixe comme point de jonction entre la sublimation nocturne, le beau et le sublime sur les photographies de Gregory Crewdson
- Processus
- Psychanalyse, cinéma, peinture
- Condensation cinématographique et sublimation psychique
- Conclusion
- Technologie comme sujet, comme décor
- Retour historique
- La technologie dans le cinéma de Stanley Kubrick et de Brian de Palma
- Sublimation nocturne de la machine et extension mystique du sublime. 2001 : L’Odyssée de l’espace (1968) de Stanley Kubrick
- Le sublime, l’homme et la machine
- Sublimation des limites techniques
- Clarté, sublimation et sublime
- Sublimation nocturne d’une technologie voyeuriste et critique de la société du spectacle. Phantom of the Paradise (1974) de Brian de Palma
- Dispositif
- Concomitance du sublime et de la sublimation nocturne
- Sublimation nocturne de la vision marginale et discours politique. Blow Out (1980) de Brian de Palma
- Conclusion
Chapitre VI. Sublimation nocturne des corps
- Peinture, photographie, cinéma
- Atmosphère émotionnelle
- Rêves et profondeurs psychiques
- L’âme et le corps
- Captation émotionnelle et « pensée réfléchie ». Scène de séduction dans Barry Lyndon, l’exemplarité de Stanley Kubrick et de John Alcott
- Tableaux nocturnes en musique, premier moment
- Second moment
- Émotionnel nocturne, faille dramatique
- L’amour de Dracula (1992), le lyrisme pictural de Francis Ford Coppola
- Dracula tableau vivant et musical
- Sublimation nocturne des effets du temps sur l’âme et le corps des individus. Séries Untitled (1999-2001) de Bill Henson et Beneath The Roses (2003-2005) de Gregory Crewdson
- Saisir les métamorphoses infimes du corps et du psychisme
- Sublimation nocturne de la vie quotidienne
- La tragédie d’un temps comme arrêté et pourtant voué à se répéter inlassablement
- Condensation temporelle
- Conclusion
- Actions sublimatoires
- Sublimer ou non un traumatisme par les songes ; perdre le spectateur dans les méandres du rêve et de la réalité. Lost Highway (1997) de David Lynch et Passion (2012) de Brian de Palma
- Images mentales
- La folie et la violence, négations de la sublimation. Stanley Kubrick, The Shining (1980) et Orange Mécanique (1971)
- Affirmer par la négation que la création est une catharsis
- Dérives de la sublimation
- Sublimation du deuil par le rêve et l’écriture. Twixt (2011) de Francis Ford Coppola
- Subtilités numériques
- États nocturnes de la pensée
Troisième partie. Transfiguration nocturne
Chapitre VII. Transfiguration nocturne des décors
- Paysages, du côté du vivant
- Paysages éthérés ou éclatants. Untitled #2000-01 de Bill Henson, Twilight (1998-2002) de Gregory Crewdson
- « Déréalisation » nocturne
- Sous influence du cinéma
- Des images éclatantes
- Faisceaux
- Irradiations, halos, phosphorescences, reflets, sur le paysage urbain nocturne. Sublunaire (2010) de Laurent Hopp, A Modern Project (1995), Liebeslied (1998), Piccadilly’s Peccadiloes (2006) de Rut Blees Luxemburg
- Inconscient optique, poudre de couleur et monolithe
- Vibrations de la couleur
- Allégresse
- Vertiginous Exhilaration (1995).
