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Le cinéma de Jia Zhang-ke

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Antony Fiant

2. De quelques illusoires échappatoires

Chapitre IV. Évolution culturelle

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Extrait du texte

Après avoir observé la manière dont le cinéma de Jia Zhang-ke pouvait recourir à des cultures étrangères, parfois assimilées à celles venues de l’intérieur même du pays, il convient maintenant, car c’est lié, de se poser plus spécifiquement la question de la place du spectacle. Chacun des cinq films de fiction intègre en effet des spectacles qui confinent le plus souvent à la distraction, qu’ils soient issus des arts traditionnels (danse, théâtre, musique) ou non (cinéma), ou bien de la culture populaire (essentiellement la télévision mais aussi des spectacles publicitaires ou de magie). Dans une Chine en pleine mutation, qui laisse beaucoup de monde sur le bord du chemin, dans cette guerre économique qu’on ne voit pas concrètement mais dont les dommages sont visibles à chaque instant, les personnages de Jia font contre mauvaise fortune bon cœur, acceptent leur destinée et se ménagent des moments de distraction pour la rendre un peu plus supportable. La musique, le cinéma et bien sû...

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