Version classiqueVersion mobile

Le cinéma de Jia Zhang-ke

 | 
Antony Fiant

4. Documentaire/fiction : perméabilité des frontières

Chapitre VII. Le prolongement documentaire

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Extrait du texte

Si Jia Zhang-ke a mis un peu de temps avant d’en venir très concrètement au documentaire, même si chacun des trois films qui en relèvent intégralement à ce jour ont été réalisés dans des circonstances particulières et très différentes les unes des autres qui nous ont incité à les évoquer ici séparément, on peut dire sans trop de risque que ce régime d’images correspond bien à ses aspirations naturalistes, qu’avec le projet qui est le sien – filmer les mutations de la Chine – le passage par le documentaire était inéluctable. Surtout, le cinéaste s’évertue à ne pas creuser le fossé entre documentaire et fiction en brouillant de plus en plus la frontière qui les sépare, d’un film à l’autre comme à l’intérieur d’un même film.

Dès 2002, des projets peuvent ainsi évoluer de l’un à l’autre. C’est le cas de Plaisirs inconnus : « J’étais parti pour faire un documentaire sur l’architecture industrielle. À l’origine, je voulais seulement montrer ces usines et ces entrepôts bâtis dans les années...

© Presses universitaires de Rennes, 2009

Licence OpenEdition Books

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search