- Conversion nocturne
- Trompeuse et éphémère transfiguration nocturne. Série True Detective, saison II (2015)
- La transfiguration comme négation
- Conclusion
- Décors intérieurs, vers la mort
- Rouge
- Une absence
- Transfiguration des décors par la couleur rouge. Carrie (1976) de Brian de Palma, The Shining (1980) de Stanley Kubrick, Fire walk with me (1992) de David Lynch, Dracula (1992) et Twixt (2012) de Francis Ford Coppola
- Giclement et animation du décor, vague
- « Teintage » de la pellicule
- Le souvenir par touches de couleur
- Une volonté de réalisme. Eyes Wide Shut (1999) de Stanley Kubrick
- Fugitive transfiguration par la lumière bleue
- Conclusion
Chapitre VIII. Transfiguration nocturne des corps
- Le dispositif nocturne
- Morts ou renaissances
- Le final de 2001 : L’Odyssée de l’espace, Transfiguration parfaite
- Auto-transfiguration du film et du temps
- L’œil cosmos
- Spiritualité et technologie
- Regarder la mort. Lumières bleues et rouges à l’unisson des corps dans Full Metal Jacket (1987)
- Trois scènes nocturnes anxiogènes
- Bleu mélodique et prémonitoire
- Chute vers le vide
- Rouge, bleu, noir
- Rouge et noir
- Mise à mort
- Transfiguration du réel
- Projections mentales. Le suicide de Mulholland Drive (2001), la métamorphose de Lost Highway (1997)
- Guerre intérieure dans Mulholland Drive
- Suicide hallucinatoire
- Dramatisation nocturne
- Métamorphose dans Lost Highway
- Nocturne mortifère
- Fantôme
- Conclusion
- Transfiguration du banal
- Des adolescents placés dans les « ténèbres éblouissantes » de Bill Henson
- Ondes
- Ténèbres divines
- Adolescence, adolescents
- Le rêve comme transfiguration nocturne du réel. Mulholland Drive (2001) de David Lynch
- Transfiguration électrique
Baldine Saint Girons
Postface. Créer la nuit
Cahier d’illustrations
- Contextualisation historique du nocturne en couleur en photographie
- Pictorialisme
- Autochromes
- Le corpus photographique
- Contextualisation historique du nocturne et de la couleur en cinéma
- La féérie
- Le drame
- Le vampirisme
- Le nocturne en cinéma depuis 1968, les choix
- Distorsions Nocturnes
- Quelques figures
- Personnages doubles
- Prélude : distorsion du visible par la couleur noire
- Distorsions lumineuses et colorées
- Absoudre l’obscurité tout en la signifiant. Le Slit-scan de 2001 : L’Odyssée de l’espace (1968)
- Distorsions des décors
- Labyrinthes
- Distorsions des corps
- Distorsion optique
- Corps révulsés sur la scène nocturne. La séquence finale de The Shining (1980) de Stanley Kubrick
- Distorsions spatio-temporelles
- Condensation spatio-temporelle
- Les vols nocturnes de Dracula
- Fausser la perception du temps et de l’espace :
- Sublimation nocturne des décors : paysages
- Sublimation nocturne de l’inquiétude
- Sublimation nocturne de la mélancolie
- Sublimation nocturne de la nostalgie
- Sublimation nocturne de la flore et de la faune
- Sublimation nocturne de la machine et extension mystique du sublime
- Sublimation nocturne d’une technologie voyeuriste et critique de la société du spectacle
- Sublimation nocturne de la vision marginale et discours politique
- Sublimation nocturne des corps
- Captation émotionnelle et pensée réfléchie
- L’amour de Dracula (1992), le lyrisme pictural de Francis Ford Coppola
- Sublimation nocturne de la vie quotidienne
- Sublimer ou non un traumatisme par les songes ; perdre le spectateur dans les méandres du rêve et de la réalité
- Sublimation du deuil par le rêve et l’écriture
- I. Transfiguration nocturne des décors
- Paysages éthérés ou éclatants. Faisceaux lumineux
- Irradiations, halos, phosphorescences, reflets, sur le paysage urbain nocturne
- Trompeuse et éphémère transfiguration nocturne. Série True Detective, saison II
- L’influence de Stanley Kubrick
- Décors intérieurs, vers la mort
- Transfiguration nocturne des corps
- Morts ou renaissances
- Regarder la mort. Lumières bleues et rouges à l’unisson des corps dans Full Metal Jacket (1987)
- Full Metal Jacket (1987), Stanley Kubrick, directeur de la photographie Douglas Milsome
- Guerre intérieure dans Mulholland Drive
- Métamorphose dans Lost Highway
- Transfiguration du banal
- Des adolescents placés dans les « ténèbres éblouissantes » de Bill Henson
- Conclusion transfiguration
