Le cinéma de Jia Zhang-ke
|Conclusion
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Extrait du texte
Plutôt que de se risquer à une fastidieuse synthèse sur la cohérence et l’évolution de l’œuvre cinématographique de Jia Zhang-ke – tant d’un point de vue thématique qu’esthétique – qui ont, après tout, déjà fait l’objet de huit chapitres, j’ai opté pour une brève conclusion sur la notion de cinéaste. À l’heure où d’aucuns, observant les mutations technologiques du cinéma, que ce soit en termes de fabrication ou de diffusion, en concluent qu’il n’y a plus lieu de l’envisager comme par le passé et qu’il est condamné – sans qu’on s’en émeuve outre mesure – à être absorbé dans le meilleur des cas par l’art contemporain, dans le pire par le tout-venant audiovisuel, il me semble que le cinéma de Jia est de ceux – il n’est bien entendu pas le seul même si l’exercice monographique risque de le laisser penser – qui démontrent une persistance de la poétique cinématographique qui passe par l’affirmation d’un certain primitivisme au sens le plus noble du terme1.
Nulle position conservatrice pour...
